10/10/2024 francais.rt.com  2min #258289

 L'Iran exécute remarquablement la promesse de représailles contre l'entité sioniste

«Notre frappe sera précise et mortelle», prévient Gallant au sujet de la riposte israélienne sur l'Iran

© Associated Press

Artillerie israélienne dans le nord de l'État hébreu (image d'illustration).

Les représailles d'Israël contre l'Iran, suite à son attaque de missiles du 1er octobre, se précisent. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a prévenu le 9 octobre que la riposte d'Israël serait «létale, précise et particulièrement surprenante».

Au cours d'une 𝕏 visite à l'unité de renseignement 9900 de Tsahal, le ministre israélien a souligné : «notre frappe sera précise et mortelle», ajoutant : l'Iran «ne comprendra pas ce qui lui est arrivé, ni comment».

Le ministre de la Défense israélien a affirmé que la salve d'environ 180 missiles iraniens avait été «agressive mais ratée en raison de son imprécision». L'exécutif iranien avait précisé que les cibles avaient été atteintes dont deux aéroports militaires et la base de l'unité 8200 du Mossad. Yoav Gallant a affirmé que l'armée de l'air n'avait subi aucun dégât.

Netanyahou réunit son cabinet de sécurité

Le ministre israélien a insisté sur l'unité du système de sécurité du pays face à cette situation, déclarant que «toute la chaîne de commandement est alignée et concentrée sur cette question, du simple soldat au Premier ministre».

Selon  le site Axios, Joe Biden et Benjamin Netanyahou se sont entretenus au téléphone dans la soirée du 9 octobre pour évoquer les représailles israéliennes. Toujours d'après la même source, le Premier ministre israélien s'est réuni avec ses ministres pour discuter de l'ampleur et du calendrier des attaques israéliennes.

La riposte pourrait notamment se faire par «une combinaison de frappes aériennes sur des cibles militaires en Iran et des attaques clandestines», note le média, avant de préciser «comme celle qui a tué le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran» le 31 juillet dernier.

Le 10 octobre, le Premier ministre doit convoquer le cabinet de sécurité. Selon la législation israélienne, Benjamin Netanyahou doit procéder à un vote pour mener une telle action «qui pourrait conduire à une guerre ouverte contre l'Iran», a encore souligné Axios.

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