Par la rédaction de The Cradle, le 17 octobre 2024
Les responsables d'Ansarallah ont déclaré que l'attaque massive américano-britannique contre le Yémen ne les dissuaderait pas de mener des opérations contre Israël.
Les avions militaires américains et britanniques ont mené une attaque violente et de grande envergure contre le Yémen tôt le 17 octobre, ciblant plusieurs régions du pays par de nombreuses frappes.
Selon les États-Unis, l'attaque a visé plusieurs installations souterraines en utilisant des munitions de type "anti-bunker".
Neuf raids aériens ont visé les zones de Kahlan et d'Al-Aila, à l'est de la ville de Saada, a rapporté le correspondant d' Al Mayadeen, ajoutant que 15 frappes aériennes ont également touché la capitale yéménite, Sanaa, et d'autres zones de la province de Saada.
L'US CENTCOM [Commandement central des États-Unis, l'un des onze Unified Combatant Commands du département de la Défense des États-Unis (DoD), responsable des opérations militaires des États-Unis au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Asie du Sud] a déclaré dans un communiqué que ses forces avaient lancé
"de multiples frappes aériennes de précision sur de nombreuses installations de stockage d'armes des Houthis soutenus par l'Iran".
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"Il s'agit d'une démonstration exceptionnelle de la capacité des États-Unis à cibler des installations que nos adversaires cherchent à garder hors de portée, même si elles sont profondément enfouies sous terre, renforcées ou fortifiées",
a déclaré le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, ajoutant que des bombardiers furtifs à long rayon d'action B2 ont été utilisés dans l'attaque.
Les sites souterrains abriteraient des missiles et d'autres munitions et composants d'armes.
Ali Qahoum, membre du bureau politique du mouvement yéménite Ansarallah, a déclaré que les frappes américano-britanniques n'ont été qu'une
"tentative infructueuse de protéger Israël et de nous dissuader de soutenir Gaza et le Liban"."Les États-Unis d'Amérique paieront le prix de leur agression contre le Yémen »,
a déclaré Nasr al-Din Amer, chef adjoint de l'autorité médiatique d'Ansarallah.
Un autre membre du bureau politique, Mohammad al-Bukhaiti, a déclaré que la frappe ne dissuaderait pas le Yémen de poursuivre ses opérations. Le mouvement a "reçu des messages américains et britanniques" les mettant en garde contre la poursuite des attaques contre Israël et les navires liés à ce pays, a ajouté M. al-Bukhaiti.
Les forces armées yéménites du gouvernement de Sanaa, qui ont fusionné avec Ansarallah, ont continué à cibler les navires liés à Israël dans la mer Rouge et ailleurs, en soutien à Gaza et à la résistance palestinienne. Elles ont également multiplié les opérations de missiles et de drones visant des sites vitaux en Israël.
Ansarallah et l'armée yéménite ont lancé plus de 1 000 missiles et drones sur Israël au cours de l'année écoulée et ciblé 193 navires liés à Israël, selon le chef du mouvement, Abdul Malik al-Houthi.