Nous n'osons plus rapporter les chiffres des victimes palestiniennes, ni montrer les images des massacres israéliens qui s'enchaînent.
Comment montrer ces Palestiniens qui ne peuvent plus éteindre les incendies provoqués par les bombardements à Jabalia, dans le Nord de la bande de Gaza, parce qu'ils n'ont plus d'eau ?
Comment continuer à mener une vie tranquille pendant que femmes hommes et enfants meurent sous nos yeux, et que nos dirigeants ont choisi de laisser Israel perpétrer ce génocide ?
Ce jeudi il y a sans doute près d'une centaine de victimes dans la bande de Gaza.
Au moins 28 palestiniens ont été tués, dont des femmes et des enfants, suite au massacre commis en ciblant l'école Abu Hussein, qui abrite des Palestiniens déplacés dans le camp de réfugiés de Jabalia.
Et au moins 160 autres ont été blessés dans cette attaque israélienne visant des tentes dans une école de l'UNRWA, le camp de Jabalia étant sous le feu d'attaques terrestres et aériennes et d'un siège depuis 13 jours consécutifs.
Les Hôpitaux du Nord de la bande de Gaza n'ont plus rien à donner à manger aux malades et aux soignants. Et ils n'ont plus de médicaments !
Et comme chaque jour, il n'y a pas que le nord de la bande de Gaza qui est bombardé par Israël.
Son aviation a bombardé jeudi 'école préparatoire Al-Bureij dans le centre de Gaza, et a commis un nouveau massacre dans le camp de réfugiés d'Al-Nuseirat. Au moins 7 civils palestiniens auraient été tués et des dizaines d'autres blessés dans un bombardement.
Les équipes de défense civile de Gaza ont annoncé avoir exhumé les corps de 10 civils palestiniens après un bombardement israélien qui a touché un immeuble du camp de réfugiés d'Al-Maghazi, dans le centre de Gaza.
Pendant ce temps, un soldat israélien a publié une photo sur son compte privé où il est en train d'utiliser des cocktails Molotov pour brûler des maisons palestiniennes dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza.
ET ILS VEULENT ORGANISER UN MATCH DE FOOTBALL FRANCE-ISRAEL AU STADE DE FRANCE LE 14 NOVEMBRE !
Nous ne comptons pas rester les bras croisés.
CAPJPO-Europalestine