Le comité central du Fatah condamne la « tentative d'élimination » de Marwan Barghouti, détenu dans la prison de Megiddo, dans le nord d'Israël
Le prisonnier Marwan Barghouti, emprisonné depuis 22 ans, est soumis à des agressions brutales de la part des unités de répression, qui n'ont cessé de le torturer au cours des trois derniers mois dans la prison de Megiddo, où les autorités pénitentiaires l'ont récemment agressé dans sa cellule, ce qui a entraîné des blessures graves.
Il souffre de nombreuses blessures au corps, aux côtes et aux membres, un saignement à l'oreille droite, une blessure au bras droit et des douleurs au dos.
Le comité central du Farah a exhorté le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, ainsi que la Cour internationale de justice et diverses organisations de défense des droits de l'homme, à intervenir d'urgence pour protéger Barghouti et les autres détenus palestiniens.
Le Comité international de la Croix-Rouge a également été appelé à faire pression pour que Barghouti et ses codétenus puissent avoir des droits de visite.
Barghouti a été arrêté par Israël en 2002 et condamné plus tard à la prison à vie pour son implication présumée dans des opérations menées par le Fatah qui ont fait des victimes israéliennes.
Ceci dans un contexte d'agressions généralisées contre l'ensemble des prisonniers palestiniens, soit plus de 10.000 hommes, femmes et enfants qui subissent également des traitements inhumains, notamment l'isolement, les coups et la privation de besoins essentiels tels que les soins médicaux, la nourriture et les droits humains fondamentaux.
La plupart d'entre eux ne font l'objet d'aucune inculpation. Ils sont raflés par l'armée israélienne lors de ses raids quotidiens en Cisjordanie en tant que punition collective.
Parmi eux, 430 femmes, 750 enfants et 58 journalistes
Un récent rapport du Comité des affaires des détenus palestiniens révèle la répression violente à laquelle sont confrontés les prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne, où les forces prennent d'assaut les sections, utilisent des gaz lacrymogènes et agressent physiquement les détenus. Un détenu palestinien a déclaré : « Les coups n'ont pas cessé depuis le début de la guerre de Gaza. »
Dans la prison de Rimon, les détenus étaient rassemblés dans des conditions humiliantes et soumis à des coups, dans un contexte de propagation de la gale due à la négligence médicale, indique l'Autorité chargée des affaires des prisonniers et des prisonniers libérés.
CAPJPO-Europalestine