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Benjamin Netanyahou lors d'un discours à la Knesset le 28 octobre (image d'illustration).
Les tensions ne retombent pas entre les deux ennemis régionaux. Lors de la cérémonie de remise des diplômes des officiers à la base militaire Bahad 1 le 31 octobre, le Premier ministre israélien a prononcé un discours pour le moins offensif à l'égard de l'Iran et de ses alliés.
«Nous démantelons l'axe du mal qui nous fait face par des frappes calculées», a-t-il notamment déclaré, affirmant que les opérations de Tsahal ne permettront plus aux différentes milices de stationner à la frontière avec l'État hébreu.
«Le Hamas ne gouvernera plus Gaza» et «le Hezbollah ne pourra plus maintenir des positions offensives à quelques mètres de notre frontière nord», a insisté Netanyahou.
Au sujet de l'Iran, le chef du Likoud a martelé: «Nous avons frappé leur point faible», en soulignant que «la rhétorique des dirigeants iraniens ne peut masquer le fait qu'Israël dispose aujourd'hui d'une liberté d'action sans précédent en Iran». «Nous pouvons atteindre n'importe quel point en Iran si nécessaire», a-t-il ajouté.
Dans son discours, il est également revenu sur son objectif de «bloquer le programme nucléaire». «Nous n'avons jamais détourné et ne détournerons jamais notre attention de cet objectif», a-t-il précisé.
Frappes israéliennes du 26 octobre : l'exécutif iranien a promis une réponse
Du côté de Téhéran, l'exécutif a promis une réponse militaire à l'attaque menée le 26 octobre par l'aviation israélienne. «Ils n'ont pas encore réussi à comprendre la force, la capacité, la volonté et l'initiative de la nation iranienne. Nous devons le leur faire comprendre», avait déclaré l'ayatollah Ali Khamenei au lendemain de l'attaque.
«Nous donnerons une réponse proportionnée», avait de son côté déclaré le président iranien Massoud Pezechkian, selon des propos rapportés par le site Tasnim. «Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous défendrons notre pays et les droits de notre peuple», avait-il assuré selon la même source.
Le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de division Hossein Salami, avait menacé le 28 octobre l'État hébreu, déclarant qu'il devait s'attendre à des «conséquences amères et inimaginables».
Le chef du CGRI avait aussi déclaré que l'attaque «illégitime et illégale» des forces israéliennes révélait «l'erreur de calcul du régime sioniste et sa frustration sur le champ de bataille dans la guerre contre les combattants du grand front de la résistance islamique, en particulier à Gaza et au Liban».