Par Sputnik International, le 2 novembre 2024
Les États-Unis ont ordonné le déploiement de destroyers antimissiles, d'avions de chasse et de bombardiers supplémentaires au Moyen-Orient, a annoncé vendredi le secrétaire à la presse du Pentagone, le général de division Pat Ryder.
"Conformément à nos engagements en matière de protection des citoyens et des forces américaines au Moyen-Orient, de la défense d'Israël et du désamorçage par la dissuasion et la diplomatie, le Secrétaire à la Défense a ordonné le déploiement de destroyers anti-missiles balistiques supplémentaires, d'escadrons de combat et d'avions ravitailleurs, ainsi que de plusieurs bombardiers à long rayon d'action B-52 de l'armée de l'air américaine dans la région", a déclaré M. Ryder.
Il a ajouté que ces effectifs devraient arriver sur zone dans les mois à venir, alors que la flotte de destroyers de l'USS Abraham Lincoln s'apprête à quitter la région.
"Ces déploiements s'appuient sur la récente décision de déployer le système de défense antimissile Terminal High Altitude Area Défense (THAAD) en Israël, ainsi que sur le dispositif prolongé de l'unité expéditionnaire marine Amphibious Ready Group (ARG/MEU) du ministère de la Défense en Méditerranée orientale. Ces mouvements témoignent de la souplesse du dispositif de défense globale des États-Unis et de leur capacité à se déployer dans le monde entier sur court préavis pour faire face à l'évolution des menaces pour la sécurité nationale", selon M. Ryder.
Depuis le 1er octobre, Israël mène une opération terrestre contre les forces du mouvement chiite libanais Hezbollah dans le sud du Liban tout en poursuivant ses frappes aériennes. Malgré des pertes, le Hezbollah combat les troupes israéliennes sur le terrain et tire des roquettes de l'autre côté de la frontière.
Après le début de l'invasion israélienne, des unités de Tsahal ont à plusieurs reprises miné et presque entièrement détruit des villages frontaliers au Liban, sous prétexte d'éliminer l'infrastructure militaire du Hezbollah.
La Russie rend Washington responsable de la montée des tensions au Moyen-Orient, qualifiant la politique de l'administration Biden dans la région d'"échec total".