15/11/2024 francais.rt.com  3min #261018

 La France avait envisagé d'envahir le Niger en 2023, selon l'envoyé spécial de Macron en Afrique

Niger : un agent français présumé arrêté, regain de tensions avec Paris

Image capturée d'une vidéo de RTN

Selon des sources locales et des médias nigériens, un individu présenté comme un agent de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure, le renseignement français) aurait été arrêté au Niger ce 14 novembre. Identifié sous le nom de Marius Barcea, il aurait opéré sous une fausse identité. Les autorités nigériennes affirment que cet incident apporte de nouvelles preuves des tentatives de déstabilisation françaises dans la région.

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Marius Barcea : Un nom, une preuve de plus de l'ingérence française au Niger

Ce n'est malheureusement pas la première fois que la France est prise la main dans le sac.
Combien de fois avons-nous entendu dire que les accusations contre la France...  pic.twitter.com/qLtWOtCdg3

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Des documents sensibles et des informations présumées appartenir à la DGSE auraient également été saisis, selon la télévision nationale nigérienne RTN. Ces éléments s'ajoutent à une série d'accusations déjà formulées par le gouvernement de transition dirigé par le général Abdourahamane Tiani.

Depuis juillet 2023, et le départ du président Mohamed Bazoum, allié de longue date de Paris, les relations entre la France et le Niger se sont considérablement détériorées. Niamey accuse Paris de mener des opérations secrètes visant à restaurer son influence, notamment à travers des bases arrière situées dans des pays voisins comme le Nigeria et le Bénin.

Les médias nigériens et les alliés du Niger dans la région comme le Mali et le Burkina Faso affirment que la France utiliserait des moyens clandestins pour soutenir des groupes armés ou infiltrer le territoire de ces pays. Ces actions, qualifiées de «guerre hybride», combineraient des campagnes de désinformation et des opérations sur le terrain.

Réaction française

Paris a fermement démenti ces accusations, les qualifiant de «provocations» infondées. Cependant, l'arrestation récente d'un autre individu présenté comme un agent de la DGSE au Burkina Faso, également membre de l'Alliance des États du Sahel (AES), souligne les défis auxquels la France semble être confrontée.

Qu'elles soient confirmées ou non, les tensions bilatérales s'inscrivent dans un contexte où la France peine à maintenir sa position dans la région. L'affaire des agents de la DGSE présumés illustre une rupture grandissante entre Paris et les pays sahéliens qui cherchent à affirmer leur indépendance stratégique et politique. Le Niger, soutenu par ses alliés du Mali et du Burkina Faso, semble déterminé à contester l'influence française.

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