© Associated Press
Bombardement israélien dans la banlieue sud de Beyrouth.
Les bombardements israéliens se poursuivent ce 25 novembre dans le sud de la capitale libanaise. Le porte-parole arabophone de Tsahal, Avichay Adraee, a lancé 𝕏 un nouvel avertissement sur la plateforme X demandant aux habitants de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, d'«évacuer immédiatement ces bâtiments et ceux adjacents et vous en tenir à une distance d'au moins 500 mètres», partageant une carte des points visés par l'armée israélienne.
دمار كبير في الضاحية عقب جولة القصف الاخيرة pic.twitter.com/sVgwnJUg84
- Al Jadeed News (@ALJADEEDNEWS)
La veille, dans la soirée du 24 novembre, ce même porte-parole avait précisé sur
🔸شنت طائرات حربية لسلاح الجو بتوجيه من هيئة الاستخبارات العسكرية قبل قليل سلسلة غارات استهدفت 12…
Le Parlement libanais, prochaine cible de Tsahal ?
Avichay Adraee a poursuivi en affirmant que «le Hezbollah a utilisé son quartier général de commandement pour planifier, diriger et exécuter des complots terroristes contre les citoyens israéliens et les forces de Tsahal opérant dans la région du sud du Liban». Il a par ailleurs indiqué que les raids étaient «un épisode important des opérations menées par Tsahal». Il a de plus affirmé que la géolocalisation des infrastructures militaires du Hezbollah constituait une énième preuve que le mouvement chiite se servait de «la population libanaise comme bouclier humain».
Le quotidien libanais L'Orient-le Jour fait également état de frappes sur plusieurs quartiers de la banlieue sud de Beyrouth dans l'après-midi du 24 novembre, coïncidant avec le déplacement du chef de la diplomatie européenne dans la capitale libanaise Josep Borrell. Ce dernier a d'ailleurs insisté sur l'importance d'un «cessez-le-feu» au pays du Cèdre et a notamment 𝕏 condamné «fermement l'attaque israélienne non provoquée d'aujourd'hui contre une position de l'armée libanaise, qui a tué un soldat et en a blessé 21 autres».
Le quotidien israélien Maariv a pour sa part avancé l'«option» d'une frappe sur le Parlement libanais afin de parvenir à un règlement rapide du conflit sur le front nord.