© Chef du gouvernement marocain - Plateforme X
Le sommet « One Water » s'est déroulé le 3 décembre en marge de la COP16 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) à Riyad, en Arabie saoudite.
Dans le cadre du sommet «One Water», des représentants de divers pays, des organisations internationales et des acteurs de la société civile se sont rassemblés dans la capitale saoudienne Riyad, le 3 décembre. Les trois objectifs majeurs de ce sommet : améliorer la gouvernance mondiale de l'eau, stimuler des partenariats internationaux et accélérer la mise en oeuvre de l'ODD6 (Objectif de Développement durable) relatif à l'eau potable et à l'assainissement.
تعبئة الموارد المائية ببلادنا، باعتبارها مسألة استراتيجية وموضع اهتمام وتتبع شخصي من طرف جلالة الملك محمد السادس، نصره الله، شكلت محور كلمة ألقيتُها في قمة المياه الواحدة المنعقدة اليوم بالرياض، والتي تشرفتُ خلالها بتمثيل جلالة الملك، حفظه الله. (1/2) pic.twitter.com/Z0PUVsVEfK- رئيس الحكومة المغربية (@ChefGov_ma) 𝕏 December 3, 2024
Le Maroc, à cette occasion, a fait part de sa stratégie afin de garantir l'accès à l'eau potable et à l'eau d'irrigation. Représentant le roi Mohamed VI, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a One Water Summit 2024 les axes principaux de la stratégie marocaine qui repose en premier lieu sur la réalisation de «projets structurants» reliant les bassins hydrauliques, notamment à travers la mise en place d'une autoroute de l'eau assurant la connexion hydrique entre le nord et le centre du Royaume.
Le Maroc dessine ses axes stratégiques
Le deuxième axe porte sur le dessalement de l'eau de mer. Le Maroc a construit 14 stations et prévoit d'en construire 16 autres, dont celles de Casablanca et Rabat, et ce, selon Akhannouch, pour augmenter la capacité de dessalement à 1,7 milliard de mètres cubes par an d'ici 2030.
Les ressources en eau non conventionnelles sont le troisième axe. Dans ce volet, le Royaume chérifien mise sur la réutilisation des eaux usées traitées pour l'irrigation des espaces verts à travers les villes notamment Rabat, Marrakech et Agadir. Quant au quatrième axe, il concerne l'efficacité dans l'irrigation agricole par le biais de systèmes d'irrigation économes en eau qui seront généralisés pour rationaliser la consommation dans le secteur agricole.
Dans le même contexte, le chef du gouvernement marocain a révélé que grâce au Plan Maroc Vert, le Royaume a équipé près d'un million d'hectares en systèmes d'irrigation, dont 650 000 hectares en goutte à goutte, économisant plus de 2 milliards de mètres cubes d'eau. Avec la stratégie «Génération Green», l'objectif est d'étendre cette technique à un million d'hectares d'ici 2023.
Le cinquième axe du Maroc est la politique des barrages, avec 154 grands barrages d'une capacité de 20 milliards de mètres cubes, auxquels doivent venir s'ajouter 17 édifices en construction, le pays maghrébin vise à atteindre une capacité totale de 25 milliards de mètres cubes d'ici 2030 afin de renforcer ses capacités d'approvisionnement en eau.
Organisé en marge de la 16e conférence des Parties de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), ce sommet, porté par l'Arabie saoudite, en collaboration avec la France, le Kazakhstan et la Banque mondiale, réunit des acteurs internationaux pour aborder la crise mondiale de l'eau et proposer des solutions durables face à sa raréfaction.