© Frankenburg Technologies
De gauche à droite : le PDG de Frankenburg Technologies Kusti Salm, le Premier ministre Mihal, le propriétaire principal Taavi Madiberk, un membre du conseil d'administration de Veiko-Vello Palm.
La radio-télévision publique estonienne a rapporté le 5 décembre que l'entreprise estonienne Frankenburg Technologies, spécialisée dans l'industrie de la Défense, allait commencer à tester ses propres missiles antiaériens en Ukraine dans le courant de l'année 2025.
«La technologie est prometteuse et nous commencerons à la tester en Ukraine dans le courant de la nouvelle année», a déclaré Kusti Salm, PDG de Frankenburg Technologies. L'accord est prêt à être testé, a-t-il ajouté.
Comme l'a souligné la veille Bloomberg, présentant cette «start-up», Frankenburg Technologies est «un nouveau venu» créé il y a moins d'un an «qui fabrique des missiles bon marché abattant des drones à l'aide d'un logiciel de guidage de précision».
«Notre mission est d'équiper le monde libre des technologies nécessaires pour gagner la guerre», explique le site de l'entreprise.
Vers «des centaines» de missiles produits par semaine
Selon le média public estonien, Frankenburg prévoirait de débuter la production à raison de «quelques dizaines de missiles» anti-aériens par semaine, mais pourrait en produire «des centaines» par semaine d'ici le troisième trimestre 2025.
Selon Salm, le besoin de nouvelles armes ne disparaîtra pas, même en cas de cessez-le-feu en Ukraine. «Une nouvelle guerre, beaucoup plus importante, va éclater en Europe», a-t-il assuré à Bloomberg.
Mi-novembre, auprès du Financial Times, le ministre estonien des Affaires étrangères Margus Tsahkna avait appelé l'Union européenne à envoyer des forces militaires en Ukraine dans le cadre d'un accord de paix proposé par le vainqueur des élections américaines, Donald Trump. Il a également estimé que l'adhésion du pays à l'OTAN serait pour lui la «meilleure garantie de sécurité».