par Dominique Delawarde
Selon le Financial Times, le nombre de déserteurs des forces otano-kiéviennes enregistré sur les dix premiers mois de 2024 est supérieur au total des deux années 2022 et 2023. Certaines sources ukrainiennes évoquent le nombre de 170 000 désertions. Et le rythme s'accélère...
Les soldats otano-kiéviens commenceraient-ils à réaliser que leurs chefs politiques et militaires leur ont menti en leur laissant croire que la victoire, avec le soutien d'une OTAN réputée invincible, ne serait qu'une formalité ?
Commenceraient-ils à réaliser qu'ils meurent par centaines de milliers, non pas pour leur indépendance qu'ils auraient pu conserver par négociation avec la Russie, mais pour les intérêts géopolitiques et économiques d'une oligarchie néoconservatrice et prédatrice anglo-saxonne ?
J'ai relu avec intérêt l'Ordre du Jour nmr 13 du CEMA français de Mai 2022 qui restera probablement dans l'histoire et qui accusait imprudemment et sans preuve les Chefs militaires russes d'avoir menti, et du commentaire que j'avais fait de cet ordre du Jour.
• reseauinternational.net ukraine-ordre-du-jour-numero-13-du-cema-commente-par-le-general-dominique-delawarde
L'avenir nous dira QUI a menti à QUI ? L'ampleur du niveau de désertion dans le camp otano-kiévien semble toutefois clairement indiquer qu'une part toujours plus large des combattants du régime de Kiev ne croient plus vraiment aux narratifs qui leurs sont servis par leurs chefs politiques et militaires...
Mise au point de Piotr Tolstoï : Dans une interview exclusive du 4 décembre, le vice-président de la Douma russe, Piotr Tolstoï, révèle que les Européens n'ont pas encore mesuré les conséquences réelles du conflit en Ukraine. Il nous livre en 10 mn, sa vision du conflit et ce qui attend l'Europe si la situation s'aggrave.
Si les leaders politiques va-t-en guerre néocons européens persistent dans leur jusqu'au boutisme délirant et insensé, les choses pourraient tourner fort mal pour l'Occident otanien. Outre son avance dans les technologies hypersoniques, et dans la défense anti-aérienne et anti-missiles, la Russie dispose d'une profondeur stratégique et d'une résilience que n'avons pas, ou plus, en Occident. Que la guerre reste conventionnelle ou qu'elle passe au stade nucléaire, la guerre sera perdue pour nous (elle l'est déjà) avec des conséquences incalculables. Je suggère à la Kallas, Haute (??) Représentante de l'Union pour les affaires étrangères, et à monsieur Scholtz, de prendre quelques minutes de leur temps pour se rappeler l'histoire en visionnant l'excellent documentaire présenté sur Arte en novembre 2024 : «Opération Barbarossa - Au cœur des ténèbres / L'hiver» / ARTE
Décidément,la guerre est quelque chose de beaucoup trop sérieux pour être confiée aux «Young Leaders européens» formatés par les anglo-saxons pour servir leurs intérêts.