par Geopolintel
Le Pentagone a annoncé que les États-Unis avaient actuellement «environ 2000» soldats en Syrie, soit plus du double du nombre précédemment annoncé par le porte-parole du département de la Défense.
«Il y a des considérations de sécurité diplomatique et opérationnelle avec nos déploiements de nos soldats, et c'est certainement le cas ici», a déclaré le secrétaire de presse du Pentagone, le général de division Patrick Ryder, qui a précisé que les 2000 soldats étaient tous en Syrie pour combattre ISIS.
«Comme je l'ai compris et comme on me l'a expliqué, ces forces supplémentaires sont considérées comme des forces de rotation temporaires qui se déploient dans le cadre d'une opération de maintien de la paix. Ces forces supplémentaires sont considérées comme des forces de rotation temporaires qui se déploient pour répondre à des besoins de mission changeants, alors que les 900 soldats stationnés sont déployés à plus long terme».
Les va-t-en guerre du Pentagone ont probablement déployé des soldats supplémentaires pour coordonner les troupes des terroristes pour la prise du pouvoir syrien et assurer la logistique et le ravitaillement. Aucune force terroriste ne dispose de moyens aussi importants sans la complicité des États.
Interrogé sur le fait de savoir si le secrétaire à la défense Lloyd Austin connaissait le nombre des troupes américaines en Syrie, Ryder s'est dit «confiant dans le fait que le secrétaire suit les forces américaines déployées dans le monde entier», mais que Austin n'avait pas parlé au commandant du Commandement central des États-Unis, le général Michael «Erik» Kurilla qui supervise les forces américaines dans la région.
Il y a actuellement au Pentagone deux factions qui s'opposent en pleine transition du pouvoir à Washington. Cette transition ne se passe pas aussi bien que Trump le souhaitait et l'intervention de ces soldats supplémentaires qui n'était pas connue par le porte-parole du Pentagone, interroge sur les véritables décisionnaires à savoir le département de la défense ou la CIA.
En 2008, le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a créé le Defense Clandestine Service (DCS), qui étend le renseignement militaire à des régions situées en dehors des zones de guerre. Cette refonte des services de renseignement travaille étroitement avec la CIA. Depuis le 11 septembre 2001, la CIA est en concurrence avec les renseignements militaires, et on soupçonne le Pentagone de vouloir usurper le rôle de la CIA ou de son service d'action clandestine. On comprend maintenant que le porte-parole du Pentagone n'ait pas donné l'information avant la chute du pouvoir syrien en précisant la présence supplémentaire de ces 1100 soldats sur le sol syrien.
WASHINGTON, 19 décembre (Reuters)
Le Pentagone a déclaré jeudi qu'il avait 2000 soldats américains en Syrie, soit plus du double des 900 qu'il avait précédemment déclarés, et que les troupes supplémentaires étaient considérées comme des forces temporaires envoyées pour soutenir la mission contre les militants de l'État islamique. Le porte-parole du Pentagone, le général de division Pat Ryder, a déclaré aux journalistes qu'il ne savait pas depuis combien de temps le nombre était de 2000, mais que cela datait depuis plusieurs mois de plusieurs mois avant la chute du président syrien Bachar el-Assad. «J'ai appris le chiffre aujourd'hui... alors que je vous annoncé qu'il y avait 900 soldats, je tenais à vous informer sur ce sujet». Interrogé par les journalistes sur la durée pendant laquelle les effectifs ont augmenté pour atteindre 2000 hommes, Ryder n'a pas donné de date précise, mais a déclaré : «Je pense qu'il serait probablement juste de dire qu'il n'y a pas eu d'augmentation des effectifs : Je pense qu'il serait probablement juste de dire, au minimum, des mois... cela dure depuis un certain temps».
Les États-Unis ont déclaré publiquement pendant plusieurs années qu'ils avaient 900 soldats en Syrie qui travaillaient avec les forces locales pour empêcher une résurgence de l'État islamique, qui s'est emparé en 2014 de vastes pans de l'Irak et de la Syrie, avant d'être repoussé. L'administration du président Joe Biden a déclaré que les troupes américaines resteraient en Syrie, bien que le président élu Donald Trump puisse les retirer lorsqu'il prendra ses fonctions le 20 janvier. Au cours de son premier mandat, Trump a tenté de retirer les troupes américaines de Syrie, mais il s'est heurté à la résistance des autorités et, en fin de compte, certaines troupes sont restées sur place. Au début du mois, les rebelles syriens ont renversé le gouvernement d'Assad et pris le contrôle de la capitale Damas. L'armée américaine a continué à mener des frappes contre les militants de l'État islamique. Ce n'est pas la première fois ces dernières années que le Pentagone a dû réviser le nombre de ses troupes dans un pays. En 2017, l'armée américaine a révélé qu'elle avait 11 000 soldats américains en Afghanistan, soit des milliers de plus que ce qu'elle avait révélé précédemment.
source : Geopolintel