28/12/2024 reseauinternational.net  4min #264689

 Lavrov : la France a contacté la Russie pour résoudre le conflit ukrainien sans Kiev

La France perd la face tant Macron a double visage

Il y a pire qu'un imbécile intégral à la tête de l'État, il y a celui dont l'arrogance, le mépris d'autrui et l'absence totale de principe lui fait croire à l'intelligence, celle qui peut manipuler à son aise ses interlocuteurs. Macron, par ce vice-là, a détruit tout ce sur quoi il pouvait feindre de s'appuyer, y compris les traditions diplomatiques françaises, comme il a détruit la Constitution de la Ve République (nous ne la regretterons pas elle était faite comme l'UE pour engendrer pareille médiocrité), et surtout le mouvement qui l'avait porté au pouvoir hâtivement baptisé parti mais formé d'«obligés»... Une tendance là encore de «l'époque». Alors que la propagande française, celle d'un pseudo consensus républicain en fait totalement atlantiste, dit à peu près n'importe quoi et confond campagne de haine avec information, ceux qui ont le moindre sens des réalités savent bien ce qu'il en est en réalité... La nécessité de négocier, face à la raclée que la guerre de l'OTAN par procuration est en train de prendre sur le terrain. Qui participera aux négociations voilà la question... l'irresponsabilité des provocations de ceux qui comme Zelenski tentent d'entretenir la guerre pour en tirer le meilleur parti personnel est dans la logique... Mais on se bouscule au portillon pour être sur la photo du traité final qui dira ce qu'il advient de l'UE... c'est peu dire les divisions... Les Russes qui en ont assez de ce cirque ont décidé de lâcher le morceau sur le double jeu de Macron. Ils disent également ce faisant : inutile de discuter avec les larbins sans aucune crédibilité, attendons le suzerain de la bande...

Danielle Bleitrach

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Lavrov : la France propose un dialogue à la Russie par des voies secrètes, en contournant Kiev

par Orosz Hirek

La Russie a reçu des propositions de la France pour engager un dialogue sur le conflit en Ukraine sans la participation de Kiev, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'un événement en ligne avec des représentants de médias russes et étrangers.

«Nous avons reçu à plusieurs reprises des appels de nos collègues français à huis clos : «Aidons, établissons un dialogue sur la question ukrainienne». Même, sans l'Ukraine», a-t-il déclaré.

Le ministre a noté que de tels signaux provenaient de Paris en violation de la règle occidentale selon laquelle «sans l'Ukraine, pas un mot sur l'Ukraine». Dans le même temps, la France a initié le déploiement de soldats de la paix en Ukraine et la formation de soldats des forces ukrainiennes, a rappelé Lavrov.

«Un tel comportement ambigu ne crée pas le désir de prendre au sérieux ce qui relève de l'initiative de nos collègues français», a-t-il ajouté.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que la Russie était prête à consulter l'administration du président élu américain Donald Trump sur la résolution du conflit en Ukraine, mais que des pourparlers vides ne satisferaient pas Moscou.

«Un cessez-le-feu ne mène nulle part, nous avons besoin d'accords juridiques finaux qui fixent toutes les conditions nécessaires pour garantir la sécurité de la Fédération de Russie et les intérêts légitimes de sécurité de nos voisins, mais dans un contexte qui consacre de manière juridique internationale l'impossibilité de violer ces accords», a-t-il déclaré.

Le président Vladimir Poutine a déclaré lors de sa conférence de presse annuelle du 19 décembre que ce dont la Russie a besoin dans le conflit en Ukraine n'est pas un cessez-le-feu, mais une paix durable qui offre des garanties de sécurité au pays et à ses citoyens. Il a expliqué qu'un long cessez-le-feu permettrait à l'ennemi de commencer à reconstruire ses troupes.

S'exprimant sur la possibilité d'un cessez-le-feu à court terme, Poutine a déclaré que le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait fait une telle proposition. Selon le dirigeant russe, il lui a conseillé de se renseigner d'abord à Kiev, car Moscou a accepté de telles initiatives au moins trois fois dans le passé, qui ont ensuite été rejetées par l'ennemi.

source :  Orosz Hirek via  Histoire et Société

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