Missiles ukrainiens tirés vers la région de Koursk. Crédit : Comité d'enquête russe.
Tatiana Moskalkova, déléguée aux droits de l'homme de la Russie, a exhorté les instances internationales à dénoncer une frappe ukrainienne sur un internat à Soudja, dans la région de Koursk, où se trouvaient des civils russes. Elle a qualifié cet acte de crime contre l'humanité et a affirmé que les responsables devraient en répondre.
Tatiana Moskalkova, déléguée aux droits de l'homme de la Fédération de Russie, a écrit sur sa chaîne Telegram qu'elle avait demandé au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme et à d'autres responsables de diverses organisations concernées de condamner l'attaque terroriste des forces armées ukrainiennes contre un internat à Soudja, dans la région de Koursk.
«Les nazis ukrainiens ont organisé une provocation sanglante à Soudja, dans la région de Koursk. Une frappe de missiles sur un internat dans lequel les occupants détenaient des citoyens russes capturés illégalement : des femmes, des personnes âgées, des malades. [...] Je lance un appel au Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, au président du Comité des droits de l'homme, à la directrice de l'ODIHR, au secrétaire général du Conseil de l'Europe et au Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe pour qu'ils condamnent le crime contre l'humanité commis par le régime de Kiev», a-t-elle indiqué.
Tatiana Moskalkova se dit convaincue que les auteurs de cette atrocité, qui ont «cyniquement bafoué toutes les conventions et tous les traités», seront inévitablement et sévèrement punis.
Le 1er février les forces armées ukrainiennes ont commis un nouveau crime de guerre en lançant une attaque ciblée de missiles sur un internat dans la ville de Soudja, dans la région russe de Koursk.
Selon les informations du ministère russe de la Défense, l'attaque des forces armées ukrainiennes contre une installation civile a démontré une fois de plus la nature terroriste et inhumaine des personnes au pouvoir à Kiev.
Une procédure pénale a été ouverte contre le commandant de la 19e brigade de missiles des forces armées ukrainiennes, Rostislav Karpouсha, qui est soupçonné d'avoir commis cet attentat, a rapporté le Comité d'enquête russe. Selon les enquêteurs, ce dernier a ordonné à ses subordonnés d'effectuer une frappe de missiles sur le bâtiment d'un internat situé dans la ville de Soudja, dans la région de Koursk, où se trouvaient des civils. L'attaque terroriste a fait des morts et des blessés.
Ce n'est par le premier cas d'atrocités commises par le régime de Kiev contre des civils dans la région de Koursk. Ainsi, le 31 janvier le Comité d'enquête russe a rapporté que les militaires des forces armées ukrainiennes de la 92e brigade, alors qu'ils se trouvaient dans le village de Rousskoïé Poretchnoïé du district de Soudja, dans la région de Koursk, entre le 28 septembre et le 24 novembre 2024, ont assassiné 22 civils, huit femmes ayant été violées avant d'être abattues.