La nature des escroqueries des ONG est d'avoir une cause qui semble philanthropique, comme « Sauver les orphelins de ville-triste », puis elles empochent l'argent et aucun orphelin n'est réellement aidé. - Elon Musk
Par James Howard Kunstler - Le 14 février 2025 - Source Clusterfuck Nation
L'exorcisme des États-Unis ne cesse de s'accélérer. On le voit au nombre de tours par minute que la tête d'Elizabeth Warren tourne pendant qu'elle vomit de la soupe aux petits pois devant les caméras. Qui aurait pu imaginer que la direction centrale des États-Unis était infestée de démons ? Et oui, j'aimerais bien savoir comment des fonctionnaires modestes comme Liz Warren ont pu amasser une fortune de 12 millions de dollars... et 30 millions de dollars pour Samantha Power (ancienne directrice de l'USAID)... et plus de 150 millions de dollars pour Nancy Pelosi. Serait-ce aussi simple que de bien choisir ses actions ? (Est-ce ainsi qu'ils passent leur temps ?)
Vous avez des raisons de soupçonner que ce qui se passe à Washington DC est la plus grande opération de racket jamais menée sur la terre verte de Dieu. « Une menace pour notre démocratie ! » a déclaré sans cesse le Parti du Chaos pendant la campagne électorale à propos de Donald J. Trump. « La démocratie meurt dans l'obscurité », déclare encore le Washington Post sur sa plaque signalétique. Pourtant, qui a exactement maintenu les lumières éteintes ces quatre dernières années ? Qui a brouillé les cerveaux des classes dirigeantes et intellectuelles du pays ? Qui a fait de la maladie mentale une aspiration ?
On commence à se rendre compte qu'en parlant de « notre démocratie », ils voulaient en réalité parler de « notre éternelle escroquerie ». Et elle n'est pas morte dans l'obscurité, elle a prospéré, grandi et s'est répandue dans l'obscurité humide de la bureaucratie comme la moisissure visqueuse du Diable. Et maintenant, elle est révélée, au grand dam de plus de la moitié de la nation qui n'était pas corrompue. Retournez un tronc dans les bois et vous aurez la métaphore de « notre démocratie ». D'innombrables créatures rampantes s'y faufilent, leur alimentation interrompue...
Le succès de la gauche politique découle de son dévouement à organiser ses membres et leurs activités. L'organisation a été la clé de leur grand projet pour arriver à l'utopie. Sauf que, vers l'aube de ce siècle, alors que le flambeau du communisme s'éteignait, ils ont réalisé que l'utopie était une destination peu susceptible d'être atteinte. Au lieu de cela, ils ont pu utiliser leur talent d'organisation pour diriger le flux d'argent de leur liste toujours croissante d'ONG sauvant le monde vers les comptes bancaires de leurs propres membres.
L'USAID en était l'exemple parfait, une floraison de boucles de rétroaction en dollars se référant mutuellement, fournissant des « emplois » à six chiffres et des cocktails sans fin pour l'élite surnuméraire produite par les académies de formation de gauche, Harvard, Brown, Yale - avec une énorme prime versée aux membres du Congrès et aux sénateurs qui ont déboursé des fonds massifs provenant des contribuables pour chaque nouvelle organisation dédiée à l'élévation des « marginalisés et opprimés ».
Bien sûr, ce n'était que la frénésie alimentaire des petits poissons à la surface. Plus profondément, le flux d'argent allait vers des entreprises bien plus démoniaques : le gang de la révolution colorée à la CIA, au département d'État et Dieu sait quelles autres agences clandestines... Antifa et BLM (les troupes de choc du Parti démocrate)... l'industrie de l'information (maintenant complètement corrompue devenue une opération mondiale de manipulation mentale)... Hollywood, l'usine à rêves qui façonne l'air du temps avec ses fantasmes de jeunes femmes patronnes... l'édition de livres (avec ses « avances sur droits d'auteur » d'un milliard de dollars aux auteurs célèbres du monde politique, qui ne pourraient jamais gagner autant d'argent grâce aux ventes de livres)... les systèmes scolaires à tous les niveaux... la matrice médicale et pharmaceutique.... le racket des marchés publics militaires, d'une ampleur impossible à quantifier (et probablement à l'origine des échecs répétés du Pentagone en matière d'audit).. et, comme nous l'avons appris récemment, l'entretien et l'alimentation de vingt millions d'étrangers en situation irrégulière introduits dans notre pays par l'agence de voyage « Joe Biden » / Al Mayorkas.
Cette gigantesque ferme à vers est maintenant exposée, ses habitants rampants se desséchant sous la lampe solaire du DOGE. La réponse de la troupe de clowns de la gauche politique qui se fait le porte-parole de toutes ces escroqueries est le psychodrame performatif le plus pathétique jamais mis en scène dans les rues de notre capitale nationale : Schumer, Maxine Waters, Ayana Pressley, Liz Warren et tous les autres perdants de l'enfer Wokiste qui se lamentent en chantant devant les caméras la vieille chanson syndicale Which Side Are You On, comme s'ils reconstituaient la catastrophe minière de Monongah en 1907. Ils pleurent, comme le dit le vieil adage, jusqu'à la banque.
Les histrioniques des trois dernières semaines ne sont que le début, vous comprenez, puisque l'USAID n'était qu'une taupinière à côté de la chaîne de montagnes des turpitudes passées qui se dessinent à mesure que les généraux de M. Trump se déploient dans l'espace de bataille. Hier, ô miracle !, Robert F. Kennedy, Jr., a prêté serment pour le ministère de la Santé et des Services sociaux, afin de superviser l'empire de la fraude qu'est devenue la santé publique sous le règne crapuleux de Tony Fauci et de ses acolytes. Le revers de la médaille de MAHA est Make Medicine trutHful Again (Rendre la médecine honnête à nouveau). Tout ce qui concerne les soins de santé en Amérique est en proie au discrédit et à l'ignominie, des médecins pris en otage par leurs maîtres d'œuvre du capital-investissement aux essais de médicaments truqués de la FDA, en passant par la mauvaise gestion délibérée des données du CDC, le jeu des subventions et des pots-de-vin du NIH et du NIAID, le cauchemar de la fraude à l'assurance maladie, et la porte tournante entre l'industrie pharmaceutique et le gouvernement, RFK est confronté à l'une des tâches les plus ingrates de nettoyage de crasse depuis qu'Hercule a déblayé les écuries d'Augias. Et puis il y a la gigantesque boule de poils de la nourriture américaine empoisonnée.
La seule figure qui reste absente sur le terrain est celle de Kash Patel, et on peut dire, d'après les tactiques dilatoires employées par le Parti du Chaos, qu'ils (et leurs alliés de la blob) redoutent le jour où il sera confirmé à la tête du FBI. C'est alors que les forces combinées de l'avalanche, du tsunami, du tremblement de terre et du feu enverront un flot exterminateur d'informations longtemps réprimées sur les assassinats des années 1960, le RussiaGate, l'affaire Epstein, le blanchiment d'argent en Ukraine et bien d'autres scandales de trahison non résolus. Cela va arriver. Et si, par un caprice du destin, M. Patel ne parvient pas à obtenir les votes, quelqu'un d'autre le fera, quelqu'un d'aussi capable de désinfecter ce trou à rats. Quand ce jour viendra, je suis sûr que Chuck Schumer chantera Kumbaya depuis les marches du Capitole, s'attendant à ce que tout disparaisse comme par magie.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d'abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu'au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone