• _... Elle se situe en Roumanie, selon l'excellente (et cette fois judicieusement audacieuse) analyse d'Andrew Korybko. • L'infamie totalitaire commise par les globalistes de Bruxelles-Bucarest défie ouvertement les Etats-Unis.
27 février 2025 (16H15) - C'est bien connu, Andrew Korybko est un excellent commentateur, mais trop souvent pour nous, un commentateur prudent. Cette fois, au diable la prudence ! Korybko voit dans les événements de Roumanie l'ouverture d'une "guerre nouvelle", et il accorde donc à l'événement une exceptionnelle importance. On ne peut que souscrire à son avis, d'autant qu'il s'adapte avec une remarquable vélocité aux étonnants changements de partenaires, d'adversaires, d'alliances, de rapprochements et de trahisons, etc.
« Ce qui se déroule dans ce pays des Balkans n'est rien de moins que l'ouverture d'un autre nouveau front de la guerre froide, bien que cette fois-ci idéologique, qui oppose également de manière intéressante les alliés nominaux de l'OTAN les uns aux autres tandis que l'UE et les États-Unis prennent des positions opposées. »
Il y a une fureur rentrée dans l'acte de la direction roumaine, téléguidée par la direction hyper-belliciste de Bruxelles, contre le candidat déjà agressé (lors de l'élection annulée de décembre 2024) Calin Georgescou. Korybko le baptise aussitôt "le Trump roumain" et le place sans hésiter dans la mouvance nationaliste-populiste qui balaie et dévaste les territoires de "l'Empire du Système"... Lequel "Empire-Système" doutait si peu que l'on osât jamais le défier qu'il laissa un Trump se faufiler entre les mailles du filet et les balles d'un fusil d'assaut AR-15 de circonstance, et dont on dit qu'elles sifflent aux oreilles...
Cette fois, nous sommes bien d'accord et obligés de le constater, c'est la courroie de transmission elle-même de cet "Empire-Système" lui-même qui le défie, d'où la rage furieuse des galopins de la secte bruxelloise. Ce sont eux qui ont évidemment actionné le bouton de l'agression contre Georgescou, pour provoquer et défier les infâmes imposteurs de Washington D.C., encore plus que pour faire avancer des plans géopolitiques en faveur de l'Ukraine. En effet,
«...il y a plus que la géopolitique dans ce qui se passe. L'idéologie est sans doute un facteur tout aussi important. »
Qui cédera ? s'interroge Korybko. Sans céder un pouce de l'audace qu'il montre dans ce texte, il espère bien que Trump ne s'en laissera pas conter.
« Il incombe à l'administration Trump de faire le nécessaire pour garantir que Georgescou soit autorisé à se présenter à la présidence lors des nouvelles élections de mai et que le vote soit véritablement libre et équitable au lieu d'être biaisé comme d'habitude. [...]» Il est par conséquent possible que Trump puisse donner un coup de main à Georgescou pour accélérer considérablement le temps qu'il lui faut pour neutraliser les complots subversifs de son propre "État profond". »
On suit donc l'affrontement en observant que tout vient à point à qui sait attendre. Si Trump a quelque vigueur d'esprit, il pourrait faire un 'package' Ukraine-Roumanie, pour rétablir un ordre digne de ce nom. Il faut comprendre qu'avec ces deux crises, il n'est pas loin de tenir l'UE à la gorge s'il fait retentir quelques bruits de bottes venues d'une des très-nombreuses bases US dans cet ensemble, surtout en Roumanie.
Plaisanterie de notre part, tout cela ? Aujourd'hui peut-être, demain moins assurément. Il y a des gens, à Washington D.C., qui commencent à s'agacer des « éjaculations d'impuissance » (l'expression fut employée malgré son aspect assez contradictoire, ce n'est pas notre faute), - celles de l'UE, bien entendu.
Aujourd'hui, à Washington encore, on n'est pas loin de considérer un George Soros, - qui est évidemment dans le coup de tout le processus roumain, - avec autant d'hostilité qu'on considéra un temps le fameux Ben Laden et, avant lui, le redouté ' Machine Gun Kelly'.
On laisse la plume à Andrew Korybko, il le mérite. Son texte est sur son site 'korybko.substack.com', à la date du 27 février 2025.