par Yoann
La Syrie est à nouveau le théâtre de violences sanglantes, avec des massacres ciblant principalement la communauté alaouite. Ces événements, survenus entre le 6 et le 10 mars, ont fait des centaines de victimes civiles, dont des femmes et des enfants. Malgré l'ampleur des atrocités, la communauté internationale reste largement silencieuse.
Des femmes et des enfants massacrés : la Syrie sombre dans l'horreur, encore et toujours. L'Occident détourne les yeux : jusqu'à quand ?
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au moins 400 personnes ont été tuées lors de ces récents affrontements, dont 333 civils alaouites. Les forces gouvernementales syriennes, qualifiées de «terroristes» par certains observateurs, sont accusées d'avoir perpétré des exécutions sommaires et des bombardements aveugles sur des zones civiles. Ces massacres, décrits comme une «vengeance collective», s'inscrivent dans un contexte plus large de tensions sectaires et de contentieux historiques entre les alaouites et les groupes islamistes, notamment les Frères musulmans.
Alors que les médias occidentaux s'étonnent de ces violences, ils omettent souvent de mentionner le rôle des puissances étrangères, dont les États-Unis et Israël, dans la déstabilisation de la Syrie depuis 2011. Ces événements rappellent cruellement que la guerre en Syrie, loin d'être terminée, continue de faire des victimes innocentes sous le regard complice d'une communauté internationale divisée.
source : Le Média en 4-4-2