Retranscription de la vidéo : 250402 ponérologie du néofascisme
(Entre crochets nous ajustons notre propos).
Sujet : Trois fois au moins, la dame en question a servi d'épouvantail pour servir le Davosisme, en faisant dire : "Oh mon dieu c'est dégueulasse vous n'allez pas voter pour cette grosse pourriture toute pourrie, alors que nous défendons la Démon-cratie ! Et la De-Moi-cratie, elle est beaucoup mieux que le Fake-isme !".
Et résultat des courses, nous vivons dans un... c'est toujours fort d'utiliser ce mot, on ne peut pas l'utiliser à mauvais escient, le fascisme, mais nous vivons dans un état qui est extrêmement proche du totalitarisme. Il n'en a pas les apparences, c'est tout. Il en a le goût, la couleur, la forme, la teneur, la texture, et les pratiques, la mentalité, mais il se défend très bien d'en avoir les apparences.
On dit "Israël, il fait le travail quand même hein !"
Le fascisme, ce qui était flagrant, est que les gens étaient super empli de certitude, de faire partie d'une élite, rigoriste, et très impressionnée par sa hiérarchie. Extrêmement soumise, mais qui fait de son mieux et qui se bat de toutes ses forces pour satisfaire sa hiérarchie, qui a totalement raison, à laquelle il faut se dévouer cœur et âme, si on veut ne serait-ce que survivre dans ce système. La moindre défaillance de foi en sa hiérarchie, c'était la mort.
Aujourd'hui cela a prit des apparences différentes. Une façon de faire qui est moins grillée au niveau de la mémoire collective, mais qui, au fond, mais en gros, le fascisme d'aujourd'hui est celui qui a aussi énormément de certitude, de supériorité, et de défi contre ceux qui s'y opposent.
On est dans un truc où "Je fais le mal" mais "je refuse qu'on me dise que je fais le mal", car je suis assez grand pour savoir que je fais le mal, et ceux qui me disent que je fais le mal, et viennent condamner le mal que je fais, sont les mauvaises personnes. C'est de l'obscurantisme ; parce que c'est la nuit, la phase lunaire absolue. (Les phases diurnes, de "lumières" intellectuelles sont celles où la raison et l'évidence percent le brouillard des mensonges et des illusions. La nuit, la réalité se fond avec les peurs et les craintes).
Ici, la personne qui fait le mal a une communauté de suiveurs, qui, en fait, la soutient. Quand elle fait le mal absolu, le crime, le meurtre, des génocides, (et toutes sortes de sacrilèges) les personnes sont là pour montrer leur compréhension, et leur tolérance du mal.
(En réalité elles ne peuvent pas se défendre, critiquer ou s'opposer, sans être immédiatement reléguée au banc de la société, y compris par leurs proches. Et mieux : ce comportement de "tolérance du mal" est exactement celui qui est correct, mais à condition d'en comprendre la vraie nature, comme dénonciation d'une faille, dans la pensée, intellectuelle, logique ; mais eux le font par principe et en gardant les yeux fermés, avec pour finalité de s'y habituer et d'en faire leur nouvelle normalité). Ils n'ont droit à aucun esprit critique.
Et les dirigeants veulent pouvoir faire le mal en paix.
À l'époque du nazisme, il ne s'agissait pas de pouvoir faire le mal en paix, il s'agissait de croire qu'on faisait le Bien, sans se rendre compte qu'on faisait le mal. (En raison du fait qu'ils poursuivaient des objectifs erronés). C'était une folie. Collective. Historique. Monumentale.
Mais cela prouve que les folies collectives historiques monumentales, existent ! Donc on devrait garder à l'esprit qu'il est possible que nous soyons dans une folie collective monumentale historique.
Dans le genre : On ne s'en rend pas compte parce qu'on est dans le système et que progressivement on a été amenés à devenir comme cela. C'est anthropologique. (Cela veut dire qu'on ne peut l'observer que de l'extérieur).
Aujourd'hui, c'est différent, ou même le contraire, mais c'est une autre façon d'exprimer la pulsion animale qui se trouve dans le psychisme des gens et qui est inassouvie, en disant "Non je ne suis pas nazi, non je ne suis pas raciste, non non je suis un démocrate:i)". (On fait cela en disant l'inverse, en accusant un innocent d'être ce dont on veut se défausser). On fait tout ce qu'on peut pour essayer de dominer cette pulsion animale, pour la faire taire, mais en réalité elle existe, elle grouille, elle ne demande qu'à jaillir, à sortir, à s'exprimer et à exister.
Pourquoi ? Parce qu'elle prétend avoir des solutions radicales et bien meilleures que celles que l'hypocrisie et la fadeur sont
capables de produire. L'intelligence travaille à long terme. Elle n'obtient pas de résultat immédiat. Mais ça trépigne là-dedans ; ça veut quelque chose qui explose, ça veut de la violence, ça veut du résultat tout de suite. Et même si cela fait du mal à tout le monde, et même si c'est contre-productif, RAF. (On garde à l'esprit que le Mal peut très bien utiliser des stratégies à long terme, mais ce qui compte est la pulsion, la volonté).
La caractéristique du mal, est quand même de s'affranchir des contradictions. De ne pas en avoir besoin dans sa réflexion. Et c'est vrai que ce n'est qu'une vue de l'esprit ; toute contradiction est une vue de l'esprit, et c'est de la plus grande sagesse de dire cela.
Le chantre du mal est quand même outillé d'une grande sagesse. Il est animal. Les animaux sont d'une sagesse incroyable. Ils fonctionnent avec la nature, sans se poser de question, et c'est la nature qui fonctionne. Donc il n'y a pas à se faire de soucis, puisque c'est fait comme cela, c'est le Cosmos, l'univers... Je chie ou je veux, je fais ce que je veux ! Je mange ce que je veux, c'est normal. Nor-Mal.
L'être humain est quand même doté d'une conscience morale, qui est sensée lui dire : "Ok, on va gérer ça avec intelligence". "Si on veut que dans le futur les choses se passent de mieux en mieux, si on veut arranger les choses, que tout le monde ait à manger, que tout le monde ait le droit de vivre ; si on veut profiter de l'intelligence de chacun, et si on veut que chacun puisse apporter sa pierre à l'édifice, il faut : un système, une Société, un monde où tout le monde s'entraide.". Ok. On crée la Société. Super.
L'intelligence crée la Société, et l'intelligence pose un barrage à cette pulsion animale, mortelle. (Elle apprend à l'écouter et lui apporte des réponses intelligentes, mais ne la laisse pas prendre les décisions).
Mais elle est toujours là, et grouillante. et dans une Société, à l'échelle sociale, donc, cette pulsion grouillante est toujours prête à bondir ; c'est ce qui a été avec le fascisme, et c'est ce qui est aujourd'hui, avec la "Parade du Bonheur".
"Soyez heureux. Faites comme nous. Applaudissez-nous. Mais ne nous critiquez pas, sinon on vous BROIIIEE.". On vous décloque la gueule.
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À propos du fait de se départir des contradiction.
On l'explique dans le livre, lorsque le jugement préempte sur la réalité, les contradictions sont effacées.
Les contradictions qui veulent être oubliées, n'apparaissent que dans la dynamique des choses, pas quand elles sont statiques, photographiques.
Que l'on soit en opposition, ou à la recherche de quelque chose, il y a un bien et un mal à tout. On voit le mal de là où on est et le bien de là où on veut aller. Seulement on oublie le bien de là où on était, et on découvre le mal de là où on va.
Quelle que soit la raison pour laquelle on fait quelque chose, on découvre le mal qu'on a créé.
Pour grandir en conscience, la nature offre des situations rocambolesques du style "Tu obtiens ce que tu voulais éviter".
En voulant éviter le fascisme de façon obsessionnelle, on se retrouve à chasser des fantômes avec un bâton. On obtient le fascisme moderne, le néofascisme, qui est sûrement largement pire.
Puisque l'ancien n'a plus droit de cité, on est vaccinés contre lui, on sait comment l'éviter, le reconnaître et se battre contre. Mais le nouveau fascisme, on ne sait pas le reconnaître, on ne sait pas se battre contre, et on n'a pas de défenses immunitaires contre lui.
Et pour exister, ce néofascisme dit : "Aie peur du fascisme, viens me voir, Moi !!".
C'est comme une prophétie autoréalisatrice - ce que j'explique dans le livre - les craintes sont autoréalisatrices. Si tu as peur de quelque chose, tu lui donnes de l'énergie, de la substance pour le faire exister avec plus de force. Et il devient la nouvelle réalité.
Tu as peur de te faire renverser par une voiture ? C'est ce qui va t'arriver. Comment ça marche ? Comment marche le cerveau ? On en vient à se demander comment font les autres pour vivre sans avoir ce problème, et traverser la rue sans se soucier de rien.
Si tu es obsédé par cette question, ton cerveau fatigue, tellement qu'à un moment donné il ne se rend plus compte de l'évidence. Et la seule fois où il relâche son attention, en se disant que de toutes façons cela n'arrivera pas, c'est ce qui arrive !
C'est ce qui s'est passé avec l'affaire Covid, en disant "Ayez peur du virus qui va vous faire devenir des zombies". Et les gens sont devenus des zombies, mentalement. Des zombies mentaux !
(*) Lire le livre : Logiciel Mental, amazon.fr