par Alexandre L.
Après la France, l'Algérie risque de voir ses relations avec les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) se détériorer.
Dans un communiqué, la Confédération des États du Sahel dénonce «l'acte d'hostilité du régime algérien» qui a procédé à la destruction du «drone, immatriculé TZ-98D, des Forces Armées et de Sécurité de la République du Mali, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, à Tin-Zaoutène, cercle d'Abeibara, dans la Région de Kidal».
Selon le communiqué signé par le président de la Confédération le Général Assimi Goita, «cet incident est d'autant plus grave, qu'il ressort des conclusions de l'enquête, que la destruction du drone a empêché la neutralisation d'un groupe terroriste qui planifiait des actes terroristes contre l'AES».
«Le Collège des Chefs d'État de la Confédération AES rappelle, qu'en application de sa décision en date du 22 Décembre 2024, il a décidé, entre autres mesures, de faire de l'espace confédéral un théâtre unique d'opérations militaires. Par conséquent, le Collège des Chefs d'État de la Confédération de l'AES considère la destruction du drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, comme étant une agression visant tous les États membres de la Confédération AES et une voie perfide de promouvoir le terrorisme ainsi que de contribuer à la déstabilisation de la région», nous apprend le communiqué.
Après avoir condamné dans des termes les plus fermes la destruction de ce drone, les États de l'AES décident de rappeler leurs ambassadeurs.
«En outre, le Collège des Chefs d'État de l'AES décide de rappeler pour consultations les Ambassadeurs des États membres accrédités en Algérie. Le Collège des Chefs d'État de l'AES, d'une part, rappelle au régime algérien que l'éradication du terrorisme demeure une lutte existentielle pour l'AES, d'autre part, exige de lui d'adopter une posture constructive et de contribuer enfin, à la promotion de la paix et de la sécurité dans notre région», indique le communiqué.
source : Actu Cameroun