La lettre, signée par 970 membres d'équipage, dont des pilotes et des officiers supérieurs, affirme que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou poursuit le génocide de Gaza principalement pour servir ses propres intérêts politiques.
De hauts commandants de l'armée de l'air israélienne ont appelé les réservistes signataires de cette lettre de protestation, exigeant qu'ils retirent leur signature sous peine de licenciement immédiat.
Mais les menaces de licenciement ont parfois eu l'effet inverse : seuls 25 réservistes ont retiré leur nom, tandis que huit autres ont ajouté leur signature.
De nombreux rapports indiquent que Netanyahou a systématiquement entravé les accords d'échange de prisonniers avec le Hamas afin de maintenir sa coalition politique. Des proches de prisonniers israéliens, des responsables du Hamas et des sources sécuritaires israéliennes confirment que Netanyahou a bloqué les négociations et retardé la mise en œuvre des conditions convenues, privilégiant la survie politique aux vies des prisonniers israéliens.
Les familles de prisonniers l'ont publiquement accusé d'abandonner des détenus pour apaiser ses partenaires d'extrême droite de la coalition.
Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a révélé que Netanyahou l'avait empêché d'informer les ministres de l'état d'avancement des négociations. Cette obstruction s'est poursuivie malgré la volonté affichée du Hamas de respecter les conditions du cessez-le-feu, Netanyahou cédant aux ministres fascistes qui s'opposent à tout accord qu'ils considérent comme des concessions.
« Les récentes opérations militaires ont violé les cessez-le-feu temporaires, y compris une pause de janvier qui s'est effondrée après que les frappes israéliennes ont tué 700 Palestiniens en quelques jours, les responsables médicaux décrivant les politiques de blocus comme une extermination systématique », souligne le journal israélien Haaretz
CAPJPO-Europalestine