Par Quds News Network, le 12 avril 2025
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Six frères tués dans une frappe israélienne sur un véhicule civil au centre de Gaza &
Gaza, "c'est l'enfer sur terre", selon le responsable de la Croix-Rouge, alors que les attaques israéliennes se poursuivent
Gaza - Samedi, des avions de combat israéliens ont bombardé l'hôpital Baptiste situé dans le centre de la ville de Gaza, ciblant des infrastructures médicales vitales et semant la terreur parmi des centaines de patients et de civils se trouvant à proximité.
La frappe aérienne a touché le service de chirurgie et le générateur d'oxygène de l'hôpital, vital pour les patients en soins intensifs. Peu de temps auparavant, l'armée israélienne avait menacé de bombarder l'hôpital, provoquant l'évacuation précipitée de certaines parties du bâtiment.
L'armée israélienne a lancé deux missiles directement sur la réception et les urgences de l'hôpital. Le bâtiment est désormais complètement hors service. L'électricité a également été coupée par la frappe, privant les patients dans un état critique de tout soutien vital.
Le personnel médical a tenté d'évacuer le plus de patients possible, mais le court délai d'alerte ne lui a pas permis de déplacer tous ceux qui se trouvaient dans les services de chirurgie et de médecine interne. Des dizaines de personnes sont restées coincées dans le bâtiment lors de l'attaque.
Des centaines de patients et leurs familles ont envahi les rues autour de l'hôpital, terrifiés et en état de choc. Les avions de combat ont continué à survoler la zone à basse altitude, ne faisant qu'ajouter au chaos.
Watch the horror of the patients and displaced persons!
Ce n'est pas la première fois qu'Israël prend pour cible l'hôpital Baptiste. En octobre 2003, une frappe aérienne israélienne sur la cour de l'hôpital a tué des centaines de civils déplacés et en a blessé des dizaines d'autres. Ce massacre a choqué le monde entier et reste l'une des attaques les plus meurtrières contre un établissement médical à l'échelle mondiale.
L'hôpital Baptiste, également connu sous le nom d'hôpital arabe Ahli, est l'un des plus anciens hôpitaux de Gaza. Il est géré par l'Église épiscopale anglicane de Jérusalem et a longtemps servi de refuge en temps de guerre.
Les équipes médicales sur le terrain avertissent que les attaques répétées contre les hôpitaux détruisent un système de santé déjà vulnérable. De nombreux hôpitaux ont déjà fermé en raison de frappes ou de pénuries de carburant. Aujourd'hui, même les rares qui tiennent encore affrontent le danger constant des bombardements israéliens.
Les organisations internationales ont condamné les attaques répétées d'Israël contre les installations médicales, les qualifiant de violation du droit international. Cependant, les frappes se poursuivent et les blessés de Gaza n'ont nulle part où se réfugier.
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Six frères tués dans une frappe israélienne sur un véhicule civil au centre de Gaza
Par Quds News Network, le 13 avril 2025
Gaza - Sept Palestiniens, dont six frères, ont été tués dimanche matin dans une frappe israélienne sur un véhicule à l'ouest de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.
Des sources locales ont indiqué que six frères de la famille Abu Muhadi ont été tués dans l'attaque, ainsi qu'une septième personne de la famille Habash, après que leur véhicule a été bombardé par Israël.
Gaza, "c'est l'enfer sur terre", selon le responsable de la Croix-Rouge, alors que les attaques israéliennes se poursuivent
Par Quds News Network, le 12 avril 2025
Gaza - La responsable du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a décrit Gaza comme "l'enfer sur terre" sur fond d'assauts incessants d'Israël.
Les remarques de Mirjana Spoljaric interviennent le jour même où le bureau des droits de l'homme de l'ONU a averti que les tactiques d'Israël menacent purement et simplement les chances de survie des Palestiniens de Gaza.
Mme Spoljaric affirme que ce qui se passe à Gaza constitue "un effondrement extrême" du droit international.
Les bombardements israéliens, qui ont repris le 18 mars, ont tué plus de 1 540 personnes, selon le ministère palestinien de la Santé. L'armée israélienne a également émis des ordres de déplacement forcé qui ont contraint près de 400 000 personnes à fuir leurs maisons et leurs abris. Israël a également imposé un blocus total sur toute entrée de nourriture, de produits médicaux et de tout autre bien depuis le 2 mars.
"Aucun État, qu'il soit ou non partie à un conflit, ne peut être exempté du devoir de ne pas commettre de crimes de guerre, de ne pas commettre de génocide, de ne pas procéder à un nettoyage ethnique", a déclaré Mme Spoljaric à la BBC.
En vertu de la quatrième Convention de Genève, les puissances occupantes, comme Israël à Gaza, doivent veiller à ce que les civils disposent de vivres et de médicaments, et protéger les hôpitaux et les travailleurs de la santé. La convention interdit également le transfert forcé de populations tout entières hors des territoires occupés.
"Ces règles doivent être appliquées. Elles sont universelles".
Les civils subissent de plein fouet l'acharnement des objectifs militaires, a-t-elle ajouté, étant déplacés à plusieurs reprises et leurs maisons réduites en ruines.
Sur les 36 frappes aériennes récentes vérifiées par le bureau des droits de l'homme de l'ONU, toutes les victimes ont été des femmes et des enfants.
Les commentaires du CICR sont les derniers d'une série de signaux d'alarme provenant de l'ONU et d'autres agences.
Vendredi, la porte-parole du bureau des droits de l'homme de l'ONU, Ravina Shamdasani, a déclaré que
"la multiplication des exactions" commises par Israël "est très préoccupante pour le bureau, car Israël impose aux Palestiniens de Gaza des conditions de vie de plus en plus incompatibles avec leurs chances de survie en tant que groupe à Gaza".
Israël continue de bombarder des tentes dans la zone d'al-Mawasi, où il a ordonné à la population de se réfugier pour sa propre sécurité, a-t-elle ajouté.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU a averti qu'Israël, en bloquant Gaza, viole les Conventions de Genève, et que le territoire devient un "camp de la mort".
Lundi, les responsables de six agences d'aide de l'ONU ont appelé la communauté internationale à agir pour sauver la population de Gaza et faire respecter le droit international.
Mme Spoljaric a également mis en garde contre la "déshumanisation" croissante observée durant l'état de guerre, alors que la communauté internationale fait la sourde oreille malgré des crimes de guerre indéniables.
Les Conventions de Genève, conçues pour protéger les civils, ont été créées après la Seconde Guerre mondiale, a-t-elle souligné, pour faire en sorte qu'une telle déshumanisation ne se reproduise plus jamais. Y renoncer ou les vider de leur substance envoie un dangereux message selon lequel "tout est permis".
Le CICR estime que le respect des règles de la guerre peut contribuer, à terme, à l'instauration d'une paix plus durable. Selon lui, à l'issue d'un conflit, les soldats comme les civils se souviendront si leurs adversaires ont respecté le droit international, ou s'ils ont commis des horreurs.
Mais Gaza, estime Mme Spoljaric,
"nous hantera. Elle nous hantera longtemps, car la souffrance ne s'efface pas... elle perdurera sur plusieurs générations".