Les mères gazaouies cherchent des solutions qu'elles n'auraient jamais imaginées. Une pénurie de farine dure depuis plus d'un mois et demi dans la bande de Gaza en raison de la fermeture des frontières, de l'épuisement des réserves alimentaires et des bombardements israéliens ciblant les centres de stockage.
À Gaza, les femmes sont contraintes de moudre des pâtes en poudre, de les faire fermenter, de les pétrir et de les cuire au four. C'est un acte de résilience désespéré, accompli non par choix, mais pour nourrir leurs enfants et les protéger de la faim, désormais utilisée comme une arme par Israël pour punir un peuple déterminé à rester sur ses terres.
Les Palestiniens de la région subissent un effondrement humanitaire total en raison du blocus systématique et de la politique de famine d'Israël depuis plus d'un mois et demi. Une famine aiguë menace directement la vie de la population civile, notamment celle de plus de 1 100 000 enfants souffrant de malnutrition sévère, dans un contexte de manque de nourriture, d'eau, de soins de santé et d'autres biens de première nécessité.
Il n'y a ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni carburant. Nous pourrions assister à davantage de décès dans les prochains jours en raison de la pénurie de produits de première nécessité.
Et le ministre israélien de la « Sécurité nationale », le terroriste Itamar Ben-Gvir, a déclaré mercredi que « pas un seul grain de nourriture ne devrait entrer à Gaza ».
Macron, en attendant les deux Etats, pourriez-vous demander à votre grand ami et allié Netanyahou de laisser entrer l'aide alimentaire qui pourrit dans les camions des ONG à la frontière égyptienne ? Et que vous avez dû voir en vous rendant récemment à El Arish ?
CAPJPO-Europalestine