par Yoann
Dans une interview accordée à notre journaliste Kate, le Dr Vincent Reliquet, médecin généraliste et spécialiste de l'hydrotomie, a mis en lumière l'utilisation de la vitamine C à haute dose pour traiter le cancer. Bien que cette méthode soit couramment pratiquée dans des pays voisins comme la Belgique, l'Allemagne et la Suisse, elle reste interdite en France. Cette interdiction soulève des questions sur les intérêts pharmaceutiques et la liberté des professionnels de santé à explorer des traitements alternatifs.
Dr Reliquet : «Le premier qui avance en France en 2025 l'idée qu'on peut utiliser la vitamine C pour traiter le cancer, il est mort sur pied».
La Vitamine C : Un remède miracle ?
La vitamine C, ou acide ascorbique, est essentielle pour de nombreuses fonctions corporelles, notamment la production de collagène, la cicatrisation des plaies et le soutien du système immunitaire. Cependant, son potentiel thérapeutique va bien au-delà de ces fonctions de base. Des études ont montré que des doses massives de vitamine C, administrées par voie intraveineuse, peuvent avoir des effets bénéfiques sur diverses pathologies, y compris le cancer.
Linus Pauling, double lauréat du prix Nobel, a été l'un des premiers à défendre l'utilisation de la vitamine C à haute dose dans les années 1970. Ses travaux ont montré des résultats prometteurs, mais ils ont été largement ignorés par la communauté médicale française. Aujourd'hui, des médecins comme le Dr Jean-Philippe Labreze, qui a utilisé cette méthode avec succès sur une patiente en phase terminale, se heurtent à des sanctions sévères, allant jusqu'à la radiation.
Une médecine sous influence
Le Dr Reliquet dénonce une médecine contrôlée par « une quinzaine de firmes américaines » qui dominent le Nasdaq. Ces entreprises pharmaceutiques auraient un intérêt financier à maintenir le statu quo, en empêchant l'adoption de traitements naturels et peu coûteux. Cette mainmise sur la médecine limite la liberté des professionnels de santé et entrave l'innovation thérapeutique.
L'exemple de l'armoise (Artemisia annua) illustre bien cette problématique. Cette plante, efficace contre le paludisme et potentiellement anticancéreuse, est entravée par des brevets et des interdictions. Des chercheurs comme le Dr Jérôme Munyangi, qui a découvert les vertus de l'armoise, ont été victimes de représailles après avoir tenté de promouvoir cette solution naturelle.
D'autres thérapies contestées
Outre la vitamine C et l'armoise, d'autres traitements naturels sont marginalisés en France. L'eau de Quinton, un sérum marin utilisé pour soigner les hernies discales, a montré des résultats impressionnants mais reste largement ignorée. L'iode, essentiel pour la thyroïde et la prévention du cancer du sein, est souvent sous-dosé. L'argent colloïdal, un antibiotique naturel, est interdit en France mais autorisé aux États-Unis.
Interview en 4-4-2 du Dr Vincent Reliquet : «Mensonge sur la santé, ce qu'on vous cache sur les vitamines et les traitements»
source : Le Média en 4-4-2