(5) ans après le confinement, tentons d'analyser les conséquences sanitaires et sociétales. Cette tribune s'attache à préciser le bilan sanitaire factuel du confinement à une période où les responsables de cette mesure tentent d'éluder leurs responsabilités, preuve probable qu'il ne s'agissait pas d'erreurs, mais bien d'une ingénierie sociale, visant à conditionner la population à l'obéissance aveugle.(1)
Propagande terrorisante et censure pour empêcher tout débat démocratique.
Cette période a été marquée par une propagande terrorisante omniprésente et une censure féroce pour éviter tout débat démocratique sur la pertinence des mesures imposées.
Contrairement aux informations factuelles rassurantes qui étaient diffusées lors de la grippe asiatique (1956-1958) et celle de Hong Kong (1968-1970), tous les médias ont adopté d'une même voix unique et homogène une présentation dramatique de l'épidémie.
Le directeur général de la santé, surnommé rapidement le croque mort du 20 H quotidien, n'a pas hésité à comparer le covid à la peste « la crise épidémique que nous traversons actuellement est comparable aux pires pandémies de l'histoire de l'humanité, elle peut être comparée à la pandémie de peste de 1347 ou à celle de grippe espagnole en 1917 ». Quelle honte !
Le ministre de la Santé allemand a osé affirmer que « les gens seront « vaccinés, guéris ou morts » d'ici la fin de l'hiver en raison de la flambée actuelle des infections au Covid-19 dans le pays ». Il serait plaisant si ce n'était si tragique de comparer ce discours à la triste réalité qui accumule chaque jour de plus en plus de décès chez les injectés et d'effets secondaires graves, dont la maladie de Charcot dont on n'avait jamais vu autant de cas en si peu de mois. Les Allemands commencent à découvrir l'ampleur des mensonges car leurs médias sont plus bavardes que les nôtres(2), mais en France le silence continue à régner en maitre.
En même temps que l'isolement forcé, une censure féroce s'est abattue sur tous ceux qui tentaient de ramener l'épidémie à sa réelle gravité ou de proposer des traitements précoces. Ils ont été diffamés, traités de complotistes et, lorsqu'il s'agissait de médecins pourchassés par l'ordre qui a recréé le délit d'opinion(3) et interdit d'exercer plusieurs donneurs d'alerte. Et pour éviter toute critique précise les délibérations du mal nommé « Conseil Scientifique » ont été dissimulées par un « secret défense » qui n'a toujours pas été supprimé, contrairement à d'autres pays dont l'Allemagne dont les dossiers ont été publiés.
Confinement contraire aux connaissances scientifiques du moment
L'expérience des épidémies historiques a démontré que la seule technique non médicamenteuse efficace pour lutter contre la propagation d'une maladie infectieuse est la quarantaine, séparation des biens portants des malades le temps que ces derniers ne soient plus contagieux. Le confinement qui nous a été imposé, enfermant ensemble malades et bien portants, avait été abandonné après l'échec retentissant du confinement de Marseille en 1720 qui avait été suivi de la mort de la moitié des habitants sans empêcher la diffusion de la maladie à toute la Provence et à l'Italie. Faisant fi de l'expérience médicale de toujours, le confinement a été décidé sur la foi d'une simulation mathématique aux hypothèses fausses diffusée par l'OMS. Bien des preuves apparaissent démontrant qu'il s'agissait d'une ruse et non « d'erreurs ».
Nous l'avions rappelé (malheureusement en vain) dans économie matin(4) début avril 2020.
Le confinement a favorisé les contaminations du Sarcov2.
Renvoyant sans traitement les malades dans leur famille et les vieux infectés dans leurs EHPADS, le confinement évidemment a favorisé la transmission du virus.
Pour le vérifier, il suffit de comparer les données de l'OMS de deux pays très proches par leurs populations et leur mode de vie mais qui ont adopté deux stratégies différentes : la Belgique et les Pays Bas. Début mars 2020 le nombre de contaminations quotidiennes était semblable dans les deux pays. La Belgique a confiné très durement le 17 mars 2020. Les Pays Bas n'ont pas confiné.
En Belgique, le nombre de contaminations quotidiennes a augmenté une semaine après le début du confinement pour se stabiliser au double des valeurs néerlandaises jusqu'à la fin du confinement. Les premiers allègements du confinement ne sont arrivés que le 20 avril avec la réouverture de certaines activités, dont les pépinières et les magasins de bricolage. Une semaine plus tard le nombre quotidien de nouveaux cas belges par million d'habitants a commencé à diminuer pour égaliser le chiffre néerlandais après la sortie progressive du confinement officielle à partir du 4 mai 2020.
Rappelons que toutes ces données furent rapidement publiées par plusieurs lanceurs d'alerte, dont nous-mêmes, mais volontairement invisibilisés, moqués, calomniés etc..
Le confinement a aggravé la mortalité Covid
Augmentant le nombre de contaminations, le confinement a très logiquement aggravé la mortalité (surtout en l'absence de traitements précoces interdits par nos compatissants gouvernants).
La comparaison des chiffres de mortalités publiés par l'OMS pour la Belgique et les Pays-Bas est là encore très démonstrative.
Avant le confinement belge, la mortalité était semblable en Belgique et aux Pays-Bas. Le confinement a été imposé en Belgique le 17 mars 2020 tandis que les Pays –Bas refusaient de confiner. Le nombre de morts quotidiens a explosé en Belgique 3 semaines après le confinement pour se stabiliser très au-dessus de la mortalité néerlandaise. A la fin du confinement la mortalité belge cumulée de la période atteignait deux fois et demie la mortalité néerlandaise.
En France le confinement a également été suivi d'une recrudescence importante de la mortalité. Avant le confinement français la mortalité était comparable à la moyenne mondiale et à celle de l'Afrique. Trois mois après le début du confinement la mortalité par million d'habitants en France s'élevait à 7 fois la moyenne mondiale et à 100 fois celle de l'Afrique très peu confinée !
L'effet mortifère du confinement se retrouve dans tous les pays européens ainsi que le montre ce graphique comparant la mortalité par million d'habitants de la France à celle de la Suède qui n'a pas confiné.
Ces pays furent soumis aux mêmes interdictions thérapeutiques habituellement efficaces dans ce type de grippe (antibiotiques) et aux refus du pouvoir soutenu par l'ordre des médecins et les « professeurs » de l'APHP, des traitements Raoult et de l'ivermectine, et de surcroit aux mêmes erreurs (ventilation artificielle) et absence de traitement anticoagulant.
Toutes ces dérives volontaires sont amplement détaillées dans de nombreux ouvrages dont ceux du PR Raoult, mais aussi L.Muchielli, L.Toubiana, JD Michel et bien d'autres. Les livres abondent de grande qualité multipliant les références précises.
Et pendant ce temps-là les ministres de la santé successifs continuent à prôner l'injection mortifère source de tant de décès et de maladies chroniques voire mortelles (Charcot). Ainsi en Avril 25 actuellement une nouvelle campagne d'injections anticovid va débuter pour deux mois organisée par la DGS. De l'inconséquence pour les citoyens à l'illusion d'impunité pour eux-mêmes, on a du mal à comprendre que rien ne les arrête, y compris leur responsabilité individuelle pénale.
Ceux qui osent prétendre que les confinements auraient sauvé des vies vivent dans le monde imaginaire des simulations, mais paraissent ignorer les données du monde réel publiées par l'OMS qui montrent que la mortalité Covid de la France est l'une des plus élevée du monde. Leur ignorance n'est sûrement que feinte dans le cadre de la mise en place du totalitarisme par petites touches.
Des « euthanasies sans consentement » autorisées par E Philippe et O Veran
Les personnes âgées, dont certaines auraient probablement pu être sauvées, ont été consciemment privées de soins.
Les acteurs de terrain interrogés par Marianne sont unanimes : pendant près d'un mois, jusqu'à la dernière semaine de mars, certains centres de régulation du Samu ont refusé d'hospitaliser nombre de résidents d' Ehpad, réduisant ainsi leurs chances de guérison. «Dans beaucoup de nos établissements, le Samu ne venait plus » a confirmé Isabelle Jallais, déléguée FO au sein du groupe d'établissements de santé privés Korian. Astrid Petit, de la CGT Santé précise : « Nous avons découvert que des recommandations ministérielles conseillaient de maintenir les personnes âgées malades à leur domicile ou dans les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes], plutôt que de les accueillir à l'hôpital »
Le décret n° 2020-360 signé le 28 mars 2020.par Edouard Philippe Premier ministre et par le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran, dit « décret Rivotril » a autorisé l'injection de cet antidépresseur respiratoire à tout malade âgé, à peine suspect de covid auparavant interdit en cas s'insuffisance respiratoire.
L'AP-HP a mis en place des groupes d'intervention rapide dont le but n'était pas de se déplacer pour soigner des patients en détresse, mais bien de leur injecter du Rivotril pour "accompagner" leur fin de vie.
Les ventes de boîtes Rivotril dans sa forme injectable ont augmenté de 59 % au mois de mars et de 227 % en avril 2020 par rapport à la moyenne 2017-2019.
On observe que les décès Covid-19 sont survenus massivement au moment de la promulgation du décret dérogatoire concernant le Rivotril.(5)
Le confinement est de plus responsable de nombreuses morts collatérales
En plus de l'accroissement direct du nombre des morts Covid, le confinement a fait de nombreuses victimes supplémentaires par retard ou arrêt des soins des autres pathologies en particulier cardiovasculaires, cancéreuses, diabétiques, ou par retard d'interventions entraîné par le plan blanc qui interdisait aux chirurgiens d'opérer sans avoi reçu l'avis favorable de l'ARS pour « garder de lits libres pour les malades Covid ». En pratique les cliniques n'ont, sauf exception, reçu aucun malade de Covid et beaucoup ont dû fermer leurs services vides et mettre au chômage leurs infirmières inoccupées (services vidés sur injonction du ministère de la santé pour officiellement être prêts à accueillir des malades covid)(6).
Le confinement a de plus entraîné l'augmentation des décrochages scolaires, des dépressions, des actes d'automutilation, des violences domestiques, de la consommation de tabac, d'alcools et d'autres drogues qui, entre autres, ont conduit au décès d'environ 23.000 personnes en France (en plus des victimes covid directes ou rivotrilisés).
Et il faut aussi tenir compte des victimes tardives par perte de chances de guérison liées à l'arrêt des diagnostics et traitements précoces et à la misère due au chômage et pertes d'emplois.
La catastrophe Covid dont nous avons souffert et dont nous subissons encore les conséquences est beaucoup plus due aux mesures totalitaires qui nous ont été imposées dont le confinement, qu'à la maladie elle-même.
Il faut confronter les ignorants ou les corrompus qui osent encore prétendre que le confinement aurait été utile aux chiffres officiels de l'OMS pour qu'à l'avenir une telle mesure aussi scientifiquement infondée et aussi nocive ne puisse plus jamais être proposée et surtout jamais acceptée par des citoyens devenus conscients de la manipulation qu'ils subissent encore aujourd'hui !(7)
Dr Gérard Delépine
Chirurgien, orthopédiste et statisticien
Notes :
(1) Voir aussi « autopsie d'un confinement aveugle par G et N Delépine éditions Fauves septembre 2020
(2)Un rouge profond estampillé « secret » Et si le coronavirus provenait d'un laboratoire chinois ? Des agents allemands ont suivi une piste jusqu'à Wuhan.Mais à la chancellerie, les soupçons ont été strictement gardés secrets pendant cinq ans. Par Georg Mascolo et Holger Stark Tiré du ZEIT n° 11/202512. mars 2025
(3) « La Vie Hospitalière » est dédié à Lucienne VANCLOOSTER: Rivotril, sang contaminé, COVID
(4) Les dessous du rapport classé secret défense de Ferguson et le confinement avril 2020
(6) Désastre sanitaire et économique du blocage de la chirurgie : juin 2020 / Une moyenne de 70% de perte d'activité chirurgicale a été constatée depuis le début du plan blanc.
Urgence sanitaire :
Il y a trois semaines, nous relayions dans cette tribune(1) l'alerte des personnels soignants sur les victimes collatérales du Covid19, les malades ordinaires, victimes du plan blanc(2). Malheureusement, nous n'avons guère été entendus de même que les syndicats de chirurgiens qui appelaient à la reprise, et le plan blanc est toujours officiellement actif, alors que l'épidémie se termine et les services Covid presque partout vides ainsi que tous les autres services, tant en public qu'en privé.
(7) Malgré l'évidence, le patron du Medef vient d'oser dire il y a quelques jours en avril 2025 que le déficit de la sécurité sociale serait dû aux NON vaccinés qui rempliraient les hôpitaux ! On peut être certain que ces personnes qui profèrent de tels mensonges ne mourront pas étouffés… tant mieux pour eux. OUVREZ LES YEUX ; regardez les malades autour de vous …
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
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