• Une rencontre entre Poutine et Witkoff qui ne débouche pas sur grand'chose d'ukrainien mais qui resserrent les liens, - certainement entre les deux hommes et les deux pays. • Tous, ils pensent au-delà de l'horizon ukrainien.
26 avril 2025 (17h25) -Très justement, Mercouris décrit l'actuelle phase (?) de négociation sur l'Ukraine comme
« la négociation, la plus chaotique, la plus contradictoire et la plus volatile que j'ai jamais observé dans toute mon existence. »
...Et il a raison. Plus personne ne sait de quoi l'on parle et certains, comme Trump selon l'avis de PhG, songent surtout à la forme de la négociation plutôt qu'au fond. Nous dirions que, pour la visite de Witkoff, ce fut un peu la même chose. Les deux hommes, Witkoff et Poutine s'estiment mutuellement avec force et chaleur, c'est incontestable tant cela est visible. On a l'impression qu'ils se chuchotent, - et c'est comme si nous les avions entendu :
« Bon Dieu, on n'est d'accord sur rien dans cette putain d'Ukraine mais nous nous entendons tellement bien que nous finirons par trouver quelque chose, - en Ukraine ou ailleurs, - sur quoi sceller notre estime commune. »
Nous pensons que Tarik Cyril Amar a cette sorte de pensée qui semble dire : l'Ukraine ? Oui d'accord, mais on va voir, on la met sur le côté parce qu'il faut penser au reste. Les Russes répètent dès qu'ils le peuvent, non pas le bien qu'ils pensent des propositions US, mais le bien qu'ils pensent de l'état d'esprit des dirigeants actuels. C'est bien plus important pour la suite qui est, elle, bien plus importante que l'Ukraine.
« Comme l'a souligné le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, Trump est le seul dirigeant occidental à reconnaître les causes profondes de la guerre. En ce sens, les propositions de paix américaines montrent non seulement que Washington est désormais réaliste quant à la situation sur le terrain (largement favorable à la Russie), mais aussi que l'administration Trump est globalement prête à façonner sa politique concrète en fonction des observations évoquées par Lavrov. [...]» Le seul point que l'on peut retenir de cette rencontre Poutine-Wilkoff, même aujourd'hui, est qu'elle n'a en rien compromis la recherche en cours d'une normalisation fondamentale des relations entre Moscou et Washington, ce qui est une bonne nouvelle pour le monde, n'en déplaise aux bellicistes européens. »
Pour le reste, observe Amar dans RT.com, il y effectivement cette "bonne nouvelle" : « Quelle que soit l'orientation que prendra l'Europe OTAN-UE, il est déjà certain qu'elle se fracture. »