par Yoann
Alain Soral persiste et signe : Juan Branco et Sarah Knafo ne sont que les nouveaux visages d'une opposition soigneusement encadrée. Et derrière eux, un homme tire les ficelles : André Bercoff, ancien éditeur de Soral, désormais parfaitement «intégré» au système
Juan Branco, le «Besancenot de demain» ?
Alain Soral décrit Branco comme un «histrion» talentueux mais inoffensif. Issu de la bourgeoisie parisienne (école Alsacienne, père producteur), l'avocat est un parfait «gestionnaire de la colère étudiante», incapable de franchir le Rubicon. «Il a le CV pour être recyclé par le système, pas pour le renverser», assène-t-il.
Sarah Knafo, l'ambition sans scrupules
Plus dangereuse, selon Soral : Sarah Knafo, dont il révèle un passé commun. Juriste aguerrie et stratège, elle incarne une «logique politicienne» assumée, prête à caresser des vaches en salon agricole pour conquérir le pouvoir. «Elle a un avenir, mais c'est celui d'une gardienne de l'enclos oligarchique», lâche-t-il, avant de rappeler leur rupture : «Elle me fait la gueule depuis que j'ai parlé de nous.»
Le lien ? Bercoff, «marqueur» de cette dissidence autorisée. Preuve, pour Alain Soral, que le système fabrique ses propres opposants... pour mieux les neutraliser.
source : Le Média en 4-4-2