13/05/2025 francais.rt.com  2min #277771

Une adolescente de 17 ans se suicide en sautant du toit du Panthéon

© Getty Images

Le Panthéon.

Une adolescente de 17 ans s'est suicidée le 11 mai 2025 en sautant du toit du Panthéon à Paris, après avoir laissé une lettre suicidaire. L'enquête pointe une possible pression familiale liée à son orientation sexuelle. Le drame interroge sur la sécurité du monument et la santé mentale des jeunes.

Le dimanche 11 mai 2025, un drame a bouleversé Paris : une adolescente de 17 ans s'est suicidée en se jetant du toit du Panthéon, dans le Ve arrondissement, vers 18h.

Malgré l'intervention rapide des secours, la jeune fille, en arrêt cardio-respiratoire après une chute de plus de 60 mètres, est décédée avant 19h. Ce tragique événement, rapporté par plusieurs médias, a suscité une vive émotion dans la capitale.

Pression familiale ?

Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée au commissariat des Ve et VIe arrondissements, l'adolescente aurait accédé au toit, interdit au public, en escaladant des barrières de sécurité. Sa mère avait signalé sa disparition inquiétante au commissariat du XIXe arrondissement vers 16h15, après avoir découvert une lettre exposant ses intentions suicidaires.

Les forces de l'ordre avaient diffusé un appel général, sans pouvoir empêcher le drame. Les investigations révèlent que l'adolescente « aurait subi une pression familiale eu égard à son orientation sexuelle », un facteur probablement lié à son geste, bien que le parquet de Paris n'ait pas encore précisé le mobile exact.

Le Panthéon, monument emblématique du Quartier latin, était ouvert jusqu'à 18h30 ce jour-là, mais l'accès au toit est strictement réglementé. « Comment a-t-elle pu monter aussi haut sans être vue ? », s'interrogeait un touriste, cité par Le Parisien. Un enquêteur a indiqué qu'aucun témoin visuel n'avait été identifié, rendant les circonstances exactes du drame difficiles à établir.

Le service de communication du Panthéon a confirmé que la jeune fille avait contourné des mesures de sécurité. Ce suicide intervient dans un contexte préoccupant : une hausse des suicides chez les jeunes femmes en France (8 900 décès en 2023). Les réseaux sociaux, bien que non mentionnés comme cause directe ici, sont souvent pointés du doigt pour leur impact sur la santé mentale des adolescents. Ce drame a relancé les débats sur la prévention et l'accompagnement des jeunes en détresse.

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