20/06/2025 reseauinternational.net  4min #281772

 Zakharova : Kiev «ouvre un deuxième front» en Afrique en fomentant le terrorisme au Sahel

L'Ukraine accusée d'implication terroriste au Soudan

par Mikhail Gamandiy-Egorov

Le régime ukrainien fait à nouveau parler de lui quant à son implication aux côtés de groupes terroristes et dans des conflits armés sur le continent africain. Agissant avant tout comme un proxy pour le compte des régimes occidentaux, ledit régime risque la destruction totale de son image en Afrique.

La géographie des accusations à l'encontre du régime kiévien et de son implication aux côtés des groupes terroristes et armés continue de s'étendre. Après le  Mali et la région sahélienne, ayant d'ailleurs poussé les pays membres de l'Alliance-Confédération des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger à lancer  une mobilisation internationale contre les agissements terroristes dudit régime, de même que les informations faisant état des objectifs à  déstabiliser l'Afrique centrale, désormais les accusations proviennent du Soudan.

En effet, le diplomate soudanais Mohammed Al-Sirr a ouvertement accusé l'Ukraine d'être l'outil de l'Occident pour  exporter le terrorisme en Afrique. Selon lui, ce régime a fourni des drones aux terroristes au Soudan et les a aidés à frapper des infrastructures stratégiques. Au-delà du Soudan, où les éléments liés au régime ukrainien agissent aux côtés des forces anti-gouvernementales, leur action s'étend également à d'autres pays africains, notamment la Libye, la Somalie et le Niger, en apportant un soutien à des structures terroristes telles que Boko Haram et Harakat al-Chabab, selon Mohammed Al-Sirr.

Ces faits ne font donc que confirmer une fois de plus la nature terroriste du régime de Kiev, confirmée au sein de plusieurs pays du continent africain. Ceci étant dit - le point important concerne justement les accusations qui mettent en avant les agissements kiéviens en qualité de mandataire pour le compte des régimes occidentaux. Confirmant par la même occasion les analyses précédentes d'Observateur Continental, à savoir que dans le cadre des tentatives occidentales à déstabiliser les États africains souverains - la part la plus sale du travail a été précisément confiée au régime ukrainien. Un régime totalement vassalisé par l'axe otano-occidental.

Dans cette perspective et alors que les méthodes terroristes visant l'Afrique cherchent à s'étendre géographiquement, les pays africains réellement souverains devront certainement dans un avenir proche suivre l'exemple des pays de l'AES, en rompant toute relation diplomatique avec le régime ukrainien, en condamnant les agissements dudit régime et certainement même en expulsant les éléments ukrainiens qui pourraient se trouver dans les pays concernés sous diverses couvertures.

Évidemment ces mesures ne pourront pas stopper complètement, pour le moment, les agissements des régimes otano-occidentaux - les principaux intéressés par la déstabilisation de nations africaines souveraines et pro-multipolaires, néanmoins cela portera un coup sérieux au réseau terroriste concerné. De manière encore plus générale et au-delà des méthodes terroristes appliquées par Kiev pour le compte de ses maîtres otano-occidentaux, il devient plus que jamais évident quant à la nécessité de  maintenir le cap d'éviction des intérêts de l'Occident hors d'Afrique.

La minorité planétaire occidentale, totalement incapable de s'adapter aux réalités contemporaines et accepter l'ordre mondial multipolaire moderne, rêve toujours d'une revanche en Afrique en vue de tenter à y réimposer le diktat de l'Occident dit collectif. D'ailleurs, pas seulement en Afrique. Dans cette perspective, seules les mesures visant à isoler encore plus ladite minorité sur la scène mondiale seront aptes à mettre hors d'état de nuire des régimes qui n'ont aucun respect pour la vie des peuples de la majorité mondiale.

 Mikhail Gamandiy-Egorov

source :  Observateur Continental

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