par Hal Turner
Le Parlement iranien a voté à l'unanimité ce matin la fermeture du détroit d'Ormuz, qui mène à l'intérieur et à l'extérieur du golfe Persique, après l'attaque surprise et non provoquée des États-Unis contre des sites du programme nucléaire iranien.
Le vote du Parlement doit maintenant être approuvé par le Conseil suprême de sécurité nationale iranien. Mais l'impact du vote se fait déjà sentir. Les pétroliers dans le golfe Persique se précipitent pour sortir avant que les Iraniens ne ferment le détroit. Plus de 50 pétroliers se précipitent pour quitter le golfe Persique ce matin :
Environ 20% des approvisionnements quotidiens mondiaux en pétrole et en produits pétrochimiques doivent transiter par ce détroit chaque jour.
L'Iran affirme avoir le droit de se défendre contre les attaques israéliennes en cours et, désormais, contre les actes de guerre supplémentaires perpétrés par les États-Unis la nuit dernière.
Les évaluations des dégâts causés par les bombes américaines sont en train d'arriver et elles sont intéressantes. La principale installation d'enrichissement d'uranium de l'Iran, située à Fordo, était la plus difficile à attaquer car elle est construite profondément sous une montagne.
Les images satellites de ce matin montrent des impacts pour au moins 6 des 12 bombes de 30 000 livres larguées par les États-Unis :
ET, d'après le satellite MAXAR :
L'image Maxar le confirme : le cœur de Fordo bat toujours.
Malgré le largage d'au moins 6 bombes GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrators, les images montrent que les dégâts se limitent à l'enveloppe extérieure du site. La géométrie et l'espacement des cratères correspondent à un séquençage en salve conçu pour minimiser le chevauchement des fronts de choc, mais toutes les pénétrations visibles sont concentrées à la périphérie, soit en raison d'une mauvaise coordination des coordonnées, soit d'une diversion délibérée via le réseau de galeries courbes du site.
Les éjectas visibles parlent d'eux-mêmes. L'opacité est faible dans la bande VNIR, ce qui indique un nuage de poussière uniquement, aucun signe d'explosion oxydée, aucune signature épithermale, aucun dégagement de chaleur. Cela signifie que les ogives ont dépensé la majeure partie de leur énergie dans les couches de recouvrement. Aucun anneau de projection concentrique, aucune fracture radiale dépassant 50 mètres et aucun éblouissement infrarouge après l'impact n'indiquent une rupture de l'enveloppe thermique du cœur. La zone de subsidence peu profonde au centre supérieur mesure moins de 10 mètres de diamètre et moins d'un demi-mètre de profondeur, ce qui est loin de l'ampleur nécessaire pour indiquer un effondrement en cascade.
Ce qui est visible, c'est un travail de dissimulation. Des tas de déblais frais flanquent les entrées du tunnel au niveau du coude sud. De couleur claire et peu compactés, ils indiquent un déblayage rapide par des équipes d'ingénieurs, et non une défaillance structurelle post-impact. Cela suggère que l'Iran a agi rapidement pour dissimuler les points d'entrée, soit pour masquer la capacité de survie interne, soit pour induire en erreur les analyses ISR ultérieures.
Les principales salles d'enrichissement, estimées à -90 mètres sous la surface, restent scellées, pressurisées et probablement alimentées en électricité par un autre circuit. Ce qui a été endommagé, ce sont les infrastructures de surface : les puits d'accès, les voies d'entrée, peut-être les galeries de contrôle. Tout cela est remplaçable. Rien n'est essentiel au fonctionnement de la cascade.
Washington peut se vanter d'avoir fait une démonstration de force, mais Fordo résiste. Les médias ont eu leur champignon atomique, le Pentagone a obtenu ses images, et l'Iran a testé en direct la résilience de ses installations souterraines. Le programme secret survit, intact sous 90 mètres de montagne.
L'«ordre» de Trump
Sur ce que beaucoup qualifient d'ORDRE ILLÉGAL du président Donald Trump, les forces armées des États-Unis ont attaqué des sites iraniens à Fordo, Ispahan et Natanz. Les États-Unis ont largué ce que le Pentagone confirme être 12 bombes à pénétration de sol «MOAB», pesant chacune 30 000 livres.
Les bombes MOAB (Massive Ordnance Air Burst) ressemblent à ceci avant d'être chargées dans un avion :
Les attaques américaines contre Ispahan et Natanz auraient, selon certaines sources, complètement détruit les deux sites.
De nombreux Américains affirment que l'ordre d'attaquer était illégal, car l'Iran n'a pas attaqué les États-Unis, le Congrès n'a pas déclaré la guerre et il n'existe aucune autorisation d'utiliser la force militaire contre l'Iran.
Un président américain n'a PAS le pouvoir d'attaquer un pays étranger sans autre forme de procès. Selon eux, cette action de Trump constitue un «crime grave» de «guerre non déclarée» et est passible de destitution.
Pour aggraver encore les choses, le président Trump a complètement ignoré les évaluations des services de renseignement américains selon lesquelles l'Iran ne construisait PAS de bombe nucléaire, et a plutôt agi sur la base des rapports du Mossad israélien.
Comme la plupart des gens dans le monde le savent, le Mossad israélien invente de toutes pièces de fausses informations pour atteindre les objectifs de son pays. La devise du Mossad est «Par la tromperie, nous ferons la guerre», et la tromperie est ce qu'il utilise régulièrement.
L'Iran affirme que l'attaque contre Fordo n'a PAS réussi. Il affirme que les bombes n'ont pas pénétré suffisamment profondément dans la montagne et que les installations souterraines sont intactes. Les tunnels d'accès en surface se sont toutefois effondrés.
De plus, la télévision d'État iranienne rapporte que «les trois sites nucléaires avaient été évacués depuis longtemps» et a admis de manière surprenante : «Nous avons commencé à nous préparer à cela dès le mois de mars». Le directeur politique adjoint de l'Autorité iranienne de radiodiffusion a également déclaré : «Franchement, il n'y a pas de matières nucléaires dans ces sites. Ces matières ont été transférées vers des lieux tenus secrets et sont intactes et en sécurité».
L'Iran affirme que son programme d'enrichissement d'uranium SE POURSUIVRA.
Des propos tout aussi sérieux ont été tenus ce matin par la Russie. L'ancien président russe Dmitri Medvedev a publié ce message sur les réseaux sociaux :
Donc, si l'on en croit Medvedev, l'Iran SERA doté d'armes nucléaires ET l'enrichissement d'uranium se poursuivra quoi qu'en pensent les États-Unis ou Israël.
Analyse de Hal Turner
Si le détroit d'Ormuz est fermé, le monde perdra environ 20% de ses besoins quotidiens en pétrole. Cela provoquera une flambée des prix qui, selon certains experts, pourrait faire grimper le prix du baril de pétrole à environ 300 dollars. Cela se traduirait par un prix à la pompe d'environ 10 dollars le gallon. Oui, vous avez bien lu : 10 dollars le gallon d'essence. Cela entraînerait l'effondrement complet de notre économie.
À mesure que les prix augmenteront, les gens réclameront à grands cris que l'on libère le pétrole de notre réserve stratégique. Mais nous n'en avons plus : Biden l'a vendue pour tenter de faire baisser les prix du carburant avant les élections.
Oh, et les collaborateurs de Biden ont vidé la réserve beaucoup trop rapidement. La vitesse à laquelle ils ont pompé le pétrole a provoqué l'effondrement de plusieurs cavernes souterraines. Nous ne pouvons donc PAS reconstituer une grande partie de la réserve tant que cela n'aura pas été réparé.
À l'heure actuelle, nous n'avons pratiquement plus aucune réserve. Merci les démocrates !
Passons maintenant au site nucléaire de Fordo en Iran. Si la destruction de Fordo était confirmée, quelles seraient les implications pour le programme nucléaire iranien ?
Bien que Fordo soit le site nucléaire souterrain le plus profond d'Iran, sa destruction n'aurait pas d'impact significatif sur le programme nucléaire, si ce n'est de ralentir le rythme de l'enrichissement.
En supposant que l'Iran ait transféré ses stocks d'uranium enrichi vers d'autres sites sécurisés, le principal revers causé par le bombardement de Fordo serait une réduction temporaire de la vitesse d'enrichissement, car la plupart des centrifugeuses seraient détruites ou hors d'usage.
Cependant, Natanz contenait en réalité beaucoup plus de centrifugeuses, ce qui en fait techniquement une perte plus importante que Fordo, même si ce site est moins bien défendu.
Quoi qu'il en soit, l'Iran peut faire ce qu'il veut de ses stocks actuels d'uranium. Il peut enrichir le matériau à 90% (qualité militaire) dans un ou plusieurs sites non déclarés plus petits répartis dans tout le pays, et assembler une arme nucléaire s'il le souhaite.
Même si la frappe sur Fordo est couronnée de succès, l'Iran dispose d'une industrie bien établie de fabrication de centrifugeuses et peut rapidement reconstruire et remplacer les centrifugeuses, à condition que l'installation ne soit pas complètement détruite.
Si toutefois l'installation est complètement détruite, l'Iran devra alors mettre en place de nouveaux centres d'enrichissement, ce qui peut prendre de six mois à un an.
Il y a un bonus supplémentaire : l'Iran a récemment annoncé l'ouverture d'un troisième site d'enrichissement. À l'heure actuelle, PERSONNE ne sait où se trouve ce site, et l'Agence iranienne de l'énergie atomique a confirmé que des centrifugeuses étaient déjà en cours d'installation dans ce nouvel emplacement.
En bref : l'enrichissement ne s'arrêtera pas, mais son rythme sera ralenti. Quant aux stocks d'uranium existants, ils seront probablement en sécurité quelque part.
La triste réalité pour les Américains :
Deux choses sont très claires :
1. Nous, ici aux États-Unis, sommes absolument et complètement occupés par un gouvernement étranger : Israël. Trump écoute le Mossad plutôt que nos propres services de renseignement, nos sénateurs et nos membres du Congrès sont plus loyaux envers Israël qu'envers nous, et nos forces armées sont mises en danger pour le bien d'un État étranger génocidaire et suprémaciste : Israël.
2. Nous ne pourrons pas régler cela par le vote.
Trump a offert l'armée américaine comme instrument à Israël, une colonie étrangère génocidaire, pour attaquer un pays souverain qui ne représentait aucune menace pour les États-Unis.
Trump a agi ainsi en violation de la Constitution et contre la volonté de la grande majorité du peuple américain.
Trump a permis à Israël d'exploiter la diplomatie américaine comme un stratagème et n'a fait aucun effort pour expliquer au peuple américain la logique de cette guerre.
Trump a même conclu son discours annonçant les attaques en déclarant : «Que Dieu bénisse Israël».
Il est donc désormais clair et incontestable que nous vivons sous un régime sioniste qui nous déteste et qui nous sacrifiera pour son programme ethno-suprémaciste.
Et nous en récolterons les fruits.
L'Iran ne dispose pas d'une véritable force aérienne. Nous ne verrons donc pas d'avions de chasse ou de bombardiers dans le ciel américain.
L'Iran ne dispose pas d'une marine importante, il est donc presque impossible que nous voyions des missiles lancés depuis les océans vers notre territoire.
L'armée iranienne ne peut pas se mobiliser ici, aux États-Unis, une invasion semble donc peu probable.
L'Iran dispose de missiles, mais on ne sait pas combien - s'il y en a - pourraient réellement atteindre les États-Unis.
Il ne reste plus à l'Iran que ce que nous, Américains, qualifierions d'«attentats terroristes» pour riposter contre les États-Unis.
Nous n'avons aucune idée de quand, où ni de ce qui sera attaqué.
Il semble probable que notre réseau électrique soit la première cible.
Il semble également probable que notre Internet soit la cible de cyberattaques.
Il est également possible que nos réserves d'eau publiques soient la cible d'attaques visant à les empoisonner ou à les polluer avec des produits chimiques.
Bien sûr, le «terrorisme» peut frapper n'importe où et aucun d'entre nous n'a la moindre idée où, quand ou comment.
Mais une chose est désormais claire :
Hier soir, les médias iraniens ont publié cette déclaration de la Garde nationale iranienne, telle qu'elle apparaît sur DrudgeReport.com :
Relisez la dernière phrase : «Chaque citoyen américain (...) est une cible légitime».
C'est ce à quoi chacun d'entre nous, vous et moi, sommes désormais confrontés, parce que notre président a rompu son serment, violé la Constitution et lancé une attaque sournoise et non provoquée contre un autre pays, au nom de ce cloaque de menteurs, de tricheurs, de voleurs et d'assassins qu'est Israël.
Nous comprenons maintenant pourquoi Trump N'A PAS posé la main sur la Bible lors de sa prestation de serment cette fois-ci.
MISE À JOUR 13 h 15 EDT -
URGENT - L'Iran a FERMÉ le détroit d'Ormuz. Les pétroliers qui tentent d'entrer pour se charger de pétrole sont refoulés :
source : Hal Turner Radio Show