Vous allez peut-être me trouver fou, mais je pense que les politiciens Démocrates de Los Angeles qui encouragent publiquement les émeutes expliquent en partie pourquoi ils sont incapables de délivrer des permis de construire depuis des mois, alors que les incendies font rage. − Mark Hemingway
Par James Howard Kunstler - Le 9 juin 2025 - Source Clusterfuck Nation
Et très bientôt, attendez-vous à des actions dans une douzaine d'autres États, vous pouvez en être sûrs, car tout comme il était dans la nature du scorpion de piquer la grenouille qui traversait la rivière dans la vieille parabole, il est dans la nature du Parti du chaos de semer le chaos pendant l'été américain.
L'opération visant à déclencher des émeutes suite à l'expulsion d'immigrants illégaux a été bien planifiée à l'avance. Les maîtres de la guerre juridique Norm Eisen et Mary McCord ont élaboré la stratégie juridique pour s'opposer à l'application de la loi américaine sur l'immigration. Ils vont encombrer les tribunaux de poursuites judiciaires pour l'empêcher et demander à leurs juges fédéraux alliés de prononcer des injonctions les unes après les autres afin de paralyser le processus d'expulsion. Ils travailleront jour et nuit pour faire sortir de prison leurs cadres violents, comme ils l'ont fait lors des émeutes de George Floyd en 2020, afin que ces voyous puissent retourner dans les rues pour piller et incendier encore plus.
Il s'agit bien sûr de l'opération la plus cynique qui soit. Le Parti démocrate a fait entrer X millions de clandestins dans le pays sous l'autorité de leur président fantôme, « Joe Biden », dans un seul but : inonder les circonscriptions électorales indécises d'un nombre suffisant de nouveaux électeurs pour maintenir le Parti du chaos au pouvoir de manière permanente. Maintenant que les clandestins sont là, le parti fera tout ce qu'il peut pour empêcher leur expulsion. Toutes les lamentations et les larmes de crocodile sur les « familles et les communautés effrayées » ne sont que de la comédie pour embellir les vidéos de CNN.
Le but ultime de cette opération est de pousser le président Trump à déclarer une sorte d'état d'urgence national pour réprimer la violence, afin de pouvoir le pointer du doigt et crier : « Voici le tyran fasciste ! » C'est leur jeu. Le hic, c'est que les Démocrates se trompent en pensant qu'ils peuvent rejouer le coup George Floyd.
Cette fois-ci, plus de 70 % de la population américaine n'est pas folle. Ils ne se laissent pas berner par le terme « sans papiers », comme si une mystérieuse erreur administrative avait été commise par la bureaucratie fédérale dans le traitement de ces millions de dossiers. L'erreur réelle a été de les laisser franchir librement la frontière, avec l'aide massive d'ONG qui leur ont fourni des smartphones équipés d'applications utiles, des billets d'avion et de bus gratuits, des cartes de débit fraîchement émises pour leur permettre de se déplacer, ainsi que des réservations dans des hôtels luxueux.
On peut reprocher à l'ancien chef de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas - puisque « Joe Biden » était manifestement incapable de discernement pendant son mandat - ce qui était clairement un acte de trahison. Comment est-il possible que M. Mayorkas ne soit toujours pas inculpé ? Soit dit en passant, avant d'être assermenté comme secrétaire à la Sécurité intérieure, il était membre du conseil d'administration de l'une des ONG les plus agressives qui ont activement aidé la récente vague massive d'immigrants illégaux : la Hebrew Immigrant Aid Society (HIAS). Cette organisation, fondée en 1881 dans des circonstances très différentes, a été enrôlée pour servir le programme du Parti démocrate visant à gonfler les listes électorales, tout comme l'Union américaine pour les libertés civiles et le Southern Poverty Law Center ont été transformés en chiens d'attaque contre les opposants politiques au Parti démocrate.
Vous voyez donc maintenant les rues de Los Angeles se remplir de foules violentes brandissant des drapeaux mexicains et palestiniens, brûlant des voitures, lançant des projectiles et des feux d'artifice sur la police et entravant le processus d'expulsion de l'Agence de contrôle de l'immigration et des douanes. Ils sont sur le point de se présenter comme une armée ennemie étrangère et, à ce titre, d'inviter une réponse de l'armée américaine qui défend le pays.
Cela a au moins l'odeur d'une insurrection, tandis que les politiciens du Parti démocrate prétendent qu'il ne s'agit que d'une « manifestation pacifique ». La maire de Los Angeles, Karen Bass, frôle la sédition en ordonnant aux forces de l'ordre de sa ville de « ne pas coopérer » avec les autorités fédérales qui cherchent à trouver et à expulser les immigrants illégaux. Dans sa jeunesse, en tant que militante de gauche, Mme Bass a rejoint la Brigade Venceremos, parrainée par Cuba. Elle s'est rendue à Cuba à huit reprises dans les années 1970 pour suivre une formation sur les opérations de changement de régime. (Elle affirme qu'il s'agissait uniquement d'« aide humanitaire »). Mme Bass aurait également été affiliée dans les années 1980 à l'organisation maoïste Line of March, basée à Oakland.
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, semble se livrer à une démonstration d'intimidation, cherchant à se battre avec Donald Trump alors qu'il se prépare pour l'investiture de son parti en 2028. On peut se demander si les citoyens de Californie - c'est-à-dire les citoyens en situation régulière et titulaires d'un certificat de naissance américain authentique - ont remarqué comment le gouverneur Newsom a réussi à ruiner l'État pendant son mandat (et avant cela, en tant que maire de San Francisco). À présent, même les électeurs Démocrates les plus fidèles et les plus engagés de Pacific Palisades doivent commencer à se demander si le gouverneur Newsom a vraiment leurs intérêts à cœur lorsqu'il s'en prend au président.
Il y a un autre angle sous lequel on peut voir la violence actuelle, vous comprenez. Comme le dit la vieille chanson, « Summer's here / and the time is right / for dancing in the streets » (L'été est là / et le moment est venu / de danser dans les rues). Ou de se battre dans les rues, comme l'ont fameusement actualisé les Rolling Stones en décembre 1968, après les émeutes qui avaient éclaté lors de la Convention démocrate à Chicago en août de la même année. Les combats de rue sont l'un des principaux divertissements de la génération Z, en proie à de nombreuses difficultés, coincée avec des prêts universitaires impossibles à rembourser, confrontée à un marché du travail décourageant, réduite à vivre dans le sous-sol de sa mère, perturbée par la confusion sexuelle et accro aux médicaments sur ordonnance et autres substances psychotropes.
Tout cela alimente un manque de sens et de but, l'un des fléaux les plus funestes de la condition humaine, qui à son tour alimente les illusions collectives, la violence de masse et les bouleversements sociaux. Mais c'est aussi le moment de faire la fête, une occasion de sortir quand il fait beau et de fréquenter ses pairs, les Z avec les Z, les immigrants illégaux avec les autres illégaux. Cela offre la possibilité de se livrer à des actes téméraires - narguer les flics, lancer des briques, faire des wheelies et des « donuts » avec des véhicules à moteur - afin d'impressionner des partenaires sexuels potentiels. En d'autres termes, chercher du plaisir et des sensations fortes, comme le font les jeunes.
Hélas, rien de tout cela ne fonctionne vraiment à une époque où les frontières sont profondément remises en question, ce dont profite très délibérément le Parti démocrate, qui a effacé les frontières morales entre le comportement décent et le crime, tout comme il a tenté d'effacer la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Tout cela doit être réparé. M. Trump a l'intention de le faire. Cela risque d'être une lutte acharnée, peut-être même aussi terrible qu'une nouvelle guerre civile.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d'abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu'au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone