par Andrei Martyanov
La Russie est (enfin) en train d'éliminer la «diaspora» ethnique (cette fois-ci azérie), euphémisme désignant des groupes criminels organisés. Voici l'arrestation du «chef» de la «diaspora» de l'Oural qui, bien sûr, contrôle les marchés libres des agriculteurs de la région et est accusé d'une série d'homicides remontant aux années 1990.
videopress.comMais cela ne concerne pas seulement Ekaterinbourg, Voronej s'est également joint à la conversation et cela commence à ressembler à une opération massive à travers la Russie où les mafias ethniques commencent à vivre dans un nouveau paradigme. Cela n'a rien à voir avec les centaines de milliers d'Azerbaïdjanais ordinaires, dont beaucoup sont des citoyens russes respectueux des lois, mais le signal envoyé aux groupes criminels organisés ethniques est clair.
Les autorités officielles de Bakou ont décidé, pour l'instant, d'affronter la Russie, notamment en emprisonnant des citoyens russes, correspondants du bureau de Sputnik à Bakou.
«Selon les médias azerbaïdjanais, sept suspects au total ont été arrêtés dans l'affaire impliquant les journalistes russes. Cependant, seuls les rédacteurs en chef ont été placés en détention provisoire. L'affaire porterait sur plusieurs infractions, notamment la fraude, des transactions commerciales illégales et le blanchiment d'argent. Peu après la perquisition du bureau de Sputnik, le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur azerbaïdjanais Rakhman Mustafaev, invoquant «les actions hostiles de Bakou et la détention illégale de journalistes russes»».
Eh bien, mauvaise décision. La Russie est totalement indépendante de l'Azerbaïdjan à tous les égards, ce qui ne peut être dit de Bakou. Surtout lorsque des «rumeurs» (clin d'œil) commencent soudainement à circuler selon lesquelles des drones, visant à la fois l'Iran et la Russie, auraient été lancés depuis le territoire azerbaïdjanais. Nous savons donc comment les choses évolueront si l'attitude officielle de Bakou ne change pas. Si Bakou pense que ses relations étroites avec la Turquie constituent une quelconque garantie, c'est une erreur d'appréciation. Et énerver l'Iran, mon garçon... Les dirigeants politiques azerbaïdjanais peuvent bien appeler qui ils veulent, mais les catégories de poids sont tellement différentes que je préfère aller me chercher un seau de pop-corn.
Pendant ce temps, le caissier de banque a appelé Poutine.
«Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron, a annoncé mardi le service de presse du Kremlin. Il s'agit du premier contact téléphonique entre les deux dirigeants depuis septembre 2022. La conversation a porté sur la situation au Moyen-Orient, ainsi que sur le conflit en Ukraine. Au cours de cet entretien, Poutine a déclaré à Macron que le conflit ukrainien était «une conséquence directe de la politique menée par les États occidentaux, qui ont pendant de nombreuses années ignoré les intérêts sécuritaires de la Russie» et établi une «tête de pont anti-russe» dans le pays, a indiqué le service de presse. Le dirigeant russe a réitéré l'approche de Moscou concernant tout règlement, déclarant qu'il devait «être global et à long terme, s'attaquer aux causes profondes de la crise ukrainienne et être fondé sur les nouvelles réalités territoriales⇒.
La France aurait envoyé un contingent à Odessa. Peu importe, j'espère que ces malheureux militaires ont écrit des lettres d'adieu à leurs familles, car ils seront retrouvés et tués. Je ne sais même pas ce que Macron espérait entendre d'autre de la part de Poutine, car les conditions de la Russie concernant le pays 404 sont les mêmes. Mais ce loser va maintenant parader devant les autres losers de l'UE comme lui, comme si la France avait son mot à dire dans les questions géopolitiques sérieuses. Ce n'est pas le cas.
source : Reminiscence of the Future