10/07/2025 5 articles francais.rt.com  3min #283795

 Israël frappe le Liban-Nord, tuant un cadre du Hamas et du Hezbollah

Washington salue les efforts de Beyrouth sur le Hezbollah, mais presse pour plus d'action

© Getty Images

Thomas Barrack, émissaire américain, à Beyrouth.

L'émissaire américain Tom Barrack salue la réponse libanaise sur le désarmement du Hezbollah, mais exhorte Beyrouth à agir vite pour éviter l'isolement. Naïm Kassem, insiste sur un dialogue interne et défend la «résistance». Les tensions persistent sous les pressions israéliennes et régionales.

Le 8 juillet 2025, l'émissaire américain Tom Barrack a exprimé sa satisfaction face à la réponse du Liban concernant le désarmement du Hezbollah, lors de sa visite à Beyrouth.

Cette réponse, élaborée sous l'égide du président Joseph Aoun, du Premier ministre désigné Nawaf Salam et du président du Parlement Nabih Berry, inclut un engagement à confier le monopole des armes à l'État libanais, conformément à l'accord de Taëf et à la résolution 1701 de l'ONU.

Thomas Barrack a qualifié cette position de « très positive » et d'« équilibrée », soulignant que le Liban semble prêt à avancer vers un dialogue interne pour une stratégie de défense nationale. Cependant, il a insisté pour que Beyrouth accélère ses efforts, avertissant que le Liban risque d'être « laissé de côté » s'il ne concrétise pas rapidement ces engagements.

Le Hezbollah, entre mémoire et résistance

Cette pression intervient dans un contexte où le Hezbollah, affaibli par les frappes israéliennes de 2024, reste sous surveillance internationale, notamment après les tensions régionales liées aux frappes israéliennes contre l'Iran en juin 2025. Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a réagi en affirmant que le parti était « prêt pour la paix comme pour la confrontation », rejetant toute capitulation.

Il a posé des questions sur la capacité de l'État libanais à répondre à une éventuelle agression israélienne si le Hezbollah remettait ses armes, rappelant l'invasion israélienne de 1982 et le retrait de 2000, attribué à la « résistance ». Cette position reflète les tensions internes, le Hezbollah insistant sur un dialogue national pour définir une stratégie de défense, tout en restant influent malgré ses pertes.

Le Liban bientôt dans les accords d'Abraham ?

Washington, par la voix de Thomas Barrack, a également évoqué la possibilité d'une intégration du Liban aux accords d'Abraham, à condition que le désarmement progresse. Cependant, des sources diplomatiques soulignent que les États-Unis craignent une implication du Hezbollah dans le conflit israélo-iranien, ce qui pourrait compliquer les négociations.

Les pourparlers se poursuivent, avec une réunion prévue à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump, tandis qu'Israël maintient la pression par des frappes ciblées au Liban-Sud.

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