25/07/2025 reseauinternational.net  5min #285260

 Europe, l'avènement du Ivème Reich : l'allégorie d'un cauchemar

Les États-Unis dénoncent la censure en France sous le slogan de la liberté

par Pierre Duval

Le département d'État des États-Unis critique ouvertement la France pour son slogan «En Europe, chacun est libre de s'exprimer, pas de diffuser des contenus illégaux». La plus grande démocratie du monde s'inquiète du virage amorcé en Europe sur le droit de dire ou de publier ce que les habitants du pays souhaitent.

La France épinglée par les États-Unis

Ce n'est pas seulement un média US qui dénonce le manque de liberté de parler et de publier librement, mais c'est directement le département d'État des États-Unis avec à sa tête Marco Rubio qui intervient en public sur X pour dénoncer la décision de la France et de l'UE de promouvoir le slogan : «En Europe, chacun est libre de s'exprimer, pas de diffuser des contenus illégaux».

«En Europe, des milliers de personnes sont condamnées pour avoir critiqué leur propre gouvernement. Ce message orwellien ne trompera pas les États-Unis. La censure n'est pas synonyme de liberté»,  a publié sur son compte X le département d'État des États-Unis  en republiant le message de la France : «En Europe, chacun est libre de s'exprimer, pas de diffuser des contenus illégaux». La question est de savoir qui décide sur l'illégalité des contenus et pourquoi des contenus seraient illégaux.

Les États-Unis font mouche

La France, qui se targue d'être une grande démocratie et de respecter la liberté de parler, fait en réalité l'inverse. Force est de constater que des individus, qui siègent dans des organes de décision du pays, décident de ce qu'aujourd'hui les habitants ont le droit de dire et de publier en particulier sur les réseaux sociaux. Les États-Unis utilisent : «message orwellien». Ils font référence au livre «1984» de George Orwell, qui était lu et étudié en France dans les lycées quand la majorité des responsables politiques d'aujourd'hui n'étaient pas encore nés ou étaient en train de voir le jour comme Aurore Bergé née en 1986 à Paris.

Instauration de la délation d'État en France. Aurore Bergé, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations,  a annoncé - selon TF1 - au début du mois de juillet «la création d'une coalition d'une dizaine d'associations chargées de signaler les contenus haineux en ligne auprès de l'Arcom, le gendarme de l'audiovisuel et du numérique».

Il est question de la «lutte contre la haine en ligne»

Le slogan de 1984 est : «La guerre c'est la paix. La liberté c'est l'esclavage. L'ignorance c'est la force». Les significations des mots sont inversées d'où la remarque des États-Unis : «La censure n'est pas synonyme de liberté».

«Le combat pour la régulation des plateformes et des réseaux sociaux est un combat que toutes nos démocraties doivent mener. Pour nos enfants et adolescents, pour notre société, pour que la haine n'ait jamais sa place ni hors ligne, ni en ligne»,  a publié sur X, Aurore Bergé.

La décision de la France par Aurore Bergé fait suite à  la création du règlement européen sur les services numériques (DSA) vise une responsabilisation des plateformes d'avril dernier qui dévoile le vrai objectif sur la volonté de la France de contrôler et de punir les habitants.

Le DSA doit lutter contre la haine, mais contre la manipulation et surtout ce que les responsables politiques actuels appellent la désinformation ou les contrefaçons. Officiellement, le DSA c'est pour protéger les Européens. Comme la loi sur le contrôle des paroles, des écrits, donc de la pensée, a été mise en place d'abord par l'UE, Aurore Bergé ne semble qu'appliquer les directives (ordres) de l'UE.

En dehors des États-Unis, il y a aussi des voix qui se lèvent contre le DSA. «Le DSA devait permettre une protection du marché intérieur, il est devenu un outil de censure avec von der Leyen !»,  a fait savoir sur X la députée européenne du RN, Virginie Joron.

Pour le journal Musulmans en France, la création de cette coalition d'associations soutenues par l'État «pose en réalité  deux problèmes. Le premier concerne les intentions véritables d'Aurore Bergé qui ne donne pas le même poids, et c'est le moins que l'on puisse dire, à l'antisémitisme et à l'islamophobie, laquelle est pourtant tout aussi présente et mortifère que la première».

Le journal explique que la ministre en charge de la lutte contre les discriminations crée des discriminations et au contraire incite à la haine en interdisant d'autres groupes de la population française d'avoir le droit de s'exprimer.

Comme le DSA, la création d'une coalition d'une dizaine d'associations chargées de signaler les contenus haineux en ligne auprès de l'Arcom, l'objectif est d'interdire les voix des opposants à la politique du pouvoir en place en UE ou en France. En outre, cela va encore séparer encore plus les populations qui partagent un même territoire et augmenter les tensions et la haine, et cette fois - pas seulement en ligne - mais dans la vraie vie.

source :  Observateur Continental

 reseauinternational.net

newsnet 2025-07-25 #14993
«En Europe, chacun est libre de s'exprimer, pas de diffuser des contenus illégaux»

et dont la légalité repose sur les opinions imprescriptibles, inavouables et indiscutables du législateur.