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Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, le 16 mai 2025 [photo d'illustration].
Dans un message posté sur X, le vice-président du Conseil de sécurité russe a réagi à l'annonce faite ce 28 juillet par le président américain qu'il réduisait le délai qu'il accordait à la Russie pour mettre fin au conflit en Ukraine. Dmitri Medvedev a notamment mis en garde contre la «menace de guerre» que représenterait «chaque nouvel ultimatum».
« Ne vous laissez pas entraîner dans la voie de Sleepy Joe ! ». Dans un message posté ce 28 juillet sur son compte X, l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe a réagi à l'annonce par Donald Trump d'une réduction à « dix ou douze jours » de son ultimatum à Vladimir Poutine pour parvenir à un accord de résolution du conflit en Ukraine.
« La Russie n'est ni Israël ni même l'Iran », a lancé Dmitri Medvedev en premier lieu, estimant que Donald Trump - qui selon lui « joue le jeu de l'ultimatum avec la Russie » - devrait « se rappeler de deux choses ». « Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre », a par ailleurs mis en garde l'ancien président russe, et de préciser : « Non pas entre la Russie et l'Ukraine, mais avec son propre pays ».
Trump's playing the ultimatum game with Russia: 50 days or 10... He should remember 2 things:
1. Russia isn't Israel or even Iran.
2. Each new ultimatum is a threat and a step towards war. Not between Russia and Ukraine, but with his own country. Don't go down the Sleepy Joe road!- Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) July 28, 2025
Plus tôt dans la journée, alors qu'il rencontrait en Écosse le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président des États-Unis a annoncé réduire à « dix ou douze jours » le délai qu'il laissait à son homologue russe Vladimir Poutine pour trouver une issue au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre si vous connaissez déjà la réponse. Nous ne voyons aucun progrès », avait lancé le dirigeant américain aux journalistes.
« Je vais réduire ces 50 jours que je lui ai donnés à un nombre inférieur, car je pense que je connais déjà la réponse », avait-il déclaré quelques instants plus tôt, également à la presse. Le 14 juillet, le locataire de la Maison Blanche, alors qu'il recevait le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, avait menacé les partenaires commerciaux de la Russie de droits de douane « très sévères » - d'« environ 100 % » - « si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours » concernant un règlement du conflit en Ukraine.