04/08/2025 francesoir.fr  8min #286246

La santé des dirigeants des États nucléaires et les interrogations sur la capacité d'Emmanuel Macron

Xavier Azalbert, France-Soir

La santé des dirigeants des États nucléaires et les interrogations sur la capacité d'Emmanuel Macron

France-Soir, IA

Une  étude scientifique sur la santé des leaders nucléaires, publiée le 8 juillet 2025 dans BMC Research Notes, examine la santé des dirigeants des neuf États dotés d'armes nucléaires, en s'appuyant sur les données biographiques de 51 leaders décédés. Cette analyse, réalisée par Wilson, Thomson et Boyd, révèle des résultats préoccupants : 17 % de ces dirigeants sont morts de maladies chroniques pendant leur mandat, avec une moyenne de 3,9 pathologies par personne, incluant des maladies cardiovasculaires, des troubles de la personnalité, des dépressions, des addictions et des déclins cognitifs comme la démence multi-infarctus.

Parmi ceux qui ont quitté leur poste vivants, 38 % l'ont fait pour des raisons liées à leur santé, avec une moyenne de 2,9 pathologies par personne, affectant probablement leur performance (ex. : AVC sévère, dépression grave, troubles de la personnalité). L'étude souligne que ces conditions peuvent compromettre la prise de décision dans des contextes critiques, notamment en matière de dissuasion nucléaire, où la stabilité mentale et physique est cruciale. Elle met également en garde contre les risques accrus par l'intelligence artificielle, qui pourrait déstabiliser la dissuasion nucléaire, augmentant la probabilité d'une catastrophe nucléaire d'ici à 2100 (estimée entre 3 et 11 %).

Les interrogations de France-Soir sur la santé d'Emmanuel Macron

En parallèle, France-Soir a soulevé des questions sur la capacité du président français Emmanuel Macron à exercer ses fonctions, en raison de l'absence de bulletin de santé officiel. Cette démarche s'inscrit dans un contexte où la transparence sur la santé des dirigeants est jugée essentielle, notamment pour un chef d'État détenant l'autorité sur l'arsenal nucléaire français, estimé à  environ 290 ogives.

  •  Requête en empêchement devant le Conseil constitutionnel : le 14 octobre 2024, une requête en empêchement a été déposée auprès du Conseil constitutionnel pour questionner l'aptitude de Macron à gouverner, en l'absence de publication de son bulletin de santé. Cette initiative s'appuie sur l'article 7 de la Constitution française, qui prévoit la possibilité de déclarer l'empêchement d'un président pour des raisons graves, telles qu'une incapacité physique ou mentale.
  • Cette démarche visait à obtenir des clarifications officielles sur l'état de santé du président, jugées nécessaires pour garantir la stabilité de la gouvernance.
  •  Sommation du Dr Perrochon: le 25 septembre 2024, France-Soir publiait un article relatant la démarche visant le Dr Perrochon qui a été sommé par voie d'huissier d'établir un bulletin de santé du président Macron. Cette action faisait suite à des rumeurs et spéculations l'état physique et mental du président, amplifiées par son absence de communication officielle sur ce sujet alors qu'il en a pris l'engagement.
  • L'initiative reflète une préoccupation croissante quant à la transparence des dirigeants, surtout dans un contexte où la santé peut influencer des décisions stratégiques, comme celles liées à la dissuasion nucléaire.
  • Saisine de l'AIEA: une saisine a été  adressée à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) concernant la dissuasion nucléaire française et son éventuelle extension à l'Europe. Cette démarche, datée du 4 mars 2025, intervient dans le contexte des déclarations de Macron sur l'ouverture d'un dialogue stratégique avec les alliés européens pour étendre la protection de l'arsenal nucléaire français à l'ensemble du continent. Cette proposition, formulée dès 2020 et réitérée en 2025, vise à répondre aux incertitudes sur l'engagement américain dans l'OTAN et à la menace russe.
  • Cependant, la saisine de l'AIEA semble questionner la légitimité ou les implications  de cette stratégie, notamment en lien avec la santé du président, qui pourrait affecter sa capacité à prendre des décisions aussi cruciales.
  • Analyses sur l'état de santé de Macron: deux articles avaient exploré la santé de Macron et son impact potentiel sur sa gouvernance : «  Je suis malade » analysait les indices publics suggérant des troubles possibles, sans apporter de preuves médicales concrètes, mais en insistant sur l'importance de la transparence pour un dirigeant d'un État nucléaire surtout quand il en a pris l'engagement public. «  Macron a-t-il aussi rendu malade ses concitoyens en mettant en place une maltraitance ? » va plus loin, suggérant que les politiques de Macron, combinées à des spéculations sur sa santé, pourraient avoir des répercussions psychologiques sur la population et les institutions, en instaurant un climat de « maltraitance institutionnelle ».
  • Ces analyses, reflètent une méfiance croissante envers l'opacité entourant la santé du président, confirmé  par les sondages : 56% des Français veulent un bulletin de santé régulier de Macron et 63% jugent la transparence essentielle.

Contexte et implications

La convergence de l'étude scientifique et des démarches de France-Soir met en lumière une problématique majeure : la santé des dirigeants des États nucléaires est un enjeu de sécurité nationale et internationale. L'étude de BMC Research Notes montre que des pathologies graves ont historiquement affecté les performances de leaders, avec des conséquences potentielles sur la gestion des arsenaux nucléaires. Dans le cas de Macron, les interrogations de France-Soir s'inscrivent dans un contexte où la France joue un rôle clé dans la dissuasion nucléaire européenne, notamment face à la Russie et aux incertitudes sur l'OTAN sous l'administration Trump.

Les initiatives rapportées par France-Soir (requête en empêchement, sommation, saisine de l'AIEA) soulignent l'importance de la transparence, malgré l'absence de données officielles. Ces démarches légitimes, bien que rendues difficiles par l'obscurantisme de l'administration, rappellent l'importance d'une communication claire sur la santé des dirigeants, surtout dans un pays où le président détient un pouvoir unilatéral sur l'emploi des armes nucléaires.

L'étude de BMC Research Notes et les actions de France-Soir convergent vers une question essentielle : comment garantir que les dirigeants des États nucléaires, comme Emmanuel Macron, sont en mesure d'assumer leurs responsabilités critiques ? Alors que la France envisage d'étendre sa dissuasion nucléaire à l'Europe, la transparence sur la santé du président devient un impératif pour maintenir la confiance des citoyens et des alliés.

Sans bulletin de santé officiel, les spéculations risquent de persister, alimentant les débats sur la gouvernance et la sécurité nucléaire.

Une question qui se pose aussi aux Etats-unis  avec l'état de santé de Biden, souvent considéré comme sénile par des observateurs, qui a vraisemblablement été masqué par les médias et son médecin. Ce dernier a refusé de comparaitre devant la commission d'enquête, renforçant ainsi l'absence de transparence d'un leader ayant la main sur l'arme nucléaire.

France-Soir a aussi fait une série sur les relations « spéciales » entretenues entre les puissants et leurs docteurs : le Dr Theodor Morell des cocktails aux murmures médicaux à l'oreille d'Hitler,  Gubler et Mitterrand,  Jacobson et Kennedy, et  Zhisui et Mao, ainsi que les coulisses médicales des bureaucrates de l'Union européenne et du Parlement français, où stress, addictions, et opacité interrogent : les élites, prônant la transparence, ne jouent-elles pas un double jeu pour protéger leurs secrets ?

 francesoir.fr