30/08/2025 mondialisation.ca  16min #288811

Anesthésie, sécurité des patients et bilan carbone, un dilemne?

Par  Dr Gérard Delépine

« Il s'agit de la collision catastrophique de l'éthique médicale et du fanatisme climatique. Il s'agit d'une perversion fondamentale du serment d'Hippocrate, où le patient sur la table devient secondaire par rapport à un objectif mondial nébuleux ». 1

CRI DU CŒUR ! Je préfèrerai toujours l'homme à la planète qui nous survivra longtemps

J'ai voulu être médecin pour soigner mes semblables, et comme chirurgien je me suis toujours battu pour sauver mes malades et leur assurer la meilleure qualité de vie possible 2.

Malheureusement trop de nos citoyens, persuadés que la planète est mortelle, croient la sauver aux détriments de notre espèce.

Je m'efforce ici de rappeler qu'être un homme consiste d‘abord à prendre soin de ses semblables. Et je m'insurge contre les fous qui veulent soumettre la sécurité des opérés au bloc opératoire au » « bilan carbone » des interventions.

Les écologistes menacent même la sécurité des malades au bloc opératoire

Une des dernières lubies des verts est de s'attaquer aux pratiques chirurgicales pour prétendument « sauver la planète ».

Au cours de la dernière décennie, les publications fustigeant l'impact du bloc opératoire sur les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de manière exponentielle.

Entre 2012 et 2016 on recensait une moyenne de 2 publications annuelles sur le sujet contre près de 60 articles publiés uniquement au cours des deux dernières années[3] assurant que la chirurgie est l'une des activités contribuant le plus à l'empreinte carbone dans un établissement de soins. [4] [5] [6] [7] [8].

Il est parfaitement attristant de voir qu'en cette période de très grave pénurie de chirurgiens, d'anesthésistes et de personnels de bloc, certains des acteurs qui pourraient être plus utiles en activité de soin gaspillent leur temps en études bureaucratiques sur un sujet très discutable, espérant peut-être acquérir une notoriété qui leur manque (?).

Pour créer une « chirurgie durable » ces auteurs proposent entre autres de limiter le volume des gaz d'anesthésie délivrés au malade[9] [10], de restreindre l'usage du propofol, mais aussi des matériels à usage unique… Pour y parvenir ils conseillent aussi parfois l'acquisition de systèmes des société qui les sponsorisent comme la société Blue-Zone Technologies Ltd, 3M, Integra, Virtualisirg, Sanofi & Viatris. Des intérêts financiers pointent-ils derrière l'affichage des bonnes intentions ?…

« Les déments de l'empreinte carbone s'attaquent maintenant à votre santé ! Un changement silencieux et effrayant s'opère dans l'intimité du bloc opératoire. Le principal indicateur de réussite n'est plus seulement la survie ou la qualité de vie des patients, mais désormais l'empreinte carbone de votre chirurgien ! Une nouvelle « directive » médicale impose aux anesthésistes de sélectionner le débit de gaz frais le plus faible possible lors de l'anesthésie. La raison ? La lutte contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous sur la table d'anesthésie, la conscience vacillante, alors que le dosage est calibré non pas pour une sécurité optimale, mais pour l'optique atmosphérique. Ce n'est pas de la satire, c'est une politique publiée. L'absurdité s'accentue. Une étude analyse l'empreinte environnementale des remplacements valvulaires aortiques. Les chercheurs ne se concentrent pas sur les taux de réussite chirurgicale ni sur la longévité des patients. Ils examinent méticuleusement chaque watt d'éclairage, chaque linge lavé, chaque calorie de l'alimentation du patient et chaque kilomètre parcouru pour se rendre aux rendez-vous préopératoires. »[11] Pinsolle Typhaine

Horrible !

« Un changement silencieux et effrayant s'opère dans l'intimité du bloc opératoire. Le principal indicateur de réussite n'est plus seulement la survie ou la qualité de vie des patients, mais désormais l'empreinte carbone de votre chirurgien. Une nouvelle « directive » médicale impose aux anesthésistes de sélectionner le débit de gaz frais le plus faible possible lors de l'anesthésie. La raison ? La lutte contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous sur la table d'anesthésie, la conscience vacillante, alors que le dosage est calibré non pas pour une sécurité optimale, mais pour l'optique atmosphérique. Ce n'est pas de la satire, c'est une politique publiée. L'absurdité s'accentue. Une étude récente analyse l'empreinte environnementale des remplacements valvulaires aortiques. Les chercheurs ne se concentrent pas sur les taux de réussite chirurgicale ni sur la longévité des patients. Ils examinent méticuleusement chaque watt d'éclairage, chaque linge lavé, chaque calorie de l'alimentation du patient et chaque kilomètre parcouru pour se rendre aux rendez-vous préopératoires. Conclusion ? Ces données sur les émissions de carbone « devraient potentiellement être prises en compte lors des décisions à l'échelle de la population ». Il s'agit de la convergence catastrophique de l'éthique médicale et du fanatisme climatique. Il s'agit d'une perversion fondamentale du serment d'Hippocrate, où le patient sur la table devient secondaire par rapport à un objectif mondial nébuleux. Projetons maintenant cela dans l'ère de l'intelligence artificielle. Lorsque des systèmes d'IA – dépourvus d'empathie humaine et programmés avec une directive prioritaire sur le changement climatique – seront alimentés par ces mêmes données pour « optimiser » les soins de santé, l'humanité quittera officiellement la scène. L'algorithme ne permettra pas à une grand-mère d'obtenir dix ans de plus ; il générera 2,3 tonnes de CO2. Il ne s'agit pas d'une dystopie lointaine. Les cadres sont en cours d'élaboration dans des articles universitaires et des directives réglementaires. Si nous ne mettons pas en lumière et ne rejetons pas haut et fort cette folie, nous consentons à un avenir où votre droit à des soins vitaux sera mis en balance avec votre coût carbone. Il est temps de tirer la sonnette d'alarme dès aujourd'hui. » Citation Camus @newstart_2024 12 20 août.

Un changement silencieux et inquiétant s'opère dans le sanctuaire de la salle d'opération. Le principal critère de réussite n'est plus seulement la survie ou la qualité de vie du patient, mais désormais « l'empreinte carbone » de votre chirurgien. Une nouvelle « directive » médicale oblige les anesthésistes à « choisir le Quo Vadis ? @memoriadei

La maîtrise de l'empreinte carbone est un des critères de l'obtention des certifications de l'HAS. Dans notre établissement psychiatrique on nous demande d'organiser des sorties à la déchetterie pour cocher la case !

8:58 AM · 21 août 2025 @ChefRanuNi

C'est déjà parti chez nous avec des kits de perfusion « revus et corrigés ». Plus d'emballage, 2 compresses au lieu de 5, pansement à l'unité… Tout ça démontré dans un tableau excel avec une case poids, prix et EMPREINTE CARBONE. La mutualisation tue notre EPSM. Ras le bol !

7:37 AM · 22 août 2025 Arthur Homines @arthurhomines

23 août

La « valeur » de la vie d'une personne serait alors mise en balance avec son « coût carbone ». C'est la conclusion à laquelle aboutit ce genre de logiciel utilitariste. Une IA programmée pour « optimiser » les soins de santé en fonction « d'objectifs carbone » pourrait prendre des décisions sans aucune empathie pour accomplir sa mission. Une personne âgée dont l'espérance de vie est limitée serait ainsi sacrifiée sans problème sur l'autel écologique. De toute façon cela n'a rien d'écologique, c'est un pur mensonge. C'est de l'étatisme en barre, du contrôle de masse. La véritable écologie s'intéresse à l'individu, elle ne le sacrifie pas. De la même manière, la médecine ne peut pas être une science des petits calculs et des modèles. C'est une praxis qui doit s'individualiser en fonction de chaque personne. Soigner est un art du contact humain entre le malade et son médecin étayé par l'expérience, mais cette époque technocratique n'en a que faire.

On devrait rire de ces élucubrations mais nous payons déjà leurs folies !

Les agences régionales de Santé (ARS) ont lancé des appels à projets [13] pour définir la planification écologique pour le secteur sanitaire et médico-social pour imposer entre autres le respect du bilan carbone au bloc opératoire. L'ARS d'ile de France a sélectionné 11 projets lauréats de la transition écologique dans le parcours chirurgical[14] parmi 42 candidatures et leur a attribué des crédits et même créé des emplois rémunérés ! l'ARS d'ile de France consacre à la transition écologique du bloc opératoire jusqu'à 30 000 € par établissement.

Cela illustre une fois de plus la nocivité des agences régionales de santé qui consacrent les crédits destinés aux soins à des postes administratifs[15] et des lubies potentiellement dangereuses pour les opérés ; Cela permet de mieux comprendre comment ces agences, créées pour améliorer le système de soins et optimiser les dépenses sont parvenus, depuis leur création, à faire régresser notre système de soins du 1er au 20ème rang mondial[16] [17], à faire régresser très fortement le nombre de médecins français aggravant le manque de personnel, les fermetures de services, les délais d'attente pour l'accès aux soins et la difficulté à se faire soigner à proximité de son domicile.

Une entreprise privée qui présenterait un aussi mauvais bilan serait immédiatement mise en faillite ; Et le cout annuel de ces agences de santé avoisine 4 milliards d'euros[18]. Dans le contexte de crise financière actuel il parait urgent d'acter la suppression de ces agences comme le recommande un rapport récent du Sénat[19].

Quoi que nous fassions la planète nous survivra

La terre persistera jusqu'à la mort du soleil en géante rouge qui l'engloutira dans 4 ou 5 milliards d'années. Prétendre qu'elle est en danger par l'activité humaine et qu'il faut « sauver la planète » relève donc d'une science-fiction terrorisante. Les prophéties de températures atteignant des niveaux extrêmes, entre 40 et 70 °C ne reposent que sur des modélisations dont les hypothèses non crédibles ont été choisies pour atteindre ces résultats.

Il s'agit, comme lors du Covid, d'une manipulation sociétale mondiale pour tenter de nous faire accepter des mesures totalitaires détruisant notre mode de vie au seul profit d'intérêts privés : imposer des voitures électriques à des prix surestimés (alors que les batteries n'ont pas atteint le degré de sophistication nécessaire) 20, planter partout des panneaux solaires et des éoliennes 21 en multipliant par 2 ou 3 le prix de l'électricité, 22 et augmenter nos impôts pour payer les dividendes des actionnaires, alors que nos centrales nucléaires les rendent inutiles et fournissent de l'énergie décarbonée !

La tyrannie verte[23] est inefficace sur les émissions de gaz à effet de serre

Croire qu'on pourrait changer l'avenir du climat par des actions humaines témoigne d'un orgueil démesuré. Les mesures souvent aberrantes qui pourrissent notre quotidien de citadins comme l'activité de nos paysans et de nos marins pécheurs susciteraient un refus total si le gouvernement, les médias et des partis politiques n'instrumentalisaient pas, comme au temps du Covid, la peur pour les justifier.

Mais quelle personne censée peut encore croire que des mesures tyranniques que les verts veulent nous imposer en France puissent changer quoi que ce soit à l'évolution mondiale du climat ? En 2023, l'empreinte carbone de la France ne représentait que 1,1% du total mondial (644 millions de tonnes équivalent CO2 contre 58 milliards dans le monde entier). La suppression totale de nos émissions nous rendrait, à coût sûr, la vie encore plus pénible et nous couterait horriblement cher (jusqu'à 206 milliards d'euros annuels d'ici 2030 24) inutilement, alors que la majorité de la population peine à vivre, que les niveaux des prélèvements obligatoires a atteint un record mondial et que le déficit de l'état est déjà colossal.

L'échec du traité de Paris est démonstratif. Malgré plusieurs milliers de milliards de dollars investis depuis son adoption, le pacte vert n'a pas empêché les émissions mondiales de gaz à effet de serre de croître de 17%, passant d'environ 35 milliards de tonnes en 2015 à plus de 41 milliards de tonnes en 2024. A l'occasion de ses 5 ans, l'Institut de l'Économie pour le Climat 25, a déploré qu'il manquerait plus de 400 milliards par an, soit la moitié des 800 milliards annuels nécessaires, pour atteindre l'objectif de réduction de 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre ! Les gros producteurs (Chine 28% et USA) ont continué d'augmenter leurs émissions. Trump vient de déclarer que les USA n'appliqueront pas l'accord de Paris qu'il qualifie d'« arnaque unilatérale et injuste » 26. Et si la Chine réitère régulièrement ses promesses de respecter les objectifs du GIEC, ses émissions de gaz à effets de serre, liées à l'énergie, ont plus que triplé depuis l'an 2000.

L'intrusion de la politique verte dans les blocs opératoires

Certains médecins, extrémistes verts, négligent leur mission de soin pour dénoncer le bilan carbone des blocs opératoires si négligeable qu'il n'est même pas mentionné dans les travaux des entreprises spécialisées 27.

Sommes-nous assez masochistes pour accepter les folles mesures des écologistes qui détruisent inutilement la douceur de vivre en France jusqu'à aller mettre en danger la vie de nos patients alors que les grands pollueurs les refusent, rendant d'avance tous nos sacrifices inutiles ?

Je suis fier d'avoir pris l'avion plus de deux cents fois dans ma vie

Jean-Marc Jancovici rêve d'interdire de voyager par avion plus de 4 fois dans la vie[28] [29] pour lutter contre le réchauffement climatique et anticiper l'épuisement des ressources énergétiques. Sa proposition irréaliste est soutenue par l'organisation Greenpeace et Charlène Fleury, coordinatrice du réseau « Rester sur Terre ». Près de 40% des Français (dont ceux qui ne le peuvent pas pour des raisons financières) se déclarent prêts à accepter une mesure d'interdiction autoritaire. Mais, comme d'habitude, les verts sont incapables d'évaluer les conséquences parfois inhumaines de leurs mesures qui ne toucheront que les plus pauvres.

j'ai lutté toute ma vie pour améliorer les traitements des tumeurs malignes des membres et éviter les amputations trop souvent imposées.

Pour convaincre mes confrères, j'ai dû diffuser mes résultats dans plus de 60 congrès internationaux et lors de conférences dans des hôpitaux étrangers souvent lointains (Japon, Afrique, USA, Hawaï, Russie, Indonésie, Australie…). Les voyages aériens indispensables à cette activité ont permis de faire accepter au niveau mondial la chirurgie conservatrice au lieu des amputations qui étaient auparavant imposées aux malades.

Lorsque des chirurgiens étrangers désireux d'apprendre les techniques de chirurgie conservatrice ou des malades menacés d'amputation me demandaient mon aide, j'acceptais d'aller dans leur pays lorsque les conditions opératoires locales le permettaient ; j'ai dû ainsi me déplacer dans près de 10 pays étrangers parfois lointains pour réaliser une quarantaine d'interventions.

Globalement j'ai dû prendre l'avion plus de deux cents fois dans ma vie pour des raisons de formation et entre aides médicales et je suis fier d'avoir, grâce à ces voyages, permis à des milliers de malades du monde entier d'éviter l'amputation.

Je privilégierai toujours l'espèce humaine à une idéologie mensongère souvent inconséquente et parfois dévoyée.

Comme médecin la seule chose qui doit nous guider est l'intérêt du malade. Les soignants comme les directeurs de clinique ont toujours lutté contre les gâchis. Les médecins doivent se concentrer sur leur activité des soins et la sécurité des opérés au lieu de tirer des plans sur un futur climatique fantasmé.

Honte aux médecins qui oublient leur serment d'Hippocrate et s'éloignent de leurs missions de soin personnalisé !

Dr Gérard Delépine

Cancérologue, chirurgien orthopédiste et statisticien

Cet article a été publié initialement sur le site de la Dre  Nicole Delépine

Image en vedette : Capture d'écran. Source :  Unisanté

Notes :

[1]

[2] Lire entre autres « du cancer à la vie » éditions marco pietteur mars 2025 témoignages de patients et ode à la vie des petits cancéreux

[3] Nicola de'Angelis et al  Revue systématique de l'empreinte carbone des interventions chirurgicalesJournal of Visceral Surgery, Volume 161, Numéro 2, Supplément, Avril 2024, Pages 7-14https://pubmed. ncbi.nlm.nih.gov

[4] Lenzen M, Malik A, Li M, Fry J, Weisz H, Pichler PP, et al. The environmental footprint of health care: a global assessment. Lancet Planet Health. 2020 Jul;4(7):e271-e279.

[5] Kwakye G, Brat GA, Makary MA. Green surgical practices for health care.Arch Surg. 2011 Feb;146(2):131-6.

[6]Muret J, Fernandes TD, Gerlach H, Imberger G, Jörnvall H, Lawson C, et al. Environmental impacts of nitrous oxide: no laughing matter! Comment on Br J Anaesth 2019; 122: 587-604. Br J Anaesth. 2019 Oct; 123(4): e481-e482.

[7] MacNeill AJ, Lillywhite R, Brown CJ. The impact of surgery on global climate: a carbon footprinting study of operating theatres in three health systems. Lancet Planet Health. 2017 Dec; 1(9): e381-e388.

[8] Gordon D. Sustainability in the Operating Room: Reducing Our Impact on the Planet. Anesthesiol Clin. 2020 Sep; 38(3): 679-692

[9] Laverdure F, Gaudin A, Bourgain JL. Impact de la diminution d'utilisation du protoxyde d'azote sur la consommation d'agents halogénés. Ann Fr Anesth Reanim. 2013 Nov; 32(11): 766-71.

[10] Feldman JM. Managing fresh gas flow to reduce environmental contamination. Anesth Analg. 2012 May;114(5):1093-101.

[11]  polarismedia.fr

[12]

13 Appel à projets / candidatures / manifestation d'intérêt

[14]  iledefrance.ars.sante.fr

[15] tf1info.fr

[16]  ifrap.org

[17]  oecd-ilibrary.org

[18]  ifrap.org

[19]  jim.fr

[20]Et impossibles à éteindre quand elles brûlent, voir les cargos finalement iimmergés avec des milliers de voitures électriques à bord …

[21] Inefficaces et destructrices de l'environnement et des races protégées

[22] Voir le combat d'Alexandre jardin et des #gueux contre la PP3 qui devait être publiée en décret cet été et que la forte bataille de #les gueux a pour le moins freiné.

[23]  LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE Publié le  27 août 2025 par  pgibertie

[24]  techniques-ingenieur.fr

[25]  adaptation-changement-climatique.gouv.fr

[26]  lesechos.fr

[27]Quentin LE VIOL Répartition de l'Effet de Serre par Activité  solutions-carbone.fr

[28] Interview au Parisien le 3 octobre 2022,

[29]  rmc.bfmtv.com

Sauf pour les pseudoélites bien sûr qui se rendent régulièrement au forum de Davos en avion privé et aux multiples déplacements de nos politiques en avion privé pour une réunion à quelques heures de train… N'oublions pas F Bayrou lors de sa nomination à Matignon reparti pour le conseil municipal de Pau en jet privé. Anecdotique certes mais tellement symbolique et répétitif

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

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