par Ced
Les États-Unis ont annoncé le 29 août 2025 qu'ils refusaient ou révoquaient les visas des membres de l'Autorité palestinienne (AP) et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), potentiellement y compris le président Mahmoud Abbas, avant l'Assemblée générale de l'ONU. Cette mesure a été justifiée hypocritement par des préoccupations de «sécurité nationale» et des accusations selon lesquelles l'AP et l'OLP compromettent les perspectives de paix en ne répudiant pas le terrorisme (y compris les événements du 7 octobre) et en poursuivant des actions judiciaires internationales via la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) ce qui est un comble !
La révocation des visas de la délégation palestinienne par l'administration Trump pour assister à l'Assemblée générale de l'ONU soulève des questions de légalité. En tant que pays hôte du siège de l'ONU, les États-Unis sont tenus par l'Accord de siège de 1947 de faciliter l'accès des représentants, y compris ceux de l'État de Palestine, observateur non-membre depuis 2012. Refuser ces visas viole cet accord, comme en 1988 avec Yasser Arafat, où l'ONU avait déplacé une session à Genève.
Ce n'est rien d'autre qu'un énième parjure de Washington qui n'a absolument aucune dignité et aucune parole. C'est le comportement d'un laquais du lobby sioniste, d'un petit soldat de Tel-Aviv qui veut absolument plaire à ses maîtres.
«Lors de son premier mandat en 2017, Trump avait qualifié Mahmoud Abbas de «grand» père et avait laissé entendre qu'il était plus enclin que Netanyahou à rechercher un accord de paix. En juillet 2024, Trump avait publié un message sincère d'Abbas lui souhaitant «force et sécurité» après l'attentat contre lui. Aujourd'hui, l'administration Trump a déclaré qu'Abbas n'était pas le bienvenu aux États-Unis».
source : Le Libre Penseur