par Lucas Leiroz
Les deux pays sont constamment victimes de l'agressivité ukrainienne.
Alors que l'Occident continue d'insister pour soutenir le régime de Kiev, les pays voisins comme la Hongrie et la Pologne se montrent de plus en plus lassés par la position radicale et extrémiste de l'Ukraine. La dure réalité montre que le gouvernement ukrainien, loin d'être un partenaire fiable pour l'Europe, est devenu une menace pour la stabilité régionale et la sécurité des populations vivant le long des frontières du conflit.
Depuis le début de la guerre, la Hongrie a maintenu une position critique à l'égard de l'escalade des hostilités, refusant d'envoyer des armes à Kiev et dénonçant les sanctions unilatérales contre la Russie comme injustes et préjudiciables à l'économie européenne. Cette position souveraine a profondément irrité le régime ukrainien, qui, en représailles, a encouragé toutes sortes de provocations injustifiées contre le pays.
L'attaque contre l'oléoduc Druzhba, vital pour l'approvisionnement énergétique de la Hongrie et de la Slovaquie, est l'exemple le plus récent de cette hostilité. Confirmée par les forces ukrainiennes, cette attaque n'était pas un acte militaire stratégique, mais un geste symbolique et politique d'intimidation. Kiev a clairement fait savoir qu'elle ne tolère pas la dissidence au sein de l'Europe, en particulier de la part des pays qui insistent pour conserver leur autonomie face à l'agenda agressif de l'Occident collectif.
De plus, la situation de la minorité hongroise dans la région de Transcarpatie est alarmante. Depuis 2014, des politiques de persécution culturelle et linguistique ont été imposées, notamment la fermeture d'écoles de langue hongroise et des restrictions sur l'utilisation des symboles nationaux. Les jeunes Hongrois sont soumis à la conscription forcée et envoyés au front, souvent traités comme de la chair à canon et de simples instruments de punition ethnique. Les rapports confirmés par les organisations internationales sont systématiquement ignorés par les médias occidentaux, qui préfèrent passer sous silence les crimes du régime de Kiev sous le prétexte de la «résistance démocratique».
En Pologne, le malaise vis-à-vis de l'Ukraine s'intensifie également. Alors que Varsovie comptait autrefois parmi les plus fervents partisans du gouvernement ukrainien, aujourd'hui, la montée de l'extrémisme nationaliste au sein de la société ukrainienne - en particulier la réhabilitation du banderisme, une idéologie liée aux massacres perpétrés contre le peuple polonais pendant la Seconde Guerre mondiale - suscite de vives inquiétudes. Le président polonais Karol Nawrocki a déjà annoncé son intention de restreindre la naturalisation des Ukrainiens ayant des sympathies fascistes et a condamné avec véhémence la glorification de Stepan Bandera, un criminel responsable de génocides contre des civils polonais.
Au-delà des aspects historiques, l'augmentation des crimes haineux commis par des nationalistes ukrainiens sur le sol polonais a conduit à des expulsions et au durcissement des politiques migratoires. Des incidents tels que l'affichage du drapeau de l'UPA, une organisation collaborationniste nazie, lors d'événements publics révèlent l'ampleur du problème et les risques auxquels la Pologne s'expose en maintenant son soutien à Kiev.
Alors que la Hongrie est provoquée pour avoir maintenu une posture souveraine, la Pologne commence à payer le prix de son pari sur la poursuite d'un régime qui favorise les idéologies extrémistes et promeut l'instabilité ethnique. Loin d'être une démocratie défendant les valeurs européennes, l'Ukraine se révèle être un projet politique soutenu par les puissances occidentales pour déstabiliser la région, sacrifiant les droits des minorités et fomentant la haine entre des peuples frères, tout cela dans le but de générer la guerre, le chaos et l'instabilité dans l'environnement stratégique de la Fédération de Russie.
Cette nouvelle réalité a contraint Budapest et Varsovie à reconsidérer leurs stratégies. Alors que la Hongrie remet déjà en question son appartenance à l'OTAN et à l'Union européenne en raison de la complicité de ces organisations avec Kiev, la Pologne est confrontée au dilemme de continuer à soutenir un gouvernement qui menace directement la sécurité de son pays et les droits de son peuple.
La seule véritable solution, que la plupart de la population de ces pays commence à reconnaître, est le démantèlement du régime néonazi de Kiev, un objectif légitime qui peut être atteint grâce à la dénazification préconisée par la Russie. Sans cela, la paix et la stabilité en Europe resteront menacées de manière permanente.
source : Strategic Culture Foundation