par Ni Oubli Ni Pardon
«Depuis mon interdiction d'exercice, j'ai perdu environ 100 000 euros de revenus. J'ai continué à subir impôts et prélèvements obligatoires à hauteur de 20 000 euros, sans bénéficier du chômage, du RSA ou d'aucune aide. Mes amis et ma famille m'ont tourné le dos, certains allant jusqu'à me dire que je méritais cette situation.
Un an plus tard, j'ai réussi à constituer un dossier pour la CMU, mais l'administration a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues : erreurs administratives, délais dépassés, pièces perdues. Le summum ? On m'a considéré comme célibataire, sans enfants, avec un revenu fictif de 35 000 euros par mois ! On m'a interdit de rendre visite à ma tante de 98 ans en EHPAD. Sa retraite couvrait tout juste les frais de l'établissement, et je complétais à hauteur de 700 euros par mois.
Elle a reçu deux injections sans mon consentement, en dépit de mon opposition explicite, sous prétexte de fausses informations. Un véritable abus de faiblesse... Le jour de Noël, j'ai décidé d'aller la voir pour passer les fêtes avec elle et la sortir de cet enfermement. Sans violence, j'ai simplement exercé mon droit de voir ma famille. Cela m'a valu une audition de quatre heures en gendarmerie, où l'on m'a sommé de justifier mon état de santé.
J'ai refusé de me plier à cette exigence et j'ai recadré le gendarme. Il n'y a eu aucune suite. Entre-temps, le directeur de l'EHPAD a tenté de placer ma tante sous tutelle. En plein mois d'août, j'ai dû défendre ses intérêts. En EHPAD, son compte bancaire était à zéro ; depuis que je m'occupe d'elle, elle parvient à économiser.
J'ai réussi à faire annuler la procédure de tutelle, que le directeur justifiait en prétendant qu'il était impossible de travailler avec une famille refusant la vaccination. Aujourd'hui, je n'ai pas repris mon activité. J'ai entendu des témoignages de dentistes qui, ayant repris, n'osent plus ouvrir leurs factures et subissent saisie sur saisie.
Une aide-soignante voit son dossier aux prud'hommes reporté à février 2025... Nous agonisons dans l'indifférence générale, avec la complicité du déni des «normies».
Je vide actuellement ma maison. Je donne tout, y compris mes œuvres d'art. J'ai brûlé l'ensemble de mes contrats de travail et bulletins de salaire. Je rends tout au système. C'est douloureux, mais c'est peut-être une manière de me libérer du productivisme, du consumérisme, du matérialisme et de l'impérialisme esclavagiste.
Je rends les clés de ma location, un logement communal. Le maire, qui s'était vanté lors d'une enquête sur l'instruction en famille (IEF) de contrôler les pass sanitaires au club de rugby, m'a également fermé la porte. Je l'ai recadré en lui rappelant l'article 225-1 du Code pénal.
J'ai tenté de lui expliquer ma situation, mais il a refusé d'écouter. Mon loyer a augmenté en janvier 2022, à un moment où j'avais désespérément besoin de solidarité et d'humanité. J'ai demandé au conseil municipal, non pas une exonération, mais simplement de ne pas augmenter mon loyer. Refus catégorique, avec cette réponse : «Pourquoi ne vous êtes-vous pas vacciné comme tout le monde ?» Aujourd'hui, je rends tout au système et j'apprends à vivre autrement».
source : Ni Oubli Ni Pardon via Profession Gendarme