18/09/2025 ssofidelis.substack.com  9min #290901

 États-Unis : assassinat d'un conservateur qui critiquait Zelensky

L'assassinat de Charlie Kirk et le Premier Amendement

Par Gordon Dimmack, le 18 septembre 2025

Comment le scénario du FBI et la machine de censure américaine révèlent la véritable nature de l'empire.

Je ne crois pas un mot de ce qui vient des États-Unis. Ni de leur gouvernement. Ni du FBI. Et certainement pas de leurs médias.

Je ne crois pas un mot de ce qu'ils disent sur les  bateaux de drogue vénézuéliens. Je ne crois pas un mot de ce qu'ils disent sur  Gaza. Ni sur l' Iran, l' Ukraine, la  Chine ou ailleurs. Et je ne les crois surtout pas quand il s'agit de  Charlie Kirk.

Croire le gouvernement américain sur ce sujet, c'est comme croire  OJ Simpson quand il jure qu'il n'a jamais touché un couteau.

Les dirigeants américains sont des menteurs invétérés. Aucune confiance en eux. Rien qu'au cours des dernières années, ils ont menti à propos de la  Russie, de  Julian Assange, de la  Syrie, de l'Ukraine , du  Covid, du  Venezuela, de  Seth Rich, du  gazoduc Nord Stream, des mensonges sur le nucléaire - de l' Iran et d' Israël, de  Lahaina, de  Palestine Ohio, de  Jeffrey Epstein, et de toutes les  élections qu'ils ont organisées. Et ce ne sont que les quelques exemples qui me viennent à l'esprit. Si je m'asseyais pour les énumérer toutes, cela ressemblerait à un sketch des Griffin.

Leurs versions officielles sur les vérités qui dérangent en sont presque comiques. Comme un enfant pris la main dans le sac, le visage couvert de chocolat, qui insiste pour dire qu'il ne s'est jamais approché de la tablette - c'est pas moi c'est le chien.

Prenez le  11 septembre. On nous demande de croire que 19 hommes figurant sur une liste de terroristes recherchés ont été pistés sur plusieurs continents par la CIA jusqu'à ce qu'ils mettent le pied sur le sol américain, où, comme par magie, le suivi cesse sans que personne n'en soit informé. Rien que cela aurait dû faire réagir tout individu doté d'un minimum de bon sens. Pourtant, les médias ont acquiescé comme si c'était tout à fait normal.

La simple évocation des faits suffit à discréditer la version officielle du 11 septembre. Ce qui m'amène à Charlie Kirk.

L'échange des sms magiques du FBI

Le FBI veut nous faire croire que Tyler Robinson - ou Tyler Oswald, ou Lee Harvey Robinson, choisissez votre nom de code favori - a patiemment tapé l'intégralité de son accusation dans une conversation bien ordonnée avec son colocataire.

Le tout ressemble moins à un jeune de 22 ans habitué des salles de jeux et des serveurs Discord qu'à un script sorti tout droit d'un manuel de formation du FBI. Chaque détail, chaque argument de l'accusation est parfaitement ficelé.

Voici ce que cet échange a permis de clarifier

Des aveux sur un plateau d'argent. Colocataire : "Ce n'est pas toi, n'est-ce pas ?" Robinson : "Si, c'est moi, désolé".

Motif irréfutable, idéal pour la télévision. J'en avais assez de sa haine. Certaines haines ne se négocient pas.

Planification détaillée Un peu plus d'une semaine, si je me souviens bien.

Emplacement de l'arme/traces médico-légales. La seule chose que j'ai laissé sur place, c'est le fusil enveloppé dans une serviette.

L'exonération du leurre. Ils ont arrêté un vieux fou, puis interrogé quelqu'un qui portait des vêtements ressemblant aux miens.

Les gravures sur les balles, expliquées concrètement. Tu te souviens que je gravais des balles ? Ces putains de messages sont pour la plupart un gros mème...

Changement de garde-robe confirmé. Je m'inquiète pour les empreintes. J'ai laissée fusil dans le buisson où je me suis changé.

Grand-père, un fervent partisan de MAGA. Depuis que Trump est arrivé au pouvoir, mon père est un fervent partisan de MAGA.

Sous-intrigue du fusil de papa/grand-père. Je m'inquiète de la réaction de mon vieux si je ne lui ramène pas le fusil de grand-père.

Dans un fil de discussion bien ordonné, Robinson parvient à :

  • Avouer.
  • Expliquer son mobile.
  • Préciser depuis combien de temps il planifie son geste.
  • Identifier l'arme.
  • Confirmer les preuves médico-légales.
  • Disculper le leurre.
  • Expliquer les gravures sur les balles.
  • Justifier le changement de garde-robe.
  • Insérer un récit politique.
  • Ajouter une touche de drame familial pour pimenter le tout.

Ce n'est pas une conversation par SMS. C'est un guide pratique. L'événement est présenté de manière concise, afin que les médias puissent le résumer en quelques mots.

Et maintenant, on nous dit qu'il ne coopère absolument pas avec le FBI. Après avoir apparemment tout avoué dans ses SMS, il se tait et ne leur dit rien de plus, si ce n'est qu'il est bien l'homme de la photo diffusée par les médias.

Regardez à qui on nous demande de faire confiance : le FBI. Le même FBI qui a confié à Pam Bondi qu'il existe bien une liste de clients d'Epstein sur laquelle figure le nom de Donald Trump, et qui affirme aujourd'hui devant le Sénat qu'il n'y a jamais eu de liste. Ils ne mènent pas d'enquête sur les crimes, ils inventent des intrigues. Ils ne recherchent pas la vérité, ils gèrent la communication.

La mise en scène du deuil

 Erika Kirk, la veuve de Charlie - anciennement Erika Frantzve, Miss Arizona USA 2012, fondatrice d'une organisation à but non lucratif et animatrice de podcast -, est omniprésente depuis la mort de son mari.

Son corps était à peine refroidi qu'elle se trouvait déjà sur scène, maquillée, prononçant des discours préparés. Elle a réalisé des vidéos de ses mains sur le cercueil, a exploité son deuil sur les réseaux sociaux et fait le tour des médias comme une experte en communication.

Soyons francs : c'est tout sauf du deuil. Ma compagne l'a très bien dit : si j'étais tué de cette manière, elle ne se mettrait pas en scène en talons hauts. Elle serait inconsolable. C'est la réaction habituelle face à un deuil brutal. Pas une tournée de conférences soigneusement orchestrée.

 Benjamin Netanyahu a également réagi. Il a presque immédiatement cité la mort de Charlie Kirk dans son discours, qualifiant ce dernier d'"ami d'Israël au cœur vaillant" et affirmant qu'il a été "assassiné pour avoir dit la vérité et défendu la liberté". Il a également réfuté les théories du complot concernant l'implication d'Israël, tout en présentant l'assassinat comme une attaque contre la démocratie et la liberté d'expression. En d'autres termes, un véritable show géopolitique.

Répression de la liberté d'expression

La mort de Charlie Kirk n'est pas seulement rapportée, elle est instrumentalisée. C'est le dernier prétexte en date d'une longue campagne de répression de la dissidence dans le prétendu pays de la liberté d'expression.

Des gens simplement coupables d'avoir ironisé en ligne sur la mort de Kirk ont déjà été  licenciés. La Maison Blanche a même fait pression sur les chaînes de télévision pour qu'elles suspendent  Jimmy Kimmel, coupable d'avoir osé s'écarter du script. Réfléchissez-y : la Maison Blanche fait pression sur des comédiens. Le message est on ne peut plus clair : en Amérique, vous pouvez dire tout ce que vous voulez, tant que vous ne critiquez ni Israël ni le président. Franchissez cette ligne, et ils vous détruiront.

Ce n'est pas nouveau. Ce schéma est solidement ancré, allant du silence imposé à Julian Assange à la censure massive des voix indépendantes lors du Russiagate et de la pandémie de la Covid-19, en passant par l'effacement systématique des voix palestiniennes dans les médias américains. Et chaque fois, la même justification est avancée : "sécurité nationale" ou "discours haineux". Et chaque fois, c'est simplement le pouvoir qui se potage lui-même.

Aujourd'hui, le meurtre de Kirk fait office de chèque en blanc pour intensifier ces mesures répressives. Le Premier Amendement est traité comme une clause gênante, un détail à ignorer dès qu'il devient dérangeant.

La censure orwellienne

Je ne sais pas qui a tué Charlie Kirk, mais je suis certain d'une chose : quoi que vous disent le FBI, les médias et le gouvernement américain, c'est tout sauf la vérité. Et si l'histoire peut servir de référence, la vérité ne sera révélée que lorsqu'il sera trop tard pour que cela ait encore de l'importance. Voilà comment fonctionne l'empire.

Regardez ce qu'ils font en ce moment. Le gouvernement américain est sur le point de  prendre le contrôle direct de  TikTok, muselant la dernière plateforme suffisamment influente pour contredire son discours. Ils licencient déjà des gens pour avoir célébré la mort de Kirk en ligne. Ils envisagent même de retirer leur  passeport aux citoyens qui osent s'exprimer.

Pourquoi ? Parce qu'ils ont compris une chose : ils ne peuvent plus faire taire le monde. Les mensonges ne se propagent plus comme avant. Julian Assange les a dénoncés. Gaza les a dénoncés. L'Iran les a dénoncés. L'Ukraine les a dénoncés. Les masques tombent, et ils le savent.

Alors, au lieu de mentir au monde entier, ils ont décidé d'isoler leur propre population. Si les Américains ne peuvent pas entendre la vérité de l'extérieur, alors le mensonge pourra encore survivre encore un peu. Ce n'est plus de la démocratie. Ce n'est pas plus de la liberté. Ce n'est même plus de la gouvernance, c'est de la censure pure et simple, totale, orwellienne.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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