Vous n'avez aucune idée du feu que vous avez allumé. − Erika Kirk
Par James Howard Kunstler - Le 19 septembre 2025 - Source Clusterfuck Nation
C'était un jeune homme aussi remarquable que l'on puisse imaginer dans un pays si occupé à se déshonorer, avec des qualités semblables à celles de Jésus, sinon dans les faits. Après tout, Jésus n'était pas un homme de famille. Mais Charlie Kirk n'avait rien de surnaturel. Il était profondément ancré dans son époque et son lieu de vie. Maintenant qu'il est mort, on peut l'imaginer sur une fresque murale dans un bureau de poste. Ils l'ont transformé en légende, comme Davy Crockett, Joseph Smith ou Abraham Lincoln. Oui, c'est aussi profond que ça.
La gauche woke-jacobine s'est mise à danser de joie lorsqu'elle a appris la nouvelle, et je parie que 90 % d'entre eux ne savaient même pas qui était Charlie, sauf que leurs responsables l'avaient désigné comme cible et que quelqu'un l'avait abattu. Ils ont également oublié ce qu'est leur pays. Ils ont involontairement commis des actes dignes de la Bible. Jimmy Kimmel n'a pas seulement raconté une mauvaise blague sur le président (« C'est ainsi qu'un enfant de quatre ans pleure la mort de son poisson rouge ») : il s'est transformé en Judas. Il a démontré exactement ce que signifie trahir ce qui reste de bonté dans ce pays.
Vous ne comprenez pas à quel point la situation s'est détériorée, après des années de folie officiellement imposée, d'absurdités enfoncées dans votre gorge, de méfaits traîtres, d'abus ignobles sous couvert de la loi (Tina Peters croupit toujours en prison dans le Colorado !) et, dernièrement, d'élimination de quiconque se dresse sur leur chemin. Vous regardez un vieux parti politique bien établi et vous commencez à voir de véritables démons. Vous comprenez que détruire le pays pourrait ne pas leur suffire.
À ce stade, rien ne sauvera le Parti démocrate de lui-même. Il ne disparaîtra pas tranquillement dans l'insignifiance comme l'ont fait les Whigs dans les années 1850. Non, vous assistez plutôt à une combustion spontanée, à une conflagration du vicieux et du profane. Si vous avez regardé Kash Patel s'en prendre à Adam Schiff devant la commission judiciaire du Sénat l'autre jour, vous avez assisté à un véritable exorcisme.
M. Patel a déclaré :
Vous êtes le plus grand fraudeur qui ait jamais siégé au Sénat américain. Vous êtes une honte pour cette institution et un lâche fini. Vous continuez à mentir depuis votre perchoir et à faire votre show afin de pouvoir collecter des fonds pour vos mascarades. Vous n'êtes qu'un bouffon politique ! Je vous mets au défi de dire quoi que ce soit de crédible et de vrai. Allez-y, courez vers les caméras, c'est là que vous voulez aller maintenant !
Il aurait tout aussi bien pu dire : « Je te chasse, esprit impur, ainsi que tous les pouvoirs sataniques de l'ennemi, tous les spectres de l'enfer et tous tes compagnons maléfiques... » Ce faisant, M. Patel a rappelé au sénateur Schiff qu'il est désormais directeur du FBI et que, eh bien... les choses ont changé. Peut-être que d'autres sénateurs qui se sont livrés à la sédition et à la perfidie malveillante - par exemple Mark Warner, membre de la commission du renseignement - ont observé ces événements avec une pointe d'appréhension quant à ce qui va arriver.
Notez que personne au sein de la commission judiciaire n'a osé accuser M. Patel d'outrage, car ce qu'il a dit est manifestement vrai, et ils le savent tous. Le sénateur Schiff fait bien sûr déjà l'objet d'une enquête pour fraude hypothécaire, ce qui est déjà suffisamment gênant, mais il devra bientôt répondre à des accusations plus graves pour des délits contre la nation, avec de nombreux complices au sein et en dehors du gouvernement. Le fait qu'il ait interrompu le témoin (M. Patel) devant la commission l'autre jour était le genre de mise en scène spectaculaire que l'on voit dans les films lorsque les méchants sont humiliés dans une procédure officielle - pensez au personnage bavard de Bryan dans Inherit the Wind ou au capitaine Queeg dans The Caine Mutiny Court-Martial. Schiff sait qu'il est cuit et M. Patel vient de le flamber.
Si M. Trump avait des scrupules à utiliser toute la force de la loi contre ce parti et ses complices démoniaques au sein du gouvernement et des anciens médias, vous pouvez alors supposer sans risque qu'après le meurtre de Charlie Kirk, tous les leviers du pouvoir seront utilisés pour les traduire en justice dans le cadre de procédures équitables et correctes, dans le but fondamental de révéler la vérité sur ce qui est arrivé à notre pays, afin que tout le monde puisse voir ce qu'il en est.
Au fait, au cas où vous l'auriez manqué, le procureur général adjoint Ed Martin a rendu visite à Tina Peters dans sa cellule de la prison d'État du Colorado à Pueblo, le 5 septembre ou aux alentours de cette date. Peters (qui fête aujourd'hui ses 70 ans), ancienne greffière du comté de Mesa condamnée en 2024 pour neuf chefs d'accusation liés à une violation de la sécurité du matériel électoral (découlant de ses efforts pour « prouver » les allégations de fraude électorale en 2020), a été condamnée à neuf ans de prison. Le ministère de la Justice a déposé un « recours » contre sa condamnation devant la cour fédérale. Je ne voudrais pas être à la place de Jena Griswold, secrétaire d'État du Colorado, qui a mené les poursuites contre Tina Peters pour avoir osé exprimer ses inquiétudes concernant la fraude électorale.
Puis, cette semaine, ce même Ed Martin s'est rendu au siège électoral du comté de Fulton, en Géorgie, pour engager une procédure devant un grand jury fédéral afin d'accéder à 148 000 bulletins de vote conservés sous scellés et non examinés dans un entrepôt du comté depuis les élections de 2020. Ces bulletins sont depuis longtemps soupçonnés d'irrégularités et de fraude potentielle. « Joe Biden » a remporté l'État avec 11 799 voix sur 5 017 000 votes exprimés (une pluralité de 0,23 %), et donc l'élection nationale, tout comme les deux sénateurs Démocrates de Géorgie, Jon Ossof et Raphael Warnock.
L'Amérique post-Charlie Kirk est une nouvelle réalité. Préparez-vous en conséquence.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d'abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu'au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone