06/10/2025 essentiel.news  9min #292682

Rfk Jr. pourrait ajouter les symptômes de l'autisme au programme fédéral d'indemnisation des victimes de vaccins

 Essentiel News

Un signal clair que l'ère du déni des blessures et décès liés aux vaccins est révolue!

Traduction de  l'article de Michael Nevradakis, PhD, journaliste pour The Defender, magazine de Children's Health Defense, paru le 26 septembre 2025.

Une proposition du secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., pourrait élargir la liste des dommages reconnus dans le cadre du Programme national d'indemnisation des blessures vaccinales, afin d'y inclure les symptômes "souvent observés chez les personnes autistes", a rapporté Bloomberg. Wayne Rohde, expert en dommages causés par les vaccins, a déclaré que cette proposition permettrait de reconnaître certaines blessures spécifiques connues pour déclencher l'autisme.

 Les symptômes couramment associés à l'autisme pourraient être ajoutés à un programme fédéral d'indemnisation des blessures causées par les vaccins, dans le cadre d'une proposition, qui permettrait aux personnes autistes de déposer des demandes d'indemnisation, a rapporté Politico, le jeudi 25 septembre.

Si elle est adoptée, la proposition du Secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., élargirait la liste des blessures reconnues dans le cadre du  Programme national d'indemnisation des victimes de vaccins (VICP) pour inclure les symptômes que "les personnes autistes éprouvent souvent", a rapporté  Bloomberg.

Il ne s'agirait pas d'ajouter l'autisme lui-même au tableau des blessures du VICP. Cependant l'ajout des symptômes couramment éprouvés par les personnes autistes créerait "une ouverture indirecte [...] pour obtenir des fonds", explique Bloomberg, citant les remarques faites par  Drew D. Downing, avocat spécialisé dans les blessures vaccinales et conseiller de RFK Jr, dans le cadre d'un événement au  MAHA Institute le 25 septembre.

"Nous avons une équipe qui examine la question", a déclaré M. Downing, dans des propos cités par Bloomberg. "Nous devons trouver un moyen d'inclure ces enfants", a-t-il déclaré, en référence aux enfants autistes. "Comment les prendre en charge? Devons-nous élargir la définition des événements encéphalopathiques? Élargir celle des lésions neurologiques? Comment procéder?".

M. Downing n'a pas répondu à la demande de commentaires de  The Defender au moment de la publication.

Une forme de justice économique en faveur des autistes

 Wayne Rohde, expert en indemnisation des blessures vaccinales et auteur de " The Vaccine Court: The Dark Truth of America's Vaccine Injury Compensation Program" (Le Tribunal des Vaccins: la sombre vérité du programme américain d'indemnisation des dommages causés par les vaccins) et " The Vaccine Court 2.0" (Le tribunal des vaccins 2.0), a déclaré que l'approche proposée reconnaîtrait des lésions spécifiques, connues pour déclencher l' autisme.

"L'autisme n'est pas une blessure médicale causée par les vaccins. En revanche, l'encéphalopathie, l'encéphalite et d'autres pathologies conduisant à l'autisme sont des blessures", a déclaré M. Rohde.

Selon Bloomberg, Kennedy a critiqué à maintes reprises le VICP et les possibilités de recours limitées qu'il offre aux personnes souffrant de certaines blessures pour déposer des demandes d'indemnisation.

"Nous devons identifier les facteurs à l'origine de cette épidémie et indemniser les familles des blessés", avait écrit Robert F. Kennedy Jr. dans un message publié en avril sur X.

Thank you  @SeanHannity for letting me set the record straight. Bottom line, the more than 25% of people who have severe autism will never go on a date, write a poem, live independently, or have a job. We need to identify the exposures that are causing this epidemic and compensate...  pic.twitter.com/RqCCwQgSZg

- Secretary Kennedy (@SecKennedy)  April 18, 2025

Dans une interview accordée en juillet à  Charlie Kirk, militant conservateur aujourd'hui décédé, Robert Kennedy avait déclaré qu'il s'efforçait de faire en sorte que les personnes blessées puissent "obtenir une indemnisation [...], l'obtenir très rapidement, et sans les entraves procédurales qui ont été mises en place au cours des 40 dernières années".

Le chercheur et auteur  James Lyons-Weiler, Ph.D., a qualifié les modifications du VICP proposées par RFK Jr. "d'excellente initiative".

"Ce passage à une indemnisation basée sur les symptômes apportera très certainement réparation et une forme de justice économique aux familles dont la vie est à jamais bouleversée par des troubles neurodéveloppementaux induits par les vaccins", a-t-il déclaré.

RFK Jr. propose une transformation radicale du VICP

Selon Bloomberg, si les changements réglementaires sont finalisés, ils "transformeraient radicalement un programme fédéral initialement créé après une vague de poursuites judiciaires contre les fabricants de vaccins dans les années 80, qui avait contraint ces derniers à retirer leurs produits du marché, entraînant des pénuries".

Le  VICP couvre les blessures dues aux  vaccins régulièrement injectés aux enfants et aux femmes enceintes. Il a été créé en application de la  Loi nationale sur les blessures causées par les vaccins infantiles de 1986, communément appelée "Loi sur les vaccins".

Ce programme protège les fabricants de vaccins contre les actions en responsabilité civile. Les demandes d'indemnisation liées à des vaccins versées par le VICP sont financées par  une taxe de 0,75$, prélevée sur les vaccins inclus dans le  calendrier vaccinal infantile des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies).

Au 1er juin 2025, le VICP avait accordé un total de 5,4 milliards de dollars d'indemnités depuis 1988, année de l'entrée en vigueur du programme. Le programme a approuvé près de la moitié des demandes déposées pendant cette période.

Le VICP est distinct du  Programme d'indemnisation des dommages causés par les contre-mesures (CICP), créé en vertu de la loi de 2005 sur la  Préparation et la protection du public aux situations d'urgence. Le CICP couvre les vaccins et autres contre-mesures, y compris les vaccins contre le  COVID-19, administrés pendant une urgence de santé publique.

Le VICP a été la cible de critiques. M. Rohde a déclaré que le tableau des blessures causées par les vaccins du VICP "a toujours été utilisé pour limiter les dommages connus causés par les vaccins", plutôt que pour reconnaître de nouveaux risques.

"Le VICP et le Secrétariat d'Etat à la Santé américain, le HHS, ont joué l'évitement, dans l'indemnisation des enfants et des familles pour des lésions neurologiques et neuro-développementales, qui ne relèvent pas toutes d'un diagnostic d'autisme", a déclaré M. Lyons-Weiler.

L'ère du déni des risques, des blessures et des décès est révolue!

 Bloomberg souligne néanmoins que les changements proposés pourraient "submerger le programme VICP et conduire à un engorgement dans l'enregistrement des dossiers", le plongeant "dans le chaos", ce qui "pourrait éroder davantage la confiance dans les vaccins".

Cependant, selon James Lyons-Weiler, le VICP "est déjà submergé", avec environ 6 000 cas en attente.

Ce retard "doit être traité" a déclaré Rohde.

"Bon nombre de ces requêtes aboutissent à des procès seulement 5 à 7 ans plus tard. Le Congrès pourrait simplement modifier les lois pour permettre l'augmentation du nombre de  Special Masters (experts adjoints aux tribunaux fédéraux, chargés de l'avancée des dossiers). Leur nombre est actuellement limité à 8, 10 ou 12. L' Administration des Ressources et Services de Santé, qui gère le programme pour les HHS, doit recruter du personnel supplémentaire pour effectuer les examens médicaux afin d'accélérer le processus de requête", a déclaré Rohde.

M. Lyons-Weiler suggère même qu'en ajoutant de nouvelles pathologies et de nouveaux symptômes au tableau des blessures du VICP, ces cas "n'auraient plus à faire l'objet de procédures de litige".

"Je pense que nous pouvons nous attendre à ce qu'un grand nombre de pathologies, pour lesquelles les preuves sont solides, [...] soient inscrites au registre pour examen, afin d'être rapidement ajoutées au tableau", a déclaré M. Lyons-Weiler.

M. Rohde a suggéré qu'une augmentation modérée de la taxe prélevée sur les vaccins infantiles pourrait contribuer à financer l'élargissement du VICP.

"La crainte que le  Fonds d'indemnisation des victimes de vaccins ne soit pas en mesure de supporter l'augmentation des indemnisations est une autre rumeur ridicule. La taxe actuelle sur un vaccin monovalent est de 0,75$. Le Congrès pourrait l'augmenter à 1$ ou plus, et les grandes entreprises pharmaceutiques paieraient volontiers cette augmentation afin de conserver leur immunité contre les poursuites judiciaires", a-t-il déclaré.

La nouvelle des modifications proposées au VICP est tombée seulement quelques jours après l'annonce faite le 22 septembre par Robert F. Kennedy Jr., le président Donald Trump et plusieurs responsables de la santé publique, selon laquelle le HHS allait étudier  toutes les causes  p ossibles de l'autisme, y compris les vaccins.

"Qu'ils le veuillent ou non, tous les fabricants de vaccins et tous les membres des institutions de santé publique doivent entendre le message clair et net des HHS: l'ère du déni des risques, des dommages et des décès liés aux  vaccins est révolue", a-t-il déclaré.

Un signal clair que l'ère du déni des blessures et décès liés aux vaccins est révolue!

Traduction de  l'article de Michael Nevradakis, PhD, journaliste pour The Defender, magazine de Children's Health Defense, paru le 26 septembre 2025.

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