Source: Gettyimages.ru
Inscription au-dessus de l'entrée du bâtiment du Washington Post (photo d'illustration).
Le Washington Post est accusé par Kirill Dmitriev, PDG du Fonds russe d'investissement direct, d'avoir propagé de «fausses informations» en lui attribuant des propos qu'il n'avait fait que partager sur Telegram. Bien que le journal américain ait corrigé son article en précisant l'origine de la citation, il réclame des excuses formelles.
Le représentant spécial du président russe pour la coopération économique avec les pays étrangers, directeur général du Fonds russe d'investissement direct (RFID), Kirill Dmitriev, a accusé le journal américain Washington Post (WP) de lui avoir attribué des propos qu'il n'avait pas tenus.
Le 18 octobre, le WP a publié un article dans lequel la citation « Résumé de la tournée de Zelensky en une phrase : Poutine a encore une fois pris tout le monde de court » a été attribuée à Kirill Dmitriev. Cette phrase est apparue sur la chaîne Telegram du PDG du Fonds russe d'investissement direct et était une republication d'un message de la chaîne « Pool N3 », qui commence par ces mots.
« Encore un cas révélateur de déformation de la vérité par le Washington Post, qui propage de fausses informations. Je n'ai fait que partager un message sur ma chaîne Telegram tandis que votre article m'attribue ces citations. C'est comme blâmer les utilisateurs pour les retweets », a écrit Kirill Dmitriev sur X. Il a exigé que le journal lui présente des excuses et mène une enquête interne.
Erreur corrigée, mais aucune excuse présentée
Plus tard, cependant, le Washington Post a corrigé les inexactitudes en précisant que les citations appartenaient à un journaliste russe, qui les a ensuite publiées sur sa chaîne Telegram. Kirill Dmitriev a remercié le WP, mais a demandé à ce qu'il présente des excuses officielles, mène une enquête interne et publie ses excuses et la correction dans la prochaine édition imprimée.
La citation fait référence aux résultats de la rencontre entre le président américain Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qui s'est tenue à Washington le 17 octobre. Au cours de ces discussions, la décision de fournir des missiles de croisière américains Tomahawk à l'Ukraine a été abordée, mais le chef de la Maison Blanche n'a pas approuvé cette décision, notamment parce que, selon Donald Trump, les États-Unis ont besoin de ces armes, comme des nombreux autres équipements envoyés à Kiev.
Après la rencontre, Volodymyr Zelensky a déclaré que la question de ces missiles ne serait plus abordée publiquement, car Washington ne souhaite pas d'escalade. Les médias occidentaux ont ensuite qualifié les négociations de « tendues », affirmant que le chef du régime de Kiev était reparti « les mains vides ».