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Donald Trump, lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le 17 octobre 2025.
Lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, Donald Trump a affiché une attitude distante, refusant de s'impliquer dans les détails militaires et affirmant vouloir mettre fin rapidement au conflit en Ukraine, sans soutenir la restitution du Donbass, selon le Wall Street Journal. Il a également exclu l'envoi prochain de missiles Tomahawk à Kiev.
Lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche le 17 octobre, Donald Trump s'est montré particulièrement sec et visiblement frustré, a rapporté ce 21 octobre le Wall Street Journal, citant plusieurs responsables américains, européens et ukrainiens. Le président américain aurait même refusé de regarder les cartes du front présentées par la délégation ukrainienne.
D'après le quotidien américain, Trump a déclaré à Zelensky que sa priorité absolue était de « mettre fin à la guerre », précisant qu'il ne visait aucun résultat territorial précis. En outre, il aurait ajouté que Kiev ne devait pas s'attendre à recevoir des missiles à longue portée Tomahawk dans un avenir proche.
La veille de cette rencontre, le chef des États-Unis avait reconnu qu'il lui était beaucoup plus difficile que prévu de surmonter les divergences entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
De plus, le président américain aurait déclaré que le retour du Donbass à l'Ukraine ne constituait pas une priorité, estimant que la Russie contrôlait déjà une large partie du territoire.
Le 16 octobre, le président américain s'est entretenu par téléphone avec son homologue russe. Au cœur des discussions figurait la question territoriale, et notamment le sort du Donbass, toujours selon le journal. Le Washington Post a fait savoir que Vladimir Poutine aurait demandé à Donald Trump que Kiev renonce à cette région. Moscou, de son côté, n'a pas commenté ces rumeurs.
D'après les déclarations de Trump, les deux présidents sont convenus d'organiser une réunion entre leurs conseillers dans les prochains jours. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio conduira la délégation des États-Unis. Le lieu n'a pas encore été fixé. Vladimir Poutine et Donald Trump se retrouveront ensuite à Budapest, la capitale hongroise. Il s'agirait de la première visite du chef de l'État russe en Europe, depuis 2021.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que la Hongrie était prête à accueillir cette réunion. Il a salué cette perspective comme une opportunité de paix : « La rencontre prévue entre les présidents des États-Unis et de la Russie est une excellente nouvelle pour les gens épris de paix dans le monde. Nous sommes prêts ! », a-t-il affirmé sur X.