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À quoi sert le pouvoir ?

Les procédures judiciaires ordinaires deviennent impraticables lorsque les personnes payées pour appliquer la loi fédérale s'organisent pour empêcher son application. − EKO sur « X »

Par James Howard Kunstler - Le 10 octobre 2025 - Source  Clusterfuck Nation

Maintenant, essayez d'imaginer le gouverneur de l'Illinois, JB Pritzker (Jabba the Pritzker), en général confédéré, sa masse tremblante à califourchon sur un cheval de guerre haletant, galopant vers la bataille contre les positions fédérales dans le Millennium Park, à Chicago... Oui, pour reprendre les mots immortels de Homey D. Clown, je ne pense pas. Pourtant, ce sont là les fantasmes qui semblent animer à notre époque les grands pontes du Parti démocrate : une confédération de crétins.

Alors que M. Trump utilise son pouvoir présidentiel pour mettre fin à la guerre à Gaza, les responsables du Parti du chaos, répartis dans la bureaucratie fédérale et jusqu'aux échelons des États et des villes, manœuvrent pour déclencher une guerre civile 2.0 dans notre pays. Ils semblent être très en colère contre quelque chose, mais de quoi s'agit-il vraiment ? Certainement pas seulement de l'expulsion d'innombrables clandestins qu'ils ont fait entrer pendant le mandat funeste de « Joe Biden » afin de renforcer leur électorat.

Non, ce qui les irrite, c'est la perte pure et simple de leur pouvoir. Les habitants de ce pays les rejettent de plus en plus, ainsi que leurs revendications insensées, et se détournent du parti, tandis que M. Trump cherche à démanteler méthodiquement l'échafaudage de toutes leurs manigances, car ils sont déterminés à détruire la république.

À quoi servait leur pouvoir ? Je vais vous le dire : à rien d'autre qu'à maintenir cette structure, qui était une colossale opération de racket, une matrice de flux financiers à tous les niveaux, depuis les paiements en espèces à leurs soldats pleurnichards au nez percé rassemblés devant les bâtiments de l'ICE, jusqu'aux milliers de personnes employées par les fondations, les think tanks et les ONG woke, en passant par les escrocs du syndicat des enseignants, les maires, les gouverneurs et les myrmidons bureaucratiques des villes et États « sanctuaires », jusqu'aux agences fédérales et aux « résistants à Trump » et aux portefeuilles boursiers valant des milliards de dollars de leurs avatars tels que Nancy Pelosi, AOC, Ilhan Omar, Sheldon Whitehouse et Adam Schiff, aux comptes débiteurs des cabinets d'avocats dirigés par Norm Eisen et Marc Elias, aux primes des abeilles acharnées d'organismes de presse en difficulté tels que le New York Times (Michael Schmidt) et MSNBC (Nicolle Wallace).

C'est là le début et la fin de leur quête de pouvoir : une vaste arnaque pour s'enrichir. Le Parti n'existait que pour subvenir à ses propres besoins, une tautologie politique en couleurs vives. Tout le reste - leurs « politiques » idiotes, leur folie du genre, leurs agitations raciales, même l'admiration mutuelle de Stephen Colbert et Jimmy Kimmel - n'était que bruit, tempête et agitation, manipulation, faux-semblants... pour finalement aboutir à la trahison. La sédition qu'il a soutenue n'avait qu'un seul but : détruire la seule personne qui cherchait à mettre fin à ces magouilles, M. Trump, dûment élu. Leur grande frustration de ne pas y être parvenus, et son retour terrifiant au Bureau ovale en 2025 après des efforts monumentaux pour le bannir, le ruiner, l'emprisonner et le tuer, les a rendus complètement fous. Ils sont donc désormais prêts à tout pour une guerre civile 2.0.

La machine à escroquerie du Parti démocrate était en quelque sorte la réincarnation moderne de l'ancien « système des dépouilles » du gouvernement de la fin du XIXe siècle (« Au vainqueur, le butin »). Mais à l'époque, il s'agissait strictement d'emplois gouvernementaux pour les personnes ayant des relations. Il n'y avait pas de ceinture d'astéroïdes géante d'organisations de services subversives, pas d'ONG ou de groupes de réflexion qui fleurissent aujourd'hui autour de Washington. Bien sûr, le système des dépouilles s'est développé après la terrible épreuve de la guerre civile 1.0, et la dernière chose que les escrocs voulaient faire était de saper la poule aux œufs d'or du gouvernement. Ils voulaient juste ses œufs d'or. Quoi qu'il en soit, toute cette affaire malhonnête a pris fin lorsque le Congrès a adopté la loi Pendleton sur la réforme de la fonction publique en 1883.

Mais comme souvent dans l'histoire, le système des dépouilles a été réincarné sous une forme nouvelle et améliorée par le Parti démocrate sous Barack Obama, avant de se transformer en une gigantesque entreprise criminelle sous la houlette du remplaçant de M. Obama, « Joe B », lui-même fin connaisseur en matière de corruption et de blanchiment d'argent.

Ainsi, le Parti démocrate semble maintenant s'engager dans une insurrection ouverte, dans le but précis d'inciter M. Trump à déclarer l'insurrection, afin de réprimer l'insurrection qu'ils sont en train de fomenter dans tout le pays. De cette façon, ils peuvent le qualifier de « tyran » afin de persuader les électeurs de maintenir le parti du chaos au pouvoir pour « lutter pour notre démocratie », c'est-à-dire pour continuer à mener leurs activités frauduleuses.

Je doute que M. Trump recule devant le défi, certainement pas parce qu'une bande de juges fédéraux flagorneurs émettent des injonctions contre l'exercice de son pouvoir constitutionnel, c'est-à-dire le pouvoir de préserver, protéger et défendre les raisons de notre existence en tant que nation.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d'abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu'au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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