
par Al-Manar
Le parquet d'Istanbul a émis vendredi un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour génocide.
Dans un communiqué, le parquet a déclaré : «Des mandats d'arrêt ont été émis contre 37 suspects, dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre israélien de la Guerre Yisrael Katz pour génocide et crimes contre l'humanité», selon l'agence de presse turque Anadolu.
Le parquet d'Istanbul a ajouté que «les autorités israéliennes sont accusées de génocide, de bombardements intensifs de la bande de Gaza et d'entrave à l'acheminement de l'aide humanitaire».
Le mois dernier, la Cour pénale internationale a rejeté «l'appel d'Israël contre les mandats d'arrêt émis contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant dans le cadre du conflit dans la bande de Gaza».
En mai dernier, Israël a demandé à la Cour de suspendre les mandats d'arrêt dans l'attente d'une décision sur son recours contre sa compétence. Cependant, la Cour a rejeté cette demande le 16 juillet, déclarant qu'il n'existait «aucun fondement juridique» pour suspendre les mandats pendant l'examen du recours.
En novembre 2024, la Cour a annoncé avoir des «motifs raisonnables» de croire que Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant portent une «responsabilité pénale» pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis à Gaza.
En décembre, Israël a formellement interjeté appel devant la Cour pénale internationale contre les mandats d'arrêt émis à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et de l'ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant.
La radio de l'armée d'occupation israélienne a rapporté qu'«Israël a formellement rejeté devant la Cour pénale internationale la décision d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant».
Il convient de noter que la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt le 21 novembre 2024 contre Netanyahou et Gallant pour «avoir commis plusieurs crimes relevant de la compétence de la Cour, notamment des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, tels que la famine comme arme de guerre, et des crimes contre l'humanité représentés par le meurtre, la persécution et d'autres actes inhumains».
source : Al-Manar