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Logo de la compagnie pétrolière TotalEnergies
Les géants de l'énergie TotalEnergies et Chevron sont dans une course pour obtenir une participation opérationnelle dans un champ pétrolier prometteur en Namibie, un pays qui pourrait devenir un grand acteur pétrolier mondial dans les prochaines années.
Le géant de l'énergie français TotalEnergies et son homologue américain Chevron sont désormais les favoris dans une enchère pour acquérir une participation opérationnelle de 40 % dans le champ Mopane de la compagnie pétrolière portugaise Galp en Namibie, a indiqué l'agence britannique Reuters selon quatre sources.
Galp a indiqué qu'elle allait annoncer d'ici à la fin de l'année la compagnie qui a remporté les enchères du champ pétrolier contenant des gisements estimés à 10 milliards de barils. « Les négociations concernant la Namibie progressent avec une liste restreinte de soumissionnaires privilégiés, fortement alignés sur Mopane », a déclaré un porte-parole de Galp, sans fournir de précisions sur les entreprises concernées. Pour leur part, ni TotalEnergies ni Chevron n'ont consenti à commenter la course à l'acquisition de la participation.
La Namibie en passe de devenir un grand producteur pétrolier
Ce pays d'Afrique australe ne comptait pas dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole, mais depuis 2022, une série de découvertes importantes a mis l'eau à la bouche des ténors mondiaux de l'exploitation énergétique qui portent un intérêt grandissant aux ressources nouvelles de la Namibie. Citant la compagnie pétrolière namibienne NAMCOR, Reuters a rapporté que le pays dispose désormais d'un potentiel suffisant pour faire partie des 15 premiers producteurs mondiaux de pétrole à l'horizon 2035.
Exploitations peu lucratives pour TotalEnergies et Chevron en Namibie
TotalEnergies et Chevron détiennent des participations dans des champs pétroliers du bassin Orange en Namibie, adjacent au champ Mopane, a fait savoir Reuters. La compagnie américaine Chevron a cependant indiqué en janvier dernier que ses premiers forages n'avaient pas permis de découvrir d'hydrocarbures commercialisables.
La compagnie française a de son côté annoncé qu'elle devrait prendre une décision finale d'investissement l'an prochain pour son gisement namibien, baptisé Venus. Néanmoins, la forte teneur en gaz de ce champ rend son développement plus complexe et plus coûteux.