
par Sputnik Afrique
Les ministres de la Fonction publique et de la Santé ont présenté le dispositif, affirmant que le RAMU permettra à «chaque citoyen de se soigner sans risque de s'appauvrir».
Cette réforme comble une lacune majeure : moins de 10% des Burkinabè sont couverts actuellement.
Dans le même temps, les ménages assument 34% des frais médicaux, alors que la norme maximale recommandée par l'OMS est de 20%.
Le RAMU couvrira un vaste panier de soins incluant notamment :
- examens cliniques et biologiques ;
- interventions chirurgicales ;
- soins liés à la maternité ;
- hospitalisations,
- radiologie ;
- kinésithérapie ;
- transport médicalisé des patients
Une phase pilote débutera en février 2026 dans les régions du Kadiogo et du Guiriko avant la généralisation nationale.
source : Sputnik Afrique