Il aura fallu plus de 2 ans pour que l'une des fausses informations parmi les plus exploitées par le régime génocidaire et ses multiples relais médiatiques reçoive un démenti officiel en Israël.
En novembre 2023, l'armée et le gouvernement israéliens avaient fait tout un battage sur l'existence, parmi les otages capturés le 7 octobre précédent, d'une jeune femme enceinte, avec toute l'horreur qu'une telle situation était censée impliquer.
Sara Netanyahou, la femme de « Bibi » le bourreau, avait par exemple écrit à Jill Biden, l'épouse du président américain, pour l'avertir qu'une des prisonnières « avait donné naissance à un bébé, aux mains du Hamas ».

D'innombrables médias avaient brodé sur le thème. Certains se montraient plus créatifs encore, comme le quotidien britannique Daily Mail racontant à ses lecteurs que l'otage en question avait été violée en captivité, et qu'elle était maintenant enceinte d'un prochain « bébé Hamas ».
L'affaire devait se révéler rapidement dépourvue de tout fondement, sans être pour autant accompagnée du démenti qu'auraient du publier les propagateurs du mensonge, à savoir les Netanyahou, le gouvernement et l'armée.
Et pour cause : les fake news concernant l'assaut palestinien du 7 octobre (bébés décapités ou pendus à une corde à linge, bébé cuit dans un four, femmes violées en série...) ont été un facteur décisif dans le déclenchement du génocide du peuple palestinien à Gaza. Au nom du « droit d'Israël à se défendre face à la barbarie » bien entendu.
Il a fallu attendre dimanche 7 décembre 2025 pour qu'un officier supérieur des services de renseignements reconnaisse la supercherie.
« Les indications dont nous disposions étaient impossibles à ignorer, et j'ai passé des semaines entières à me concentrer uniquement sur cette affaire inquiétante avant de constater qu'on était en présence de rumeurs infondées », a confessé sur la radio publique Kan la colonelle « K », dont l'identité reste secrète.
« L'interview de dimanche marque la première prise de parole publique d'un responsable de Tsahal sur cette affaire », constate la rédaction du quotidien « The Times of Israel ».
Source : timesofisrael.com
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