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Conférence internationale sur le journalisme en Afrique à Dakar, Sénégal.
La Conférence internationale sur le journalisme en Afrique qui vient de démarrer à Dakar pose les défis du journalisme à l'ère du numérique et de l'IA, et tente d'y apporter des réponses aptes à maintenir la noble mission de ce métier au service de la paix et du développement.
À l'occasion de la célébration du 60ᵉ anniversaire de l'École de journalisme de Dakar, la Conférence internationale sur le journalisme en Afrique a été lancée le 17 décembre, avec la participation des autorités sénégalaises et la présence de plusieurs partenaires nationaux et internationaux du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI). Centré sur l'avenir de l'information fiable en Afrique, le colloque invite à une réflexion sur le métier du journalisme et à promouvoir l'information au service de la paix et du développement.
Les défis du journalisme
La Conférence internationale sur le journalisme en Afrique a posé au centre des débats la question du journalisme, de la démocratie et du numérique en Afrique, avec l'intervention de plusieurs experts nationaux et internationaux, réunis pour faire un état des lieux et envisager des solutions aux grands bouleversements du journalisme à l'ère du numérique et de l'intelligence artificielle (IA). Cette dernière innovation technologique est notamment perçue comme une menace au journalisme par Mamadou Ndiaye, directeur du CESTI, qui y voit « un moyen de diffusion de la désinformation par d'autres acteurs qui ne sont pas des journalistes », selon ses déclarations au correspondant de RT.
Les participants à ce colloque international ont discuté des pratiques du métier du journalisme à l'ère du numérique, abordant les sujets de l'investigation, de la vérification des faits et de l'intelligence artificielle. L'impératif urgent qui se pose aujourd'hui en Afrique repose sur l'adaptation du métier pour en faire un pilier de la paix et de la démocratie. À ce propos, Mamadou Ndiaye a affirmé que « le journaliste informe, alerte mais peut également travailler à unir les sociétés et les peuples à travers un discours qui ne serait pas un discours de haine », comme il est possible de le constater sur les réseaux sociaux.